QUESTIONS ET RÉPONSES 27 Mai 1962 JEFFERSONVILLE IN USA

par Prophète William Marrion Branham


1          Bonsoir, mes amis, ça fait plaisir d’être ici ce soir. Et je, comment je me suis retrouvé en train de remplir cette tâche, c’est parce que je... Je pensais à mon frère ce matin, car je sais bien ce que c’est que de faire deux services par jour.
2          Et je–j’avais un genre de petit “ssst” dans la gorge. Je prêche beaucoup. Et puis, dès que j’arrive en ville, dans cette vallée, le petit truc ici, le palais, à cause d’un genre de... ceci, ce qu’ils appellent... Le climat qu’on a ici, dans cette vallée, provoque là une enflure persistante, au point qu’il faut que je ravale continuellement ma salive quand je suis ici, dans la vallée. Je m’éloigne pour quelques jours, et ça disparaît. Je reviens, et l’enflure réapparaît.
3          Alors je ressentais une certaine compassion pour Frère Neville, sachant que–que nous avons peut-être parcouru un plus long chemin que quelques-uns d’entre vous, les jeunes, ce qui fait que nous regardons dans l’autre direction. Donc nous avons une certaine compassion l’un pour l’autre, et d’autant plus que les jours commencent à se rapprocher, que les jours mauvais approchent. Et aussi, sachant que nous partirons sous peu, là, si le Seigneur le veut.
4          Et je me suis dit, vous savez, il y a Frère Boze qui doit être ici dimanche soir prochain, je crois. Je... Tu leur as fait part de ça? Oui, c’est pour dimanche soir prochain. Il a un–un film qu’il désire passer, pour présenter son œuvre missionnaire à l’étranger, où... Il a eu un–un songe, qui lui a été donné il y a bien des années, où il était question de venir à Chicago. Et le pauvre, à un moment donné, il était tout chaviré, il disait que le message qu’il avait reçu ne s’était jamais accompli. Et je le lui ai expliqué, lui précisant que le Seigneur l’avait déjà accompli. Et là il a compris.
5          Donc, et ensuite le Seigneur lui a donné un autre songe. Et là, quand l’interprétation est venue, il lui a été dit où il devait aller et ce qu’il devait faire. Alors il est allé là-bas, et, oh! la la! au Kenya, et au Tanganyika, et en Ouganda, et dans les nations de là-bas, c’est vraiment formidable, ce que le Seigneur a fait pour eux, ces missions là-bas. Alors il désire passer ce film, simplement pour montrer ce que le Seigneur fait au milieu de ces gens, des tribus africaines de là-bas. Si le Seigneur le veut, en janvier, je veux aller le rejoindre là-bas, pour... et les autres, au milieu de ces tribus, pour faire une série de réunions juste avant de me rendre de nouveau en Rhodésie et en Afrique du Sud.
6          Donc, ça, c’est dimanche soir qui vient, alors, souvenez-vous-en. Et priez beaucoup pour Frère Joseph, il a été un frère vraiment chic. J’ai énormément apprécié ce frère, la communion que j’ai eue avec lui et tout ça.
7          Et puis, la semaine d’après, là nous partons vers, pour nous rendre à Southern Pines, et ensuite nous descendrons à Columbia, en Caroline du Sud. Et ensuite, de là nous irons au Cow Palace, sur la Côte Ouest, et de là nous monterons à Grass Valley, et à l’Exposition internationale, et ensuite nous reviendrons dans l’Oregon. Et de là nous monterons en Colombie britannique, et ainsi de suite, sans discontinuer, jusqu’à la fin de l’automne. Et puis, cet automne, nous espérons, si le Seigneur le veut, faire encore des réunions ici, si le Seigneur pourvoit.
8          Et je me suis dit qu’avant mon départ, il serait bon de demander, en quelque sorte, qu’on pose quelques questions. Vous savez, on voit ce qui tient à cœur aux gens quand on leur demande de poser des questions. Donc, et j’ai pensé, vous savez, avoir ce soir un genre de petit entretien à cœur ouvert avec le–le petit troupeau, les fidèles d’ici, juste–juste vous parler, ouvrir–ouvrir notre cœur. Parfois je trouve que ça, c’est plus profitable que de faire une prédication, on peut mieux se comprendre.
9          Nous sommes reconnaissants à Dieu de ce que nous L’avons vu accomplir cette semaine en réponse aux prières : cela a été très exceptionnel. Donc, nous sommes reconnaissants, vraiment très reconnaissants.
10        Nous voyons que le moment et que le temps de la fin est proche, nous savons que quelque chose est sur le point de se produire. Et toute personne sait que c’est vrai, si c’est quelqu’un–si c’est quelqu’un qui réfléchit. Nous savons que, tout au long des âges, c’est ce que nous avons attendu, chacun a guetté cela. Mais, vous savez, il se passe trop de choses en ce moment; nous–nous savons que c’est juste... que ça ne peut pas tarder. Et alors, peut-être que je vais parler un peu de ça dans quelques instants.
11        Mais pour commencer, maintenant, inclinons la tête pour quelques mots de prière. Et pendant que nous avons la tête inclinée, je me demande s’il y aurait dans notre cœur quelque chose que nous voudrions qu’on présente à Dieu en prière. Si oui, levez simplement la main. Il comprendra, Il est au courant de tout ça. Juste une petite requête, pour laquelle vous voudriez dire : “Ô Dieu, souviens-toi de moi.” Que le Seigneur bénisse chacun de vous.
12        Notre Père Céleste, comme nous nous approchons, ce soir, de ce Trône de la grâce – en effet, Tu nous as si gentiment invités à nous approcher avec assurance du Trône de Dieu et de Sa grâce, afin d’y adresser toute demande, selon nos besoins. Tu nous as dit que, si même deux ou trois d’entre nous se rassemblaient, et étaient assemblés en Ton Nom, que Tu serais au milieu de nous; et qu’alors, tout ce que nous désirons obtenir, si nous le demandions, nous allions le recevoir, à condition de croire que nous allions le recevoir.
13        Tu connais la situation actuelle de l’époque, et la situation actuelle de l’église, et des gens, et les requêtes que nous T’adressons. Là Tu as vu les mains, Seigneur. Tu connais le cœur des gens, de même que leurs désirs et leurs besoins. Et nous voyons que le moment approche, tout s’accumule maintenant en un amas serré, les gros nuages et, qui s’installent. Des choses que les prophètes avaient annoncées il y a bien des centaines d’années, nous voyons qu’elles ne s’étaient jamais produites avant maintenant, et voici, nous les voyons se produire de nos jours.
14        Maintenant nous Te prions, Père, de nous accorder ces bénédictions que nous demandons. Guéris les malades et les affligés. Redonne à Ton Église, Seigneur, la puissance vivante du Saint-Esprit, la foi vivante qui nous fait croire à la chose que nous avons demandée. Nous croyons que nous la recevons, parce qu’avant même de la demander, nous avons la certitude que c’est la volonté de Dieu de nous la donner. Nous ne demandons pas mal, nous demandons dans l’intérêt du Royaume de Dieu, alors nous Te prions de nous accorder cela.
15        Bénis notre rassemblement, notre pasteur, les ouvriers de l’église, chaque personne, les membres du Corps de Christ qui sont présents. Ceux qui ne sont pas des membres du Corps de Christ, qui cherchent aujourd’hui à trouver un abri quelque part, qui achètent un abri antiaérien pour l’installer dans leur cour de derrière, ô Dieu, qu’ils viennent se mettre à l’abri sous la protection du Seigneur Jésus, en sachant qu’une fois cette vie terminée, il y a une Vie dans l’au-delà. Merci pour cette promesse.
16        Donne-nous la réponse à ces questions ce soir, afin que nous puissions, par Ta Parole, donner satisfaction à chaque cœur. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
17        À l’approche de la venue du Seigneur, quelle glorieuse assurance que celle-là!
18        Je parlais dernièrement, quelqu’un a mentionné quelque chose au sujet des assurances. Il n’y a pas longtemps, j’étais parmi les Hommes d’Affaires, lors d’un de leurs congrès, leur congrès international. Je viens d’assister à un de leurs congrès régionaux. Je prêche pour les Hommes d’Affaires du Plein Évangile à travers le monde. Donc, ce–ce congrès-là s’était tenu sur la Côte Ouest, et il y avait là des célébrités venues de partout dans le monde, qui avaient... ils étaient tirés à quatre épingles, et très dignes. L’un d’eux m’a dit : “J’ai entendu quelqu’un vous appeler ‘Révérend’.”
J’ai dit : “Oui, monsieur.”
Il a dit : “Vous êtes prédicateur?”
J’ai dit : “Oui, monsieur.”
Il a dit : “Qu’est-ce que vous faites avec ces hommes d’affaires?”
J’ai dit : “Je–je suis un homme d’affaires.”
“Oh?” Il a dit : “Vous travaillez dans quel domaine?”
J’ai dit : “L’assurance.”
19        Il m’a mal compris, il a cru que je voulais dire les assurances. Alors, il m’a dit, il a dit : “Pour quelle compagnie est-ce que vous travaillez?”
J’ai dit : “La Compagnie Céleste.”
Il a dit : “Je ne crois pas connaître celle-là.”
J’ai dit, il a dit : “Quelle–quelle sorte d’assurances est-ce que vous vendez?”
20        “Je n’ai pas,” j’ai dit, “je n’ai pas dit ‘les assurances’, j’ai dit ‘l’assurance’.”
Il a dit : “Que voulez-vous dire?”
J’ai dit :
Assurance bénie, Jésus est mien!
Oh, quel avant-goût de la gloire divine!
Héritier du salut, acquis par Dieu,
Né de Son Esprit, lavé dans Son Sang.
21        Alors, ce soir-là, quand on m’a présenté pour l’émission qu’on allait diffuser, j’ai raconté ça. Et j’ai dit : “Maintenant, je–j’ai ici quelques polices, si quelqu’un parmi vous, ici ou ailleurs dans le pays, est intéressé à souscrire à une police, j’aimerais bien en discuter avec vous tout de suite après le service. Assurance, assurance bénie!”
22        Bon, alors je me suis dit que de demander de poser des questions, ça pourrait peut-être me donner un peu accès à votre–votre pensée. J’en ai reçu deux. Quand je suis arrivé, Billy m’a dit qu’il y en avait d’autres, mais, évidemment, je n’ai pas encore pu les regarder. Et, avant que j’y réponde, je veux être sûr que ce que je dis est bien conforme à l’Écriture, parce que vous étiez... ou, avant que j’y réponde, vous vouliez que ce soit comme ça. Alors, je vais peut-être garder celles-là pour une autre fois. Maintenant, l’une des... Et, quand je réponds à ces questions, là, souvenez-vous que je fais tout simplement de mon mieux.
23        Je ne réponds pas à des questions ailleurs, dans les réunions. J’ai essayé, une fois, et je me suis attiré des ennuis. On m’a mal compris. C’était au sujet de M. Allen, ou au sujet de preuves, le sang et l’huile et tout ça, sur les mains et sur le visage, de faire de ça des preuves qu’on a le Saint-Esprit. J’ai dit : “Eh bien, ça, je n’en sais rien,” j’ai dit, “je n’ai jamais vu rien de tel dans l’Écriture.” J’ai dit : “Mais je–je crois que je... si je pouvais prêcher comme ce frère-là, à sa place je ne me fierais pas à des sensations, je m’en tiendrais à la prédication de l’Évangile”, et j’ai continué.
24        Et alors, ils ont diffusé une lettre à l’échelle internationale : “Cher Frère Branham...” Alors, c’est allé partout. Et ils avaient simplement mal compris. Nous leur avons envoyé les bandes pour qu’ils les écoutent et constatent que je... Ils disaient que j’avais “condamné cet homme”. Je–je ne l’avais pas fait. Jamais je n’ai condamné aucun frère. Il peut m’arriver de ne pas être d’accord avec eux, mais c’est fait d’une façon amicale.
25        Ensuite, il n’y a pas longtemps, un homme a rédigé un livre, sur cet homme, sur Les démons qui mordent. Alors je me suis dit que ce serait peut-être le moment de réparer ça, ou de le mettre au courant. L’homme qui a rédigé ce livre avait critiqué tous les évangélistes qui sont sur le champ de mission, tous sauf moi, et il était justement là, présent à ma réunion, alors j’ai dit : “J’apprécie, non pas la critique, mais...” J’ai dit... Ce frère, franchement, il avait fait cet éloge, dans le Christian Digest, il avait dit que j’étais quelqu’un qui ne ramasse jamais d’offrande, et qui ne réclame jamais l’argent des gens, et tout ça, et qu’il appréciait cela. Et cet homme était là, présent. Mais c’était l’occasion à saisir, car je savais que cet homme avait dit sur Frère Allen quelque chose qui n’était pas juste.
            Il avait dit que “A. A. Allen avait écrit ce livre, Les démons qui mordent.”
26        Or, ce n’est pas du tout A. A. Allen qui a écrit ce livre. Je savais qui avait écrit ce livre. Et j’ai dit : “Or, si l’homme qui a rédigé ça n’a pas été assez sincère pour se renseigner, pour voir qui l’a écrit, avant de se permettre de critiquer Frère Allen, alors je suis porté à croire que certaines des autres critiques qu’il a faites au sujet des frères ne sont pas justes.” Voyez? Et cet homme était là, présent, lui qui prenait ma défense. Mais c’était pour lui faire savoir que sa déclaration était fausse, vous voyez, que ce n’est pas du tout Frère Allen qui a écrit ce livre, cet ouvrage, Les démons qui mordent.
27        Bon, donc, quand je réponds à ces questions, j’y réponds de mon mieux. Et si... J’essaierai d’y répondre par les Écritures.
28        Maintenant, la première, ça se trouve, je crois, dans I Corinthiens, au chapitre 7 et au verset 15. Donc, maintenant nous allons tâcher de prendre ce passage de l’Écriture pour voir ce que c’est, et voir si nous pouvons venir en aide à cette chère personne qui pose la question. Donc, I Corinthiens, chapitre 7, verset 15. Et j’imagine que la personne est présente en ce moment. Maintenant voici ce qu’on Y lit :
Si le non-marié se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ce cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
169. Bon. I Corinthiens, chapitre 7, verset 15. Maintenant, la question qu’on a posée : Frère Branham, est-ce que ceci veut dire que le frère ou la soeur sont libres de se remarier? Non.
29        Voyez, vous ne saisissez pas sa question, là, et ce qu’il est en train de dire. Ils ne sont pas libres. Voyez, cela créerait une contradiction dans l’Écriture, et les Écritures ne se contredisent en aucun cas. Voyez? Maintenant nous allons... Voyez-vous, par exemple, vous pouvez faire dire à l’Écriture (en ne lisant qu’un seul verset) tout ce que voulez lui faire dire, pour que ça cadre avec votre idée. Mais il faut prendre l’idée sur laquelle porte leur propos.
30        Par exemple, si–si j’étais en train de parler à Frère Neville, et que vous–et que vous m’entendiez dire le mot board [en anglais–N.D.T.].
31        Là vous repartiriez en disant : “Tu sais ce qu’il est en train de dire? Il nous a trouvés ennuyeux ce soir [en anglais : bored–N.D.T.].” Voyez? “Non,” dira l’autre, “c’est faux, ça voulait dire qu’il–qu’il devait payer sa pension [en anglais : board], qu’il allait payer ça.” Un autre dira : “Oh, non, ce n’est pas ce qu’il a voulu dire, il parlait de la planche [en anglais : board] sur le côté de la maison.” Et un autre dira : “Non, moi je vais te dire, je crois qu’il cherchait à parler de percer [en anglais : boring] un trou.” Voyez? Voyez?
32        Il faut voir quelle est la conversation, et après on sait ce qu’on dit; en effet, ici, c’est Paul qui, à un certain moment, répond à leur question.
33        Parfois les gens disent : “La Bible Se contredit.” Je voudrais bien voir ça. Elle ne Se contredit pas. Ça fait trente-deux ans que je–je me tiens derrière la chaire, et je n’ai encore jamais vu de contradiction. Voyez? Elle ne Se contredit pas! Elle est tellement... C’est vous qui La contredisez, voyez, et qui ne La comprenez pas. Le Saint-Esprit est Celui qui révèle, le Révélateur de la Parole. Par conséquent, la contradiction...
34        Voyez, Paul écrit là à ces gens, disant : “Vous avez demandé telle et telle chose.” Seulement, il ne dit pas précisément qu’on l’a demandé, il dit simplement ce qu’il en est. Et alors, voilà qu’il leur répond quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’eux demandaient.
35        Ils demandaient : “Nous, nous faisons telle, et telle, et telle choses.” Et voilà que Paul, là, il dit autre chose, voyez, on dirait que c’est une contradiction. Ce n’en est pas une. Si vous lisiez le verset en entier, le chapitre en entier, vous verriez là qu’il–qu’il essaie d’expliquer ce qu’ils lui ont écrit.
36        Alors ici, ça pourrait avoir l’air de donner... Et c’est comme ça que vous arrivez à voir des contradictions dans la Bible, mais il n’en est rien. Maintenant cette personne, ici, semble-t-il, désire savoir, ou la question, en fait, ce qu’ils désirent savoir :
Est-ce qu’un frère ou une soeur dans le Seigneur peuvent se marier ou se remarier, et être libres, s’ils quittent leur conjoint, de se remarier de nouveau? Non.
37        Maintenant prenons... commençons au verset 10 :
À ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur (Voyez?), que la femme ne se sépare point de son mari (Voyez?)
si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. (Ça, ce sont les Commandements du Seigneur, voyez.)
Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis (Voyez?) : Si un frère a une femme non-croyante,...
38        Maintenant, observez son sujet, voyez. Et si vous lisez tout ce qui précède, et le chapitre en entier, vous verrez que ces gens se disaient : “Si nous nous sommes mariés avec une femme et qu’elle était... que nous... si je me suis marié et que je deviens un croyant, alors que ma femme n’est pas croyante, alors je vais pouvoir la répudier.” Oh non. Ce n’est pas ça. Vous ne pouvez pas faire ça. Voyez? Voyez :
...Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point; (Là ce n’est pas le mariage qui est en cause, c’est l’incrédulité qui est en cause. Pas question de “se remarier” de nouveau, voyez, restez avec elle!)
Et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. (C’est exact! Voyez?)
Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare;
39        Donc, si le non-croyant dit : “Je ne vivrai plus avec toi, tu es devenue Chrétienne.” À... Un homme qui dit à sa femme : “Parce que tu as reçu le salut et que tu vas abandonner le monde, le milieu dans lequel nous étions avant, je vais te quitter.” Là vous ne pouvez rien y faire : qu’il se sépare. Voyez?
40        Ou bien la femme qui dit à son mari : “Je ne vais pas frayer avec cette bande d’exaltés. Je ne vais pas faire ça! Je vais me séparer, te quitter.” Ne quittez pas l’église, non, laissez-la partir. Voyez?
41        Le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ce cas-là, c’est-à-dire, si votre conjoint vous répudie, veut se séparer à cause de Cela. Vous n’avez pas à vous accrocher à eux. S’ils veulent vous quitter et qu’ils vont vous quitter à cause de Christ, alors laissez-les partir. Mais vous ne pouvez pas vous remarier! “Mais Dieu nous a appelés à vivre en paix.” Voyez? Or, ça ne veut pas dire que vous pouvez vous remarier, ça il l’a déjà précisé, mais vous n’avez pas à vivre avec un mari non-croyant ou avec une femme non-croyante, s’ils n’y consentent pas.
42        S’ils y consentent, qu’ils disent : “Allez, va à l’église. Si toi, tu veux y aller, ça te regarde. Si tu veux aller à ton église, allez, vas-y. Mais moi, je n’Y crois pas. Je–je suis prêt à faire n’importe quoi pour toi, je ne me mettrai pas en travers de ton chemin, allez, vas-y”, dans ce cas demeurez ainsi, car vous ne savez pas si votre vie sanctifiée sanctifiera ce croyant, l’incitera à croire. Voyez? L’un ou l’autre, homme ou femme, voyez. Vous...
43        Mais, bon, de dire : “Je, Frère Branham, je me suis marié, et ma femme est non-croyante, et il y a ici une soeur avec laquelle je pourrais me marier. Je vais quitter celle-là et me marier avec celle-ci.” Oh non! Oh! que non! Votre vœu, c’est jusqu’à ce que la mort vous sépare, et il n’y a absolument rien d’autre qui vous permette de vous marier (dans la Bible) – jusqu’à la mort de votre conjoint. C’est vrai. C’est la seule chose qui le leur permette! Il n’est nulle part question de se remarier, sauf si le conjoint est mort. C’est tout. Voyez?
44        On ne peut pas La faire Se contredire. Alors, lisez les versets qui précèdent et ceux qui suivent, et là vous saisirez ce qu’il est en train de dire. Donc, ceci veut dire, là, non pas... Voyez :
Est-ce que ceci veut dire que le frère ou la soeur sont libres de se remarier?
45        Non monsieur. Voyez, ça, il l’avait d’abord expliqué. Voyez :
À ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari
(si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari)... (Voyez?)
46        On ne trouve pas de telles choses, jamais : un croyant qui se serait réconcilié au fait de se remarier de nouveau, alors qu’on avait un conjoint vivant.
            Maintenant, en voici une autre. La deuxième, la voici :
170. Quelle sorte de corps auront les méchants à la dernière résurrection, au Jugement du grand Trône Blanc?
47        Le pécheur ressuscitera, à la résurrection, pour être jugé dans le corps dans lequel il a commis le péché. Voyez? Il devra comparaître en Jugement, à la résurrection.
48        Une résurrection, ce n’est pas un remplacement, c’est de “ramener ce qui était descendu dans la tombe”. Lorsque Jésus est ressuscité des morts, Il était ce même corps qui était descendu dans la tombe, Il est ressuscité dans la même sorte de corps. Nous ressuscitons dans le même corps que celui dans lequel nous descendons dans la tombe; c’est une résurrection, pas un remplacement.
49        Or, la Bible dit que le... que nous serons jugés selon les péchés que nous avons commis, étant dans notre corps. Et, lorsque le méchant ressuscitera, il sera jugé dans le corps même dans lequel il a péché, même chose.
171. “Adam connut sa femme Ève; et” (conjonction) “elle conçut, et enfanta Caïn.” Je crois tout ce que vous enseignez, mais j’ai... puis-je... Comment puis-je répondre à quelqu’un qui–qui dit qu’elle n’a pas conçu après qu’Adam la connut, à cause de la conjonction “et”. “Adam connut sa femme; et elle conçut, et enfanta Caïn.”
50        Maintenant, nous les adultes, nous savons ce que “connut” veut dire. Maintenant, la question porte sur la conjonction. Bon, si vous observez, mes amis, voyez, vous–vous ne pouvez tout simplement pas faire dire à la Bible une chose à un certain endroit, et puis quelque chose, quelque chose d’autre. Il faut qu’Elle dise la même chose tout le temps. Et si vous Lui faites dire une chose ici et quelque chose d’autre là-bas, alors votre interprétation est fausse. Voyez? Vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez pas affirmer qu’Ève a été séduite par le serpent, et ensuite la retrouver ailleurs séduite de nouveau. Voyez? Et la première fois qu’elle a été séduite, c’est là qu’elle a conçu. Vous ne pouvez pas conclure qu’elle a été séduite deux fois.
51        Pour ce qui est de vos conjonctions, permettez-moi de vous montrer ce qu’il en est. En lisant la Bible, il faut savoir situer vos conjonctions. La conjonction sert à joindre les éléments de votre phrase. Voyez? Maintenant observez ceci. Maintenant, dans Genèse 1.26, observez cette conjonction, ensuite expliquez ça, et après, moi je vous dirai comment il... le moment où Adam connut sa femme. Genèse, chapitre 1, à partir du verset 26. Maintenant écoutez bien. Dieu a produit Sa création, là, Dieu a fait produire à la terre les animaux rampants, et toutes ces choses que la terre a produites. Maintenant, au chapitre 26... au verset 26 du premier chapitre de la Genèse :
Et Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre–notre ressemblance,...qu’ils (l’homme)... (non pas que lui, mais “qu’ils”, voyez, au pluriel) dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur... (Vous voyez les “et, et, et” qui joignent les éléments?) ...sur la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre.
Et Dieu créa l’homme à son image; il le créa à l’image de Dieu; il les créa mâle et femelle (homme et femme, les deux).
Et Dieu les bénit après Sa création, alors, et...leur dit : Fructifiez, et (et) multipliez, et remplissez la terre et l’assujettissez,...
52        Conjonction après conjonction indiquant... L’homme doit multiplier. Et, après avoir multiplié, ensuite assujettir la terre; ça, c’est tout là-bas, dans le Millénium. Voyez? Très bien : “Assujettissez la terre.” Très bien :
...et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre.
53        Donc, Dieu a créé l’homme à Son image, a créé, leur a donné à eux (l’homme) de dominer sur toute la terre, de l’assujettir et tout, et leur a donné de faire ça, et de dominer sur les poissons de la... et tout ce qu’Il a fait. Ensuite, nous voyons, dans Genèse 2.7... Écoutez ceci. Après que Dieu avait déjà fait la terre, avait déjà créé l’homme, lui avait déjà donné de dominer sur la terre, lui avait déjà donné tout ce qui est en sa possession, Dieu les avait créés, leur avait dit de se multi-... de multiplier et de remplir la terre, et toutes ces choses, et, après sept autres versets qui présentent les choses qu’Il avait achevées, les cieux et la terre, et tout : “Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol.” “Et!” Le voici (“et”, une conjonction) en train de faire un homme qu’Il a déjà fait précédemment. Voyez? En train de faire un homme :
Et... (jonction des éléments de Sa phrase) ...Dieu forma l’homme de la poussière du sol, et souffla (une respiration) dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante.
54        Maintenant, pensez-y! Après qu’Il avait déjà fait l’homme (femmes et hommes) dans Genèse 1.26 à 28, qu’Il avait fait l’homme à Son image, qu’Il l’avait créé et lui avait donné, assujetti les règnes et lui avait donné tous ces pouvoirs et tout, et pourtant Il n’avait encore jamais créé cet homme.
55        Voyez, Satan avait déjà séduit Ève. Bien sûr, Adam la connut, mais elle avait déjà été séduite. En effet, puisque juste ici, il... lorsqu’ils, avant qu’ils soient... Lorsqu’ils allaient être jugés, Il a dit, et, Dieu les a réunis et a dit : “Qui a fait ça?” Il leur a posé la question.
            Adam a dit : “La femme que Tu m’as donnée.”
            Et la femme a dit : “Le serpent m’a séduite.”
56        Et Dieu a prononcé une malédiction sur eux, et toutes ces choses. Et ensuite Adam connut sa femme, voyez, après qu’elle avait déjà été séduite et était devenue enceinte. Au même titre que Dieu avait fait l’homme tout là-bas, dans Genèse 1.26, et pourtant, il n’avait pas encore été formé. Voyez? Très bien.
57        Maintenant observez, prenons plus loin, ici, et lisons aussi ceci :
Et l’homme appela sa femme... Ève, parce qu’elle était la mère de tous les êtres vivants, de tous... ou, la mère de tous les vivants. Il a appelé sa femme... a appelé cette femme sa femme, parce qu’elle était... ou, femme, parce qu’elle était... de tous les êtres vivants.
Et l’Éternel... fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, pour les couvrir.
58        Maintenant, maintenant remarquez, dans Genèse, là encore, 1.21, Dieu avait créé les baleines de la mer. Il avait tout fait, et Il avait fait la création, avait fait l’homme à Son image. Il avait fait l’homme, non pas “un” homme, l’homme dans sa totalité, tous les hommes à Son image. Voyez? Et Il les créa à l’image de Dieu; Il le créa mâle et femelle, les deux, comme ça.
59        Et maintenant nous voyons qu’ici, de nouveau, après qu’Il avait fait l’homme à Son image, après qu’Il l’avait créé là mâle et femelle, ici Il fait l’homme de la poussière de la terre.
60        Et là, après avoir fait ça, après qu’Il l’avait déjà fait mâle et femelle, Le voici qui vient là faire pour l’homme une femme, après qu’Il avait déjà fait l’homme auparavant. Voyez?
61        Voyez, votre conjonction, elle joint les éléments de cette phrase-là. Au même titre qu’il est dit ici, bon, “Dieu créa l’homme à Son image, Il le créa à Sa ressemblance”, Dieu exprime là ce qu’Il avait dans Ses pensées, dans Son esprit. C’est ici qu’Il est réellement passé à l’acte.
62        Jésus était l’Agneau immolé dès la fondation du monde; ce n’est que quatre mille ans plus tard qu’Il a été immolé. Voyez?
63        Donc, le serpent avait séduit Ève. Ça, véritablement. Ensuite, après que le jugement a été prononcé, ensuite, Adam connut sa femme. Et ensuite elle conçut et enfanta un fils : Caïn. Vous saisissez? Voyez, la conjonction ne fait que présenter la succession de ce qu’Adam a fait, non pas ce qui s’était fait avant Adam.
64        Et regardez bien, si vous aimeriez aller jusqu’au bout de cela, arriver à cette importante déclaration, là, je crois qu’on va la trouver ici, dans... et, ici, au chapitre 4, je crois.
Et l’homme connut... sa femme; et elle conçut, et enfanta Caïn; et (une conjonction) elle dit : J’ai acquis un homme avec l’Éternel. [version Darby]
65        Alors, d’après cela, ce n’était pas le fils d’Adam, en fait, c’était le fils de Dieu. Voyez? Voyez? Si vous voulez situer votre conjonction là où elle se trouve, voyez (là encore “et”) : “J’ai acquis un homme avec Dieu.” Voilà qu’elle dit que c’est Dieu qui lui a donné cet être discriminant appelé Caïn. D’où est-ce que cette ressource, de toute cette infamie, cette dépravation et ces choses qui se trouvaient en Caïn – ce serait venu de Dieu? Impossible! Voyez? Elle avait été séduite par le serpent, et le serpent... elle était déjà enceinte. Ensuite Adam la connut, bien sûr que oui, il est allé vivre maritalement avec elle, mais elle était déjà enceinte de cet enfant.
66        Et alors, quand finalement, le fils d’Adam est né, lui, c’était une personne docile, gentille, humble, douce, comme Adam.
67        Mais cet individu-là, d’où est-ce que ce pur mensonge, d’où est-ce que ce péché est venu? D’où est-ce que cet individu, Caïn, ce meurtrier? Et la Bible dit que “le diable est un meurtrier”. D’où est-ce que ce mensonge est venu? (Le diable est le père du mensonge; il est menteur et le père du mensonge.) Il fallait obligatoirement que cela vienne d’une ressource autre que Dieu. Donc, Caïn était l’être mauvais, et son père était Satan; et c’est lui qui a engendré cet être mauvais.
            Après quoi, évidemment, Adam connut sa femme, bien sûr.
68        Et, oui, peut-être, si on disait, par exemple, je pourrais dire, en me prenant comme exemple : bon, eh bien, Rébecca est née, et au bout d’un certain temps, il y a eu...
69        Un jour, je lisais l’histoire de Joseph, et j’étais vraiment transporté de joie par l’histoire de Joseph. Je suis allé dans la petite penderie, et je me suis agenouillé, là-bas, à Minneapolis, j’ai dit : “Seigneur Dieu, combien je Te remercie pour un homme comme Joseph!” Et je me suis dit : “Si je... J’aurais dû donner à Billy Paul le nom de ‘Joseph’, le même nom que cet homme d’un caractère si noble.” Il n’y a absolument rien à lui reprocher, nulle part dans la Bible, c’est un type parfait de Christ, en tous points. Je me suis dit : “J’aimerais tant...” J’ai dit : “Oh, si j’avais un garçon, je lui donnerais le nom de ‘Joseph’.”
70        Et au même moment, cette Lumière est entrée dans le bâtiment, Elle est venue et a dit : “Tu auras un fils, et tu l’appelleras du nom de ‘Joseph’.”
71        J’ai connu ma femme, bien sûr, elle a enfanté Sara. Ensuite j’ai connu ma femme, et elle a enfanté Joseph. Vous voyez ce que je veux dire? Voyez, ça n’avait rien à voir avec le premier enfant. La promesse de Dieu, c’était “Joseph”, Sara est arrivée dans l’intervalle. Je n’applique pas à Sara une situation fâcheuse comme celle-là, mais c’est seulement pour vous montrer ce que je–ce que je veux dire. Voyez, c’est que... Sara aussi, elle a été envoyée par Dieu. Et donc, ça, nous le savons.
72  Bon, mais, vous voyez, Dieu, quand Il a prononcé le jugement sur Adam et Ève, elle avait déjà commis ce péché avant, pour qu’Il puisse prononcer ce jugement. Et, écoutez, avez-vous déjà appris ça, que le premier enfant qui est né dans ce monde, il “est né dans le péché, a été enfanté dans l’iniquité, est venu au monde en disant des mensonges”? Le tout premier enfant qui est né, il est né comme ça, parce que...
73        Vous dites : “Mais Adam et Ève?” Eux, ils ne sont pas nés. Ils ont été créés. Voyez?
74        Mais le premier enfant qui est arrivé, il est né dans le péché, alors ça ne peut être que cette lignée-là. “L’homme né de la femme, sa vie est courte, sans cesse agitée.” Il est né dans le péché. C’est pour cette raison qu’il doit renaître, de nouveau, voyez, par l’Esprit; non pas par une pensée spirituelle, mais par une Naissance spirituelle, voyez, qui le régénère, fait de lui une nouvelle créature. Le premier homme qui est né, il est né dans le péché.
75        Alors il fallait que Quelqu’un vienne, sans le sexe. Or si, au départ, ce n’était pas le sexe, alors, pourquoi est-ce qu’il leur a fallu avoir Quelqu’un qui vienne, dans un être sexué, racheter toute la race humaine? Pourquoi est-ce qu’Il n’a pas simplement fait descendre quelqu’un des corridors de là-haut, en disant : “Voici le Juste, qui pense correctement”? Cela devait venir à travers un être sexué, venir à travers la femme, parce que c’était de là que c’était venu au départ. C’est à travers un être sexué qu’est venue l’injustice; et c’est à travers un être sexué qu’est venue la Justice. Voyez? Dieu, sans adultère, sans désir sexuel, a engendré Jésus-Christ, par une conception immaculée, en couvrant Marie de Son ombre et en créant en elle ce bébé, qui est venu dans un être sexué. Et grâce à cela, Son Sang sacré a racheté toute la race humaine déchue. Voyez? Donc, ça ne peut être que ça, il n’y a aucun autre moyen.
76        Tout homme né de la femme est voué à la mort, il est mort dès sa naissance. C’est vrai.
77        C’est pour ça que je parlais l’autre jour de cette assurance bénie que nous avons maintenant.
78        Quand Israël... N’est-ce... Je dis tant de choses qui n’ont pas d’importance, mais parfois le Seigneur me donne quelque chose, et là je suis carrément transporté de joie. Alors, quand Il m’a donné ça, ça m’a transporté de joie, plus que tout ce qui m’a été donné depuis des années. Quand Il m’a donné ça, l’autre jour, quand j’ai vu qu’Israël, esclave, n’avait pas de patrie, les enfants de Dieu. On leur jetait du pain moisi, tout ce qu’on voulait! Oh, ils désiraient tant avoir une patrie où ils pourraient vivre en paix, gagner leur vie à la sueur de leur front!
79        Et un jour, voilà un prophète qui sort du désert, conduit par une Colonne de Feu, et il leur parle d’un pays promis. Personne n’y avait jamais été – ils ne savaient rien à ce sujet. Mais c’était une promesse. Et sur ce, ils ont cru, et ils ont suivi ce prophète, jusqu’à ce qu’ils arrivent près du pays promis.
80        Alors un témoin appelé Josué, ce qui signifie “Jéhovah-sauveur”, a traversé le Jourdain et est entré dans ce pays, et il est revenu en apportant la preuve que ce pays était exactement tel que le prophète l’avait dit par la Parole de Dieu. Ils avaient une grappe de raisin qu’on n’avait pu porter qu’à deux hommes, et ils allaient pouvoir goûter au fruit même du pays. Personne ne savait que ce pays était là, ils y croyaient, c’est tout. Ils sont partis par la foi, et ils y croyaient.
81        Une fois qu’ils ont hérité de leur pays, alors, oh, qu’ils étaient heureux! Chacun pouvait vivre en paix, il pouvait avoir son petit jardin, avoir ses enfants et tout. Mais malgré tout, la vieillesse finissait par avoir le dessus, la mort le coinçait et l’emportait.
82        Alors, des corridors du ciel, à travers une femme, est arrivé un autre grand Guerrier, le plus grand de tous, Dieu Lui-même manifesté en chair, Jésus-Christ. Et Il a dit à Israël qu’ils avaient été un grand peuple, oui, mais qu’ils s’étaient trouvés confrontés à la mort, et Il a dit : “Mais Moi, Je vous parle d’un autre pays. Il y a plusieurs demeures dans la Maison de Mon Père. Si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit. Vous êtes heureux dans votre pays, vous avez vos maisons, vous avez vos enfants. Mais là vous vous portez en terre les uns les autres, et il semble que ce soit la fin.”
83        Job a vu cela, il a dit : “Si un arbre meurt, il revit. Mais l’homme se couche et il expire; où est-il? Ses fils viennent l’honorer, et il l’ignore. Oh, si Tu voulais me cacher dans la tombe, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que Ta colère soit passée!” Il a dit : “Si un homme meurt, revivra-t-il?”
84        Quatre mille ans auparavant, déjà ils cherchaient quelque chose au-delà de la tombe. Toutes les grandes choses que Dieu leur avait données jusque-là, une maison, une famille, des enfants, une église et tout, et des prophètes, et de grands hommes – mais malgré tout, chacun mourait et descendait dans la tombe. Mais en voici Un qui dit : “Il y a plusieurs demeures dans la Maison de Mon Père, et J’irai vous préparer une place.” Comme Josué, Il a fait face à Son Kadès-Barnéa.
85        Quand Israël est arrivé à Kadès-Barnéa. Et Kadès était le tribunal du monde, à cette époque-là : sept sources, issues d’une grande source principale, signifiaient le jugement, comme la Maison de Dieu avec les Églises qui En sont issues. Et Josué est parti de Kadès-Barnéa, il a traversé et est entré dans le pays promis, afin de rapporter la preuve.
86        Or, Jésus a fait face à Son Kadès à Lui. Qu’est-ce que c’était? Le tribunal! Où ça? Au Calvaire, où Dieu L’a jugé pour les péchés du monde. Qu’est-ce qu’ils ont fait? Il a fait face à la mort, le jugement rendu par Dieu. Afin de réconcilier les pécheurs avec Dieu, Il a subi cette mort et Il a traversé le fleuve, le Jourdain (la mort). Ils L’ont enseveli.
87        Il est mort, à tel point que la lune et les étoiles ont été couvertes de honte. Il est mort, à tel point que la terre a fait une dépression nerveuse. Elle a été tellement ébranlée que les rochers se sont détachés des montagnes. Elle a été tellement ébranlée que les étoiles ont refusé de briller, que la lune a refusé de briller, et que le soleil s’est couché au milieu du jour. Il est mort! Il était tellement mort qu’un Romain Lui a enfoncé dans le cœur une lance de dix livres [quatre kilos et demi] qui Lui a transpercé le cœur : de l’eau et du Sang. Il était mort! Il a traversé le Jourdain. Ils L’ont mis dans la tombe, et ils ont roulé une–une pierre devant, il a fallu cent hommes pour le faire. Il était mort! Ils ont appliqué un sceau romain là-dessus.
88        Mais le matin de Pâques, après avoir traversé le Jourdain, Il est revenu et a dit : “Je suis Celui qui était mort, et Je suis de nouveau vivant, aux siècles des siècles!”
            Quelques-uns ont dit : “Nous voyons un esprit.”
89Il a dit : “Touchez-moi. Un esprit a-t-il de la chair et des os comme Moi?” Il a dit : “Avez-vous quelque chose à manger? Apportez-Moi quelque chose.” Et ils Lui ont donné du poisson et du pain. Et Il a mangé ça. Il était un homme!
90        Il était quoi? En train de rapporter la preuve qu’il y a bien un Pays où nous irons. Il a fait quoi? Il a, comme Josué, Il a rapporté la preuve de Cela. Il a dit : “Maintenant, si vous voulez recevoir la preuve de Cela, ‘repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés, et vous recevrez le Saint-Esprit’. C’est ça la preuve, qui M’a ressuscité. Je vous donnerai le Gage de votre héritage.” Et alors, qu’est-il arrivé? Le Jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est venu sur le croyant.
91        Maintenant nous, qu’est-ce que nous faisons? Nous confessons nos péchés, nous nous reconnaissons comme morts, ensevelis avec Lui par le baptême, ressuscités avec Lui par Sa résurrection. En vue de quoi? “D’être assis dans les lieux Célestes avec Lui.” C’est là que nous sommes ce soir : nous sommes assis (non pas physiquement) spirituellement, nos esprits, nos pensées, nos âmes sont bien au-dessus des soucis du monde en ce moment. Nous sommes quoi? “Dans les lieux Célestes en Jésus-Christ.” Comment Y entrons-nous? “Par un seul Esprit,” I Corinthiens, chapitre 12, “par un seul Esprit, nous avons tous été baptisés, par le Saint-Esprit, pour former un seul Corps de croyants.” Le Royaume mystique de Dieu!
92        Une fois entrés, nous regardons en arrière et nous voyons qu’autrefois nous mentions, nous volions, nous trichions, nous fumions, nous faisions des choses mauvaises. Nous sommes ressuscités de là. Nous sommes dans les lieux Célestes. Qu’est-ce? La preuve qu’un jour nous aurons un corps semblable à Son corps glorieux. C’est la preuve même de la résurrection, puisque, potentiellement, nous sommes déjà ressuscités avec Lui, potentiellement, nous sommes déjà morts.
93        Le William Branham qui vivait autrefois n’est plus vivant, il y a trente et quelques années qu’il est mort, maintenant il est une nouvelle créature. Le Orman Neville qui vivait autrefois n’est plus vivant, lui est mort bien des années avant, voici, il est une nouvelle créature. Orman Neville est mort, celui qui–qui participait aux courses de chevaux, qui jouait à des jeux d’argent, ou, quoi qu’il ait été, cet homme qui vivait autrefois est mort. Je ne sais pas, Frère Neville n’était pas ça; mais quoi qu’il ait été, il est coupable de tout : “Se rendre coupable de la plus petite chose, c’est se rendre coupable de tout.” Quoi que vous ayez été, vous êtes un pécheur, c’est ça que vous êtes.
94        Et vous êtes morts, parce que vous aimez les choses du monde. Et tant que vous aimez encore le monde, peu importe combien vous confessez être ici, en haut, vous n’y êtes pas, vous êtes encore là, en bas. “Celui qui aime le monde, ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est pas encore entré en lui.”
95        Mais, une fois que vous vous élevez au-dessus de cela, vers les choses Célestes, alors affectionnez-vous aux choses d’en haut, puisque vous êtes ressuscités avec Christ, et que vous êtes maintenant assis ensemble dans les lieux Célestes. Reposez-vous, avec l’assurance que rien ne peut vous faire de mal, rien du tout. Même la mort elle-même n’a aucun... ne peut rien vous faire. Vous êtes déjà ancrés en Christ. L’assurance, le Gage, l’acompte, a été rapporté, déjà, et vous L’avez accepté. Qu’est-ce que vous avez fait? Par une résurrection, vous êtes ressuscités avec Lui.
96        Regardez où j’étais autrefois. Maintenant je suis au-dessus de cela. Pourquoi? C’est que, par Sa grâce, Il m’a élevé, et me voici maintenant assis dans les lieux Célestes en Christ. Oh! la la! Voilà. Alors la Bible devient un Livre nouveau. Alors vous La lisez par des yeux spirituels, et par une intelligence spirituelle. Alors vous voyez les noms, et les pronoms, et, alors vous voyez les jonctions... et, je veux dire, les conjonctions, et tout, dans la Bible.
97        Oh, là où Elle dit... Ils disent : “Elle Se contredit”; vous êtes ici, en bas, en train de lire. Montez ici et lisez-La, Elle est totalement différente à ce moment-là. Vous voyez? C’est vrai. Bien sûr. Bien sûr, le sens En est tout nouveau quand vous La lisez par l’Esprit. Oui.
            Cette autre question, en réalité, ce n’est pas une question, ça dit seulement :
172. J’ai vécu dans le péché pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que je trouve le Seigneur. S’il vous plaît, Frère Branham, j’ai péché de nouveau, et je ne suis pas digne de me présenter devant vous dans ce lieu saint. S’il vous plaît, dites-moi si je peux être de nouveau rétabli entièrement. S’il vous plaît, aidez-moi, Frère Branham, j’ai un démon en moi. Aidez-moi! Voulez-vous m’imposer les mains et me rétablir de nouveau?
98        Bon, il y a une question, je ne l’avais pas remarquée quand je l’ai lue tout à l’heure. Il y a une question. Alors, si cette personne est présente... Je vais juste vous la lire :
J’ai vécu–j’ai vécu dans le péché pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que je trouve le Seigneur. S’il vous plaît, Frère Branham... (Voyez?) ...j’ai péché de nouveau, et je ne suis pas digne de me présenter devant vous dans ce lieu saint. S’il vous plaît, dites-moi si je peux être de nouveau rétabli entièrement. Oui.
99        Vous ne vous êtes pas enfoncé dans le péché (mon ami) à un point tel, aux yeux de Dieu, que vous ne puissiez pas être rétabli. Si vous vous étiez enfoncé dans le péché à un point tel que vous ne puissiez pas être rétabli, vous ne voudriez jamais être rétabli. Voyez? Voyez? Mais tant qu’il y a Quelque Chose qui parle à votre cœur, c’est que vous êtes encore en état d’être rétabli.
100      “Se rendre coupable de la plus petite chose, c’est se rendre coupable de tout.” J’ai péché bien des fois – tous les jours, chacun de nous, nous faisons des choses que nous ne voulons pas faire.
101      C’est ce qu’il y a dans notre cœur... Vous ne voulez pas être comme ça, sinon vous n’auriez pas posé cette question. Voyez? C’est justement là une preuve que Dieu traite encore avec vous. (Vous souffrez probablement de nervosité, c’est probablement Satan qui vous dit que vous ne pouvez pas être rétabli. Il ment, bien sûr qu’il ment.) Parce que, regardez : s’il y a une profondeur qui appelle, il faut obligatoirement qu’il y ait une Profondeur pour répondre à cet appel. Si on a faim de Quelque Chose, il faut obligatoirement que ce Quelque Chose se trouve quelque part, sinon on n’aurait pas faim de Cela. Voyez?
102      Comme je l’ai dit souvent. Avant qu’un poisson ait une nageoire sur le dos, il fallait d’abord qu’il y ait de l’eau où il puisse nager, sinon il n’aurait pas eu de nageoire. Avant qu’un arbre puisse pousser en terre, il fallait d’abord qu’il y ait une terre, avant qu’il y ait l’arbre – en effet, il fallait d’abord qu’il y ait la terre, pour que l’arbre puisse y pousser.
103      Or, avant qu’il puisse y avoir une création, il faut qu’il y ait un Créateur, qui crée cette création. Vous voyez ce que je veux dire? Maintenant, tant que vous avez ce désir et cette faim de revenir à Dieu, c’est qu’il y a quelque part un Dieu qui vous appelle, voyez, sinon vous n’auriez pas faim. Il y a un Créateur!
104      Maintenant, si vous... Il y a un point que vous pouvez franchir, et c’est là un point de non-retour, mais quand vous en arrivez là, vous êtes tout en bas de nouveau, dans le même état qu’avant. Ce qui prouve que vous, vous êtes déchu de la grâce, c’est tout. Rétrograder, ce n’est pas être perdu. Je voudrais que quelqu’un m’indique un endroit où il est dit que rétrograder, c’est être perdu, et prouve cela face à la Bible. Le rétrograde n’est pas perdu, il n’est plus en communion, c’est tout.
105      Israël a rétrogradé, mais ils n’ont jamais perdu leur alliance, ils ont perdu leurs–leurs louanges et leur joie.
106      David a perdu la joie de son salut, quand il a pris Bath-Schéba, la femme d’Urie, mais il n’a jamais perdu son salut. Il n’a jamais dit “rends-moi mon salut”, il a dit : “Rends-moi la joie de mon salut.”
107      Oh, il y a tant de légalisme aujourd’hui, là : “ne prends pas, ne goûte pas”. On ne fait pas les choses parce que c’est une loi.
108      Ce soir, je ne suis pas venu ici à l’église parce que c’est une loi. Je me sens fatigué, je–je–j’ai été tendu, je suis troublé, je m’interroge sur quelque chose qui est là, devant moi, mon cœur brûle, au point même que j’ai le cœur qui palpite. J’ai une crampe, une douleur, à cette minute même, qui m’élance constamment, de haut en bas, ici. Faible, tendu, tremblant; je serre, ici, j’applique une pression : j’ai les orteils crispés dans mes souliers. Venir ici, c’est la dernière chose que j’avais envie de faire. Alors, pourquoi suis-je venu? Parce que j’aime Dieu. À la vie à la mort, je dois me tenir ici pour Lui. Ce n’est pas parce que je suis obligé de le faire. Lui, ça Lui serait égal, que j’y sois ou pas. Je, si je mourais, j’irais au Ciel quand même. Mais je viens parce que je L’aime. Vous servez Dieu parce que vous L’aimez, pas parce que vous êtes obligés de le faire. Parce que vous L’aimez assez pour ça!
109      Je ne suis pas fidèle à mon épouse parce que je crains qu’elle divorce d’avec moi. Je lui suis fidèle parce que je l’aime : il n’y a aucune autre femme au monde, il n’y a qu’elle. C’est pour cette raison que je lui suis fidèle. Ce n’est pas parce que... Si j’avais fait une erreur, et qu’on croyait que j’avais fait quelque chose de mal, je viendrais à elle, je dirais : “Méda, chérie, je ne voulais pas faire ça.” Elle me le pardonnerait, je sais qu’elle me le pardonnerait. Je lui pardonnerais; je l’aime. Mais, je–je lui pardonnerais; elle me pardonnerait. Mais je ne le ferais pour rien au monde, je l’aime trop pour faire ça. Ce n’est pas parce que je pense qu’elle ne me pardonnerait pas, mais c’est tout simplement parce que je l’aime trop pour faire ça, voilà. Et tant que je l’aime comme ça, je ne le ferai jamais; et si elle a pour moi le genre d’amour qu’il faut, elle ne le fera pas non plus.
110      Et vous aimez le Seigneur de tout votre cœur, vous n’avez pas à vous inquiéter de ces choses. Si vous faites une erreur, vous ne péchez pas volontairement, vous avez fait quelque chose de mal, c’est tout. Voyez, vous avez dérapé. C’est vrai, vous étiez en communion, ici en haut, et vous êtes redescendu dans la gadoue, ici en bas.
111      Mais qu’est-ce qu’il y a? C’est comme un–un aigle. Une fois, j’ai vu, ici au zoo de Cincinnati, je suis allé là-bas, j’avais emmené Sara. De tout ce que j’ai vu, s’il y a quelque chose qui me fait de la peine, c’est bien de voir quelque chose qui est enfermé dans une cage.
112      Je ne supporte pas de voir quelque chose dans une cage, même les petits oiseaux. Et je sais que vous, les femmes, vous avez ces petits oiseaux, vous les laissez sortir.
113      Quand j’étais un jeune garçon, j’avais coutume de dire : “Si jamais j’en ai l’occasion, quand je serai devenu un homme, je vais me glisser dans chaque maison et libérer ces pauvres petits.” Oui monsieur. Je disais... Perchés là, sous un soleil brûlant, ils font “hâh, hâh, hâh”, et la femme est là-derrière, sur la véranda, quelque part, en train de fumer une cigarette, et ce pauvre petit oiseau est là, en train de griller. Il ne peut rien faire, il est forcé de rester là. Et il n’est pas né pour ça! Je me disais : “Oh! la la! si je pouvais me faufiler là-bas et le faire sortir, il ne resterait pas là-bas longtemps.” Voyez?
114      J’ai horreur de voir quelque chose qui est enfermé. J’ai horreur de voir un homme qui se dit Chrétien, et qui a été enfermé par le credo quelconque d’une église : “Je ne peux pas dire : ‘Amen.’ Je–je ne peux pas croire à Cela. Le pasteur dit : ‘Ne croyez pas Cela.’” Oh, miséricorde! Vous êtes nés libres.
115      Et que dire d’un grand aigle? C’est un oiseau du ciel. Il vit très haut, au-dessus des nuages. C’est là qu’il va le matin. Très haut, tellement haut que rien ne peut le suivre! Aucun autre oiseau. Celui-ci se désintégrerait dans les airs s’il essayait de le suivre. C’est un oiseau conçu d’une manière spéciale.
116      Et là, quelqu’un l’avait attrapé dans un piège de fabrication humaine, il avait attrapé ce grand aigle et l’avait mis dans une cage. Et le pauvre, je l’ai regardé et j’avais le cœur qui brûlait. Il regardait de ce côté, comme ça, et il ne savait pas comment sortir de cette cage. Il ne faisait qu’aller de ce côté, là, il–il savait prendre son vol, et il se mettait à battre des ailes. Voilà, c’était parti, et là il se cognait la tête contre les barreaux, et le choc faisait voler les plumes de son bras, les plumes de ses ailes, ici, et partout sur sa tête, au point que ça saignait. Il frappait ces barreaux avec une telle force que la violence du coup le projetait sur son dos. Il restait étendu là, en roulant des yeux épuisés, il regardait vers le ciel : “Ma place, c’est là-bas. Ma maison, c’est là-bas. Je suis né pour être là-bas. Mais, regarde, entre moi et là, il y a une cage. Eh bien, je ne sais pas quoi faire d’autre, je passe à l’attaque, me voici”, et “bang”, il y allait encore.
117      Je me suis dit : “Oh! la la! mais c’est terrible, ça! Je voudrais bien qu’ils me le vendent. Je serais prêt à mettre ma Ford en gage pour l’acheter, tu vois, rien que pour pouvoir le libérer.” Voyez? Oh, ça me faisait tant de peine, ce grand oiseau-là, le pauvre, qui se cognait les ailes... Je me suis dit : “C’est le spectacle le plus horrible que j’aie jamais vu.”
118      Non, je retire ça, le spectacle le plus horrible que j’aie jamais vu, c’est de voir un homme qui est né pour être un fils de Dieu, et qui a été enfermé dans un credo quelconque. Il regarde là-haut, et il voit un Dieu qu’il désire réellement servir, mais il ne peut pas le faire. On ne lui permet pas de le faire, voyez, il est enfermé. C’est une chose horrible.
119      Oui, oui, ma soeur, mon frère, quelle que soit la personne qui a écrit ceci, si vous êtes tombé ici, ça ne veut pas dire que vous êtes perdu. Vous êtes un aigle qui s’est retrouvé enfermé, c’est tout. Vous êtes en cage, ici en bas, dans le péché de nouveau. Vous ne voulez pas être là, c’est pour ça que vous regardez en haut. Vous voilà : “Oh, Frère Branham, un jour je vivais là-haut, y a-t-il un moyen d’y retourner?” Oui.
120      Ça me rappelle, un jour (oh, tout jeune) je me promenais là-derrière sur le domaine agricole, et il y avait... Quelqu’un avait attaché un vieux corbeau, pour l’empêcher d’aller dans le blé. Et le pauvre vieux, il était en train de mourir de faim. Je ne pouvais pas être méchant comme ça, faire une chose pareille. Il avait attaché le vieux corbeau par la patte, et le pauvre vieux avait mangé tout ce qu’il y avait autour de lui, il ne trouvait plus rien. Le cultivateur l’avait abandonné là. Et il était si maigre qu’il–qu’il n’arrivait même plus à se lever. C’est qu’il... Et les corbeaux volaient au-dessus de lui, ils disaient “crô, crô, crô”. Autrement dit, ils disaient : “Viens, Johnny le Corbeau! L’hiver arrive, partons vers le sud!” Mais il ne pouvait pas, il était attaché.
121      Alors, un jour, une certaine personne est passée par là et a vu ce pauvre vieux corbeau, il est donc allé vers lui, il l’a pris et l’a détaché, en disant : “Va, mon ami, tu es libre.” Voyez? Donc, voilà, il continuait à marcher autour.
122      Les corbeaux sont venus, ils criaient : “Viens, Johnny le Corbeau! Crô, crô, crô! Partons vers le sud, l’hiver arrive. Tu vas mourir de froid.”
123      S’il avait pu, en regardant vers eux, il aurait dit : “Je ne peux pas.” Voyez, il avait tellement l’habitude d’être attaché, voyez, qu’il se pensait toujours attaché.
124      Vous aussi, vous vous pensez peut-être attaché, mon frère, ma soeur, vous qui avez écrit cette question. Vous pensez peut-être que le diable vous a attaché là, en bas, mais il ment. Un jour un Homme est venu sur terre, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Il vous a détaché. N’allez pas croire ça; vous n’êtes pas obligé de rester en bas, non monsieur, vous êtes libre. C’est vrai. Il est mort à votre place, pour ôter vos péchés. Croyez simplement en Lui, battez des ailes et envolez-vous avec les autres. Ne restez pas dans cette fosse du diable. Non monsieur.
Bon. Voulez-vous m’imposer les mains pour me libérer de cela?
125      Chère soeur, ou cher frère, bien sûr, je veux bien vous imposer les mains, mais ce n’est pas ça qui vous libérerait. Ce qui vous libérerait, c’est que vous, c’est de comprendre que vous êtes déjà libre. Vous êtes déjà détaché. Vous n’avez pas à vous inquiéter de votre liberté, vous êtes déjà libre! C’est Jésus qui vous a rendu libre. Ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Vous êtes tout ce qu’il y a de plus libre. Vous n’avez pas à vous mettre sous aucun joug. Que je vous impose les mains, c’est seulement une tradition. On peut bien le faire. Ça, eh bien, je peux le faire, mais quand même, ce n’est pas ça qui vous libérerait, tant que vous n’accepterez pas ce que Lui, Il a fait pour vous; ça, c’est simplement moi qui dis : “Seigneur, je Le crois.”
126      Eh bien, vous, par la foi, posez simplement vos mains sur Lui, dites : “Seigneur, je Le crois”, hop, vous remonterez. C’est vrai, confessez vos péchés. Voyez : “Celui qui dissimule ses péchés ne prospère point, qui cache ses péchés, mais celui qui confesse ses péchés...” C’est là qu’on trouve la liberté et la justification, lorsqu’on est prêt à dire : “J’ai péché, j’ai tort.” C’est ce que vous avez dit, ici :
Je suis tombé, j’ai péché. Je suis fautif au plus haut point. Y a-t-il une possibilité pour moi d’être rétabli de nouveau?
127      Tout à fait! Dès l’instant où vous le désirez, cela montre que Dieu a fait descendre jusqu’à ce que vous ayez rejoint les autres aigles, partez à tire d’aile. C’est exact.
128      Oui, l’imposition des mains, c’est–c’est une chose formidable, j’y crois. Je crois à l’imposition des mains, oui, certainement. Mais ce n’est pas ça qui a de l’effet. J’aurais beau imposer les mains aux gens à longueur de semaine, mais ça ne servirait à rien, tant que vous n’accepterez pas ce que Christ a fait pour vous. D’imposer les mains, ce n’est que mon approbation, à moi. Ils imposaient les mains aux anciens. Ils faisaient ces choses en guise d’approbation devant Dieu, comme quoi ils y ajoutaient foi, ils y ajoutaient créance. Voyez? Parfois, comme certaines choses...
129      On me comprend tellement mal, tellement souvent. Je–j’ai... hier soir. Je cloche des deux côtés, et je–je ne sais vraiment pas quelle direction prendre. Moi-même, je–je n’arrive pas à me faire une opinion, je–je ne sais pas quoi faire. J’espère qu’il n’y a, assise ici, que l’église naturelle, ou plutôt, l’église spirituelle, je ne pense pas qu’ils enregistrent ceci, alors je vais simplement dire ce que j’ai envie de dire. Ils...
130      Je voulais vous parler un peu à cœur ouvert, alors voilà, je crois que je vais le faire. J’avais noté quelque chose ici, avec un passage de l’Écriture, au cas où... Si je ne le faisais pas, je me proposais de prêcher sur L’évangélisation au temps de la fin, ce en quoi consiste l’évangélisation au temps de la fin. Je vais peut-être garder ça pour un autre jour. J’aimerais vous ouvrir mon cœur, vous parler du fond du cœur.
131      Je n’arrive pas à me faire une opinion, je ne sais pas quelle direction prendre. Je désire vos prières. Ces petits encouragements ici, sur ces–sur ces choses, ce n’était que pour avoir l’occasion de vous parler pendant quelques minutes. Il y a quelque chose d’autre que je veux vous dire, voyez. Je me rends compte que nous sommes très proches de quelque chose. Maintenant, ne me comprenez pas mal, ne faites pas ça. Voyez?
132      Un homme est venu me voir l’autre jour, et là ça m’a vraiment fait de la peine. (Je me suis dit : “Pas possible, je n’ai pas été si peu rigoureux dans mes enseignements.” Voyez?) Il a dit : “Frère Branham, dans environ tant de jours, on doit m’opérer, dans quinze ou vingt jours.” Il a dit : “Pensez-vous que Jésus sera venu, que je n’aurai même pas besoin de subir cette opération?” Voyez? Voyez, vous comprenez mal. Ne faites pas ça! Voyez, ne faites pas ça. Il se peut que Jésus ne vienne pas avant cinq mille ans. Je ne sais pas. Il se peut qu’Il soit là ce soir même. Il se peut qu’Il vienne demain. Je ne sais pas quand Il va venir, personne d’autre ne le sait. Franchement, Lui-même ne le sait même pas. C’est ce qu’Il a dit. Personne ne le sait.
133      Mais savez-vous que Paul s’attendait chaque jour à Sa venue? Jean, dans l’île de Patmos, pensait qu’il verrait cela de son vivant. Irénée pensait qu’Il serait sûrement là à son époque. Tous les autres, Polycarpe, saint Martin, tout au long des âges. Luther pensait : “Sûrement que ça y est!” Wesley disait : “C’est l’heure!” Charles Finney, John Knox, Calvin, Spurgeon, tous, ils disaient : “C’est l’heure!” Billy Sunday, et ainsi de suite, jusqu’à aujourd’hui – tous : “C’est l’heure!”
134      Nous l’attendons. Nous ne savons pas à quel moment ce sera. Je prends par la foi que c’est maintenant, et je veux porter le flambeau bien haut. Et écoutez, je... Saisissez ceci comme il faut! Je veux vivre chaque instant de ma vie en m’attendant à ce qu’Il vienne l’instant d’après; par contre, je veux vaquer à mes occupations comme si ça n’allait être que dans dix mille ans. Je veux continuer à semer les semences, à récolter la moisson. Je veux prêcher l’Évangile, vaquer à mes occupations, comme je l’ai toujours fait. Continuer comme ça, tout en levant les yeux, en veillant; en ramenant la faux de... en récoltant les gerbes, le grain. Et l’année suivante, je vais encore ensemencer, pour avoir ma récolte : “Seigneur, je croyais que Tu serais là l’année dernière, mais sinon, alors Tu viendras peut-être cette année. Donc, je vais ensemencer, pour avoir ma récolte, pour pouvoir élever mes enfants. Si Tu tardes, ils auront quelque chose à manger; sinon, je serai là, à T’attendre.” Voilà, voyez, vaquez à vos occupations comme d’habitude.
135      Si je croyais qu’Il allait venir demain matin, ce soir je prêcherais ce même message que je suis en train de prêcher en ce moment. Si je croyais qu’Il allait venir demain matin, je n’irais pas vendre ma voiture, je n’irais pas faire ceci, cela ou autre chose. Je poursuivrais mon train-train habituel, parce qu’à chaque instant je guette Sa venue. En effet, il se pourrait qu’Il vienne vous chercher, vous seul, il se pourrait que votre heure soit venue, c’est peut-être ce soir. Peut-être que ce soir, mon heure est venue. Je ne sais pas. Mais il y aura une heure qui sera la nôtre.
136      D’ailleurs, qu’est-ce que ça change que je sois en vie ici, ou que je sois enterré là-bas? Car, si la peine de mort a déjà été expiée pour moi, je serai là-bas avant tout homme qui est en vie. C’est vrai. “Voici ce que je vous déclare,” II Thessaloniciens, chapitre 5, “voici ce que je vous déclare, par les Commandements du Seigneur. Nous les vivants, restés pour l’Avènement du Seigneur, nous ne ferons pas obstacle, ou ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Car la trompette de Dieu sonnera, et les morts en Christ ressusciteront premièrement”, le privilège de ceux qui sont morts, ils ressusciteront premièrement. Voilà ce qui nous indiquera que c’est tout proche, voyez. “Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons changés en un instant, en un clin d’œil, et nous serons tous ensemble enlevés avec eux, à la rencontre du Seigneur dans les airs.”
137      Alors, qu’est-ce que ça change, que je sois mort du temps de Noé, que je sois mort du temps d’Abraham, que je sois mort du temps des apôtres, que je sois mort il y a deux semaines, ou maintenant même? Qu’est-ce que ça changerait? J’y serai en un instant, en un clin d’œil; je ne fais que me reposer jusqu’à ce moment-là.
138      Or, le rassemblement se fera auprès du Seigneur. Comme Jacob, au chapitre 49, l’a dit : “Lorsque viendra le Schilo, et que le rassemblement se fera auprès de Lui. Le bâton souverain ne s’éloignera pas, jusqu’à ce que... de ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo,” il parlait de Juda, “et le rassemblement se fera auprès de Lui.”
139      Maintenant, tant de gens s’attendent à ce qu’une église, un grand groupe de gens, soient tous ensemble enlevés, une église, une dénomination, un credo, quelque chose du genre qui serait enlevé. Ce n’est pas ça. Ce n’est pas ça du tout.
140      Le rassemblement des gens, lorsque Dieu lancera l’appel pour rassembler Son troupeau, Il prendra peut-être deux personnes à Jeffersonville, deux personnes dans l’Indiana, deux personnes dans le Kentucky, deux personnes dans le Mississippi. C’est exactement ce qu’Il a dit; pas en ces termes-là, mais Il a dit : “De deux personnes qui seront dans un champ,” là où il fait jour, “J’en prendrai une et J’en laisserai une. De deux personnes qui seront au lit,” de l’autre côté de la terre, il fait nuit, “J’en prendrai une et J’en laisserai une.” Voyez?
141      Le rassemblement des gens ne sera pas une affaire de clan, d’un certain groupe, ici. Ce sera un rassemblement, une résurrection universelle, et l’Enlèvement aura lieu de la même manière. En effet, car Il a dit : “Alors que l’une s’était endormie à cette veille-ci, l’autre à cette veille-là, l’autre à... et ainsi de suite, jusqu’à la septième veille. Ensuite, lorsque l’Époux est arrivé, elles se sont toutes réveillées, toutes, tout au long du temps, depuis la Genèse jusqu’à la fin de l’Apocalypse. Toutes se sont réveillées, c’est vrai, pour se préparer à entrer.”
142      Alors, vous voyez, Il montre qu’à Sa venue, tous les morts sortiront de la tombe, les justes, l’Épouse, ceux qui dorment dans la tombe ressusciteront, à la résurrection. Ensuite, Il montre, pour ce qui est des gens qui sont en vie sur la terre, que ce sera un ici et un là, que ce ne sera pas une bande de gens réunis en un petit groupe. “Car, d’une personne qui sera dans un champ, ou, de deux personnes qui seront dans un champ, J’en prendrai une et J’en laisserai une”, voilà une partie de l’Église qui est prise là où il fait jour. De l’autre côté de la terre : “De deux personnes qui seront au lit, J’en prendrai une et J’en laisserai une.” Pas vrai?
143      Donc, le rassemblement se fera auprès de Christ, que je sois à Jeffersonville, que je sois en Suède, que je... et quel que soit l’endroit, le rassemblement se fera auprès du Berger. Voyez? Ensuite, tous ensemble nous serons enlevés, avec la résurrection, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Des gens viendront de toutes les régions de la terre, les vivants. Les gens qui sont morts, et tout, ressusciteront. Et ensemble, l’Église sera enlevée (ensemble) à la rencontre du Seigneur dans les airs. Voyez?
144      Sa Venue sera universelle. Il ne s’agira pas de venir seulement à Louisville. Il ne s’agira pas de venir seulement aux baptistes, aux presbytériens. Ce sera “ceux qui ont le cœur pur qui verront Dieu”, et la résurrection et le rassemblement se feront de partout.
145      Et maintenant, ça aura lieu quand? Peut-être ce soir, peut-être demain, peut-être cette année, peut-être dans cinquante ans, peut-être dans cent ans, peut-être dans mille ans. Je ne sais pas. Personne d’autre ne le sait. Mais que nous, vous et moi, nous vivions ce soir, comme si ç’allait avoir lieu ce soir même.
146      Mais bon, pour ce qui est d’agir, comme vous disiez : “Je–j’ai à être opéré.” Eh bien, si vous devez être opéré, que vous n’avez pas la foi nécessaire pour échapper à ça, allez-y, faites-vous opérer.
147      Si je me proposais d’acheter une–une... Quelqu’un est venu, et m’a écrit un mot l’autre jour, il disait, une–une longue lettre, et il disait : “Frère Branham, je ne sais pas quoi faire.” Il disait : “Moi et ma femme, nous avons été aussi fidèles que possible à Dieu. Nous avons élevé nos enfants.” Et il disait : “Maintenant, voici ce que je me demande,” il a dit, “nous avons–nous avons mis assez d’argent de côté pour nous acheter une ferme, nous avons acheté une ferme.” Et il disait : “Nous l’aimons vraiment beaucoup! Il y a une source là-bas; il y a un–un ruisseau qui traverse l’endroit.” C’était dans l’Oregon. Et il disait : “Nous avons appris que vous allez venir en Oregon. Je vais vous dire ce que nous avons décidé de faire. Nous savons que... Nous avons pensé garder ça pour les enfants, parce qu’aucun d’eux n’est Chrétien.” Il disait : “Nous avons pensé garder ça pour eux, étant donné qu’ils devront rester ici pour passer par la Tribulation, garder ça pour eux, pour qu’ils aient quelque chose, car nous croyons que nous serons pris dans l’Enlèvement. Donc, comme nous ne savons pas quoi faire à ce sujet, peut-être que, lorsque vous viendrez, nous vous donnerons la ferme, voyez, et là vous pourrez en faire ce que vous voudrez.”
148      J’ai répondu, en disant : “Comme c’est gentil de votre part de penser à vos enfants.”
149      Il disait : “Maman et moi, nous allons là-bas, et, le soir.” Il disait : “Je vais bientôt prendre ma retraite, et”, il disait, “quelles heures agréables nous passons, à parcourir la ferme, à regarder cette source et à être là-bas, à louer Dieu.”
150      J’ai dit : “Continuez à faire ça, vivez comme ça, sur le plan physique, sur le plan matériel. Allez, en avant tout le temps, jusqu’à ce qu’Il arrive. Voyez? Allez, avançant tout le temps, restant ici jusqu’à ce qu’Il arrive.”
151      Faites des projets, allez-y, faites ça : “Si le Seigneur le veut! Si le Seigneur le veut! Je ferai ceci, si le Seigneur le veut!” Il viendra peut-être avant ce moment-là. [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Mais allez, continuez, allez de l’avant comme vous faites, jusqu’à ce que... Mais gardez votre âme purifiée, car Il pourrait venir d’une minute à l’autre. Voyez, soyez prêt. En effet, voyez-vous, il se pourrait qu’Il vienne vous chercher, d’une minute à l’autre, d’une seconde à l’autre, au prochain battement de votre cœur, au prochain souffle, il se pourrait qu’Il vienne vous chercher. Mais continuez simplement à faire ce que vous voulez faire, pourvu que ce soit authentique, correct et droit, allez-y, faites-le.
152      Bon, nous savons que quelque chose est devant nous. Je le sais; vous le savez. Je–je–je ne sais pas quelle direction prendre. Vous vous souvenez, il y a environ quatre ans, un jour, à Chicago, l’Esprit du Seigneur est venu sur moi, et j’ai dit : “Ça y est! Le réveil est terminé, et l’Amérique a rejeté l’occasion qui lui a été donnée.” C’est sur bande. “Il n’y en aura plus d’autre. Elle a rejeté la dernière occasion qui lui a été donnée.”
153      Je veux que vous regardiez bien, là. Est-ce que quelqu’un saurait quel jour c’était, là, sur la bande? Nous l’avons. Léo et Gene l’ont. Je l’ai entendue il n’y a pas longtemps. Boze a mis ça dans son journal. Donc, regardez bien ce qui est arrivé depuis, voyez, le réveil s’est arrêté.
154      J’ai dit ça là-bas, à–à Blue Lake, l’autre soir, et un jeune homme, le lendemain matin, est retourné dire : “Frère Branham aura beau dire que les pentecôtistes sont fichus, mais pas moi! Gloire à Dieu! Alléluia!”, et il n’en finissait plus. Voyez, mais ce jeune-là parlait à tort et à travers, c’est tout. Voyez, il ne comprend pas. Voyez, il ne sait pas. C’est en ordre, il s’est emballé, c’est tout à fait en ordre.
155      Mais regardez autour de vous! Que font-ils? Quel est le problème chez les gens? Qu’est-il arrivé au réveil? Qu’est-il arrivé à Billy Graham, à Oral Roberts, aux autres? Il se passe où, le réveil? Il est terminé! La fumée s’est dissipée. Les semences ont été semées. La réunion est terminée. Les feux se sont éteints. (Dans l’ancien temple de Rome, de Vesta, lorsque les feux s’éteignaient, sur les autels, les marchands rentraient chez eux.) Donc, nous voyons qu’il n’y a plus de réveil. Il n’y a pas d’enthousiasme.
156      Et puis, je pense à ce qu’il y a eu à la rivière en 193  6, je pense à ce qu’Il a dit. Qu’est-il arrivé là? Beaucoup d’entre vous sont au courant. J’étais encore tout jeune, c’était la première fois que je faisais des baptêmes, j’étais en train de baptiser quand cet Ange du Seigneur est descendu et s’est tenu au-dessus de l’endroit où j’étais. Des gens ont dit : “Vous ne l’avez pas vu.” Ensuite la science a prouvé que c’était bien vrai. Voyez? Voyez?
157      Alors, qu’est-ce qu’Il a dit, là-bas? “De même, comme Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue de Christ, ton Message sera le précurseur de la seconde Venue.”
158      J’ai observé cela, il a balayé la terre, il a fait le tour du monde. Presque du jour au lendemain, des réveils ont éclaté partout. Les feux du réveil ont brûlé partout, il y a eu le plus grand réveil que nous ayons jamais connu. Mais avant, est-ce qu’il y avait quelque chose? Absolument rien! Deux semaines plus tôt, là, à New Albany, j’avais entendu un homme faire un discours, il disait : “Avant, les gens croyaient à ce battage à propos de–d’un réveil, comme Billy Sunday et les autres.” Il disait : “Nous savons qu’on ne peut plus avoir ces choses. Les gens veulent avoir des preuve concrètes; ça n’existe pas, ça!” Pendant qu’ils faisaient tout ce battage, au même moment Dieu a fait éclater le plus grand réveil que nous ayons eu, depuis les premiers siècles, plus de personnes ont reçu le salut (des millions).
159      Les statistiques indiquent que le message d’un homme dure trois ans, n’importe lequel d’entre eux, ensuite il vit sur sa réputation le reste du temps, jusqu’à ce que Dieu le rappelle à Lui. Bon, et ça, depuis Christ : le Sien a duré trois ans et demi, voyez. Elles indiquent que, tout au long, Spurgeon, Knox, Calvin, tout au long, elles indiquent que la durée du ministère d’un homme n’excède pas trois ans à trois ans et demi. Le reste... Une fois que sa chandelle a brûlé, il vit sur sa réputation passée. S’il a été mauvais, ses–ses œuvres le suivent; s’il a été juste, ses œuvres le suivent. C’est tout.
160      Alors, qu’est-ce que ça voulait dire? J’ai prêché à cette église, ici, vous disant que “je croyais que quelqu’un d’extraordinaire allait venir”. Je crois, et je vous l’ai dit, que “je crois que les Écritures attestent qu’il y aura un messager pour le dernier âge de l’église.” Je crois cela. Je me suis attendu à voir paraître cette personne, j’ai guetté constamment.
161      Je vois s’élever un homme, j’entends parler de lui, un grand homme qui prend un départ foudroyant, je remarque que son message s’écarte beaucoup de la Bible. Je le vois retourner aussi vite dans son coin. Voyez? J’en observe un autre qui s’élève, il monte en flèche là-bas, mais il ne va pas parmi les aigles, il reste parmi les corbeaux dénominationnels. Il reste en bas, ici, dans son organisation, et en voilà un autre qui fait entrer plus de membres et tout. J’observe cela, je vois cela s’éteindre.
162      Je pense : “Ô Dieu, où est celui qui va rétablir la Foi des pères pour la ramener aux enfants? Où ces Semences vont-elles être plantées? Où ça? Qu’est-ce qui doit se produire?”
163      Maintenant, voici la question. Si–si ce Message, là-bas, à la rivière, ce jour-là, si c’était celui-là, alors la Venue du Seigneur est proche, elle est presque là. Sinon, il y a une accalmie avant la tempête. Je ne sais pas. Il ne me l’a pas révélé. Je cherche à réfléchir : “Son Message officiel, est-ce que c’était ça? Est-ce que c’était tout ce qu’Il voulait que je dise? Est-ce que c’était ça, quand Il a donné la commission? Est-ce que c’était tout? Si oui, nous en sommes très, très près. Il est plus tard que vous le pensez. Si ce n’était pas ça, alors il y a une accalmie, avant une tempête.
164      Maintenant, il n’y a pas longtemps, quelqu’un m’a écrit et m’a posé une question, il a dit : “Si vous ne croyez pas que l’Église passe par la période de la Tribulation, qu’en est-il d’Apocalypse 13, qui dit qu’ils ont vaincu à cause du Sang de l’Agneau et à cause de leur témoignage?” La personne posait cette question. Je me demande. Vous rendez-vous compte que c’est dans les trois premiers chapitres de l’Apocalypse qu’il est question de l’Église, dans l’âge de l’Église? Ça, c’est la période de la Tribulation, pas l’âge de l’Église; l’Église part dans l’Enlèvement et monte au chapitre 4 de l’Apocalypse, et Elle ne revient qu’au chapitre 19, au moment où Elle revient avec Jésus. C’est vrai. Ça, c’est pendant la période de la Tribulation, ça n’a absolument rien à voir avec l’Église.
165      Toutes ces grandes promesses, ces grandes choses que vous avez vues dans la Bible, par exemple ces choses qui vont se produire, ça, c’est là-bas, ça touche le royaume des Juifs, ce n’est pas ici, parmi les gens des nations. Je crois qu’ils seront rassemblés grâce à celui qui doit venir rétablir la Foi des gens, ce qui a été promis. Et le seul moyen pour moi d’arriver à cette conclusion, c’est parce qu’Il a dit “qu’immédiatement après ce Message-là, la terre sera consumée par la chaleur, le feu”. Je vais vous lire ça, pendant que nous y sommes, et regardez bien ce qui Y est dit.
166      Et, bon, ce petit message concernant le Royaume, peut-être que je pourrais prêcher ça dimanche matin prochain, si le Seigneur le veut, voyez, et, si le Seigneur le veut.
167      Maintenant regardez bien, ici, c’est la venue de Jean, Malachie 3 :
Voici, j’envoie mon messager devant Ma... j’envoie mon messager; il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Éternel des armées.
168      Vous voyez ça? Malachie 3. Maintenant Matthieu, regardez bien, Matthieu, chapitre 11, et écoutez ceci, et le verset 6. Lisons maintenant Mala-... Matthieu 11, c’est Jésus qui parle. Et maintenant commençons, au chapitre 11 :
Lorsque Jésus eut achevé de donner Ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.
Et Jean, ayant entendu parler... en prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples :
Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
169      Vous voyez ce prophète qui broie du noir, là? Il savait que quelque chose allait se produire, mais il ne savait pas avec certitude où, voyez, voyez, au juste ce qui était en train de se produire. “Es-Tu Celui-là?” – après l’avoir annoncé.
Et Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute!
Comme ils s’en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean... (Maintenant écoutez!) ...Qu’êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent? (Non, ce n’était pas Jean, ça; avec Jean, pas de compromis.)
...qu’êtes-vous allés voir? un homme vêtu d’habits précieux? (Autrement dit, le col tourné vers l’arrière, vous savez, et érudit, et, un grand homme.) Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois. (Celui qui embrasse le bébé, qui marie les enfants, qui enterre les morts, et, vous savez, ou qui traîne près des rois. Voilà le genre – lui, il ne manie pas une Épée à deux mains. Voyez?)
...Donc, qu’êtes-vous allés voir au désert? Un homme et ses habits, et agité par le vent?
...un homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les palais des rois.
Qu’êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.
170      Regardez bien! “Car c’est...” Écoutez, là, ce sont les Paroles mêmes de Jésus :
Car c’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant Ma Foi, et il... face, et il préparera le chemin devant toi.
171      Regardez maintenant Malachie 3 :
Voici, j’envoie mon messager; il préparera le chemin devant moi. (Malachie 3, pas Malachie 4.)
172      Regardez maintenant Malachie 4 :
Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; le jour vient qui les embrasera, dit l’Éternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. (Ça, c’est la Tribulation et la destruction, voyez, qui vont venir.)
Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes (la venue du Seigneur); vous sortirez comme... vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable (c’est comme aller dans le pâturage, sortir),
...vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, en ce jour que je prépare, dit l’Éternel des armées.
173      Autrement dit, les justes, à leur retour sur terre avec Christ, marcheront sur ces cendres. Quand vous voyez ces gens qui sont hautains, arrogants, méprisables, qui mettent leur nez partout, et qui se prétendent quand même Chrétiens, ce ne sont que des cendres. C’est tout. C’est ce que dit l’Écriture. Voyez? Maintenant regardez bien.
Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances.
Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.
            Juste avant ce Jour-là, du retour du Seigneur, Élie viendra premièrement.
174      Très bien, souvenez-vous, c’était encore à venir. Or, il ne pouvait pas s’agir de la venue de Jean. Lui, il était effectivement Élie, mais celui-ci vient cinq fois, là. J-é-s-u-s, f-o-i [en anglais : f-a-i-t-h–N.D.T.], g-r-â-c-e. Voyez, cinq est le nombre de la “grâce”. Élie paraît cinq fois : une fois, c’est Élie; puis Élisée; puis Jean; à la fin du temps des nations; et là-bas, avec Moïse, pour les Juifs. Un nombre parfait, le prophète parfait, le messager parfait, ferme, intrépide. Voyez? Remarquez :
...je vous enverrai Élie... avant que le Jour arrive, le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.
Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants aux pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.
175      Voyez, non pas la première venue, qui était la présentation – ça, c’était Jean, puisque là, la terre n’a pas brûlé comme du chaume, les justes n’ont pas marché sur les cendres des méchants. Mais juste avant que cela se produise, Élisée viendra. Et qu’est-ce qu’il fera? Il rétablira la Foi des enfants pour la ramener à celle du père, la Foi originelle, de la Bible.
176      Quand je vois arriver un homme, je me dis : “Ça doit être lui. Il y a là un homme qui gagne en notoriété, regarde-le, les églises se rallient.” Qu’est-ce qu’il est en train de faire? Il est à mille lieues de la Bible. Qu’est-ce qu’il fait? Il flotte çà et là, le ballon se dégonfle, et il pique du nez. Voyez, “ayant l’apparence de la piété, et reniant ce qui en fait la Force”. Reniant la Foi : il ne croit pas à la Bible, il dit, il reste attaché aux crédos, aux dénominations, il produit des enfants dénominationnels. La chute est inévitable. Il s’en retourne, tout droit.
177      Où est-il, celui qui va semer cette Semence qui produira cette Église du temps de la fin? Où est cette Semence de maturation, cet Élie qui a été promis? Et immédiatement après ses jours à lui, la grande Tribulation commencera et brûlera la terre.
178      Et alors, au retour de l’Église et de l’Épouse, l’Épouse et Christ marcheront sur les cendres de ces gens, dans le Millénium, quand la terre aura été purifiée par le feu. Et c’est là qu’ils régneront. Et les païens qui n’ont jamais entendu l’Évangile seront ressuscités pendant cette période, et les fils de Dieu se manifesteront. S’il doit régner, il faut qu’il règne sur quelque chose, il possède un domaine. “Et ils gouvernèrent et régnèrent avec Christ”, et Christ gouvernait les nations avec une verge de fer. Alors l’Évangile... Alors les fils de Dieu manifestés, ils auront le même pouvoir que Lui avait, lorsqu’Il était ici, voyez, c’est là qu’il y aura le Millénium, pendant ce Règne-là, voyez, sur les cendres.
179      Donc, j’ai guetté quelque chose. Serait-ce passé près de nous dans l’humilité, et que nous ne l’ayons pas reconnu? Serait-ce du passé, et que l’église ait été abandonnée dans ses péchés? Si oui, alors il est plus tard que vous le pensez. Si non, alors quelqu’un viendra avec un Message qui cadrera parfaitement avec la Bible, et une œuvre rapide fera le tour de la terre. Les semences seront diffusées dans des journaux, dans des ouvrages, jusqu’à ce que toutes les Semences prédestinées de Dieu l’aient entendu. Pas un seul ne viendra à moins que le Père ne l’ait attiré, et tous ceux que le Père a attirés entendront, et ils viendront. Ce seront les Semences prédestinées qui entendront la Parole.
180      Alors, quand cela se produira, ce sera un rassemblement. Et Jésus paraîtra, et alors ce sera le départ de l’Église venue de partout sur la terre, comme ça, avec la résurrection, Elle montera.
181      Est-ce que ce sera comme quand Jean est venu, et que même les disciples élus ne l’ont pas reconnu? Ils ont dit : “Pourquoi les scribes disent-ils qu’Élie doit venir premièrement?”
182      Il a dit : “Il est déjà venu, et vous ne l’avez pas reconnu.” Mais, Il a dit : “Ils l’ont traité comme ils l’avaient dit.” Son message a été tellement rapide, regardez, cela s’adressait à tout Israël, et cela s’est passé dans un seul petit... deux–deux petits coins, juste au sud de Jérusalem, et là-bas, ou, à Énon, là où Jean montait baptiser, et là-bas, au fleuve, là où il baptisait, où le fleuve avait été mis à sec. En seulement six mois, toute la présentation du Messie s’était faite. Voyez?
183      Aurions-nous omis de voir quelque chose? Serait-il plus tard que nous le pensons? Nous parlons à cœur ouvert, là. C’est juste pour ce soir, juste pour... Oui, c’est juste–juste nous qui causons, ici. Serait-il plus tard que vous le pensez? Est-ce qu’en fait, c’était ce Message-là, à la rivière, ce jour-là? Serait-ce passé près de nous et que les gens n’auraient pas reconnu ce qu’il En était? Serait-ce Cela? Alors, il est réellement plus tard que nous le pensons. Ce sera quand? Je ne sais pas. Peut-être ce soir. Peut-être dans cinquante ans. Je ne sais pas quand ce sera; je vais simplement continuer à aller de l’avant comme je le fais maintenant. Eh bien, qu’est-ce qu’il y a? Dois-je m’attendre à quelque chose?
184      La nuit dernière, j’ai fait un rêve étrange, qui m’a tracassé toute la journée. Ordinairement je ne rêve pas beaucoup. Mais j’ai fait un rêve.
185      Avant j’allais partout, je proclamais le Message haut et fort, et je voyais une personne ici, et une autre là, qui Le saisissaient. J’y retourne, je proclame le Message haut et fort, et les gens Le considèrent avec dédain et Y tournent le dos. Qu’est-ce qu’il y a? Auraient-ils, par leur péché, laissé passer leur jour de grâce? Le dernier serait-il entré? Serait-ce terminé? Est-ce que nous attendons seulement la destruction? Toutes ces petites guerres qui apparaissent, comme ça, serait-ce justement une préparation?
186      Quelque chose est sur le point d’arriver. Avant que ça arrive, l’Église sera partie. Je ne suis vraiment pas d’accord que l’Église sera présente pendant la Tribulation! Comment peut-on supprimer quelque chose à un type à l’aide d’un antitype? Voyez? Noé était dans l’arche, avant qu’une seule goutte d’eau soit tombée. Lot était sorti de Sodome, avant que le feu descende. Voyez? Jésus a dit : “Ce qui arriva en ces jours-là arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme.” L’Église n’a pas à subir le jugement, elle est déjà en Christ.
187      Ce qu’il nous faut, c’est le perfectionnement des saints. Les saints ne comprennent pas, voyez, ils se... Ils ne savent vraiment pas quoi penser, voyez. Maintenant, nous...
188      Si c’est bien ça... Sinon, quelque chose va venir, ça ne va pas tarder, une puissante proclamation. Je guette, je ne sais pas quelle direction prendre.
189      La nuit dernière, j’ai fait un rêve. (Après je termine.) J’ai fait un rêve, c’est très étrange...
190      J’étais allongé là, je parlais à ma femme des prochai-... Nous venions de prier, et je... Quelqu’un, le petit Dallas, avait appelé, il s’était enfoncé quelque chose dans l’oreille, et j’étais allé, – ça saignait, il fallait qu’il aille chez le médecin en vitesse, – et j’étais allé prier, le Saint-Esprit avait dit : “Tout va bien.” Voyez?
191      Le voilà qui arrive, tout va bien. Le médecin a dit : “Mais, je croyais que tu allais avoir...” Il a dit : “Tu t’es fait une blessure au tympan, il est perforé, et le sang coule, et tout ça.” Tout, simplement... Quand nous y sommes retournés–retournés, la fois d’après, il n’en a rien dit. Il ne sait pas quoi, voyez : pas d’infection, ni rien. Voyez?
192      Et donc, quelqu’un appelait, j’allais prier dans la chambre. Peut-être un jour plus tard, ils rappelaient, en disant : “C’est fini. Ça va à merveille! On avance!”
193      Et là je parlais à ma femme, je disais : “Chérie, depuis environ un an et quatre mois, je ne sais plus trop de quel côté me tourner.” J’ai dit : “Je ne sais pas pourquoi.” Elle a dit... Nous parlions de ce qu’il fallait faire. J’ai dit : “Je ne sais pas quoi faire, je suis là et je me pose des questions. Devons-nous nous attendre à... Est-ce que ce grand prophète de Dieu va venir proclamer la chose haut et fort? Est-ce que ce sera connu publiquement?”
194      Je me disais : “Ça va à l’encontre de l’Écriture, ça. Non, c’est : ‘Il vient à l’heure où vous n’y penserez pas.’” Voyez? Et je ne sais pas quoi faire. Aurions-nous omis de voir? Je me disais : “Je ne veux pas traîner ici, à la maison.” Je me disais... Et j’espère qu’on n’enregistre pas ceci; si oui, détruisez la bande ou mettez-la de côté. Voyez? Il a donc dit, si... J’ai dit : “Si c’est ça, alors nous en sommes plus proches que nous le pensons.”
195      Il y a une chose qui doit, qui va arriver. Soit qu’il m’arrive quelque chose maintenant. Et dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi Il ne m’a pas laissé partir, là, quand j’étais sur ce banc l’autre jour, voyez, s’il n’y a pas quelque chose d’autre à accomplir. Pourquoi? Pourquoi est-ce que je ne suis pas parti? Qu’est-ce qui s’est passé? Est-ce qu’il y a quelque chose d’autre à accomplir? Je me disais : “Eh bien, si c’est mon Message, les gens vont Le considérer avec dédain.”
196      Et puis, Quelque Chose m’appelle vers les champs de mission à l’étranger. J’entends l’appel, de l’autre côté de la mer, cela arrive de partout.
197      Une lettre est arrivée l’autre jour, Frère Ligger est en train d’écrire un–un livre sur les réunions de Durban. Il a dit : “Rien de comparable ne s’est jamais vu. L’Afrique n’a jamais été secouée à ce point. En une seule soirée, dans ce pays du continent noir de l’Afrique, les gens ont été secoués comme ils ne l’avaient jamais été de toute leur vie.” C’est vrai, là-bas, chez les païens.
198      En regardant, j’ai vu là-bas ces pauvres noirs, ces personnes de grande valeur, et j’ai vu de quelle manière ces gens les traitaient, comme, pire encore que des esclaves. J’ai vu un jeune garçon là-bas, qui, et je, il travaillait là-bas, et j’ai dit... Ce garçon, vraiment vous... Vous, les femmes, vous ne pourriez pas, même en travaillant très fort, abattre en deux jours, ou, en trois jours, tout le travail que ce garçon était obligé de faire en une seule journée. Il dormait sur une paillasse, là-bas dans une espèce de petite buanderie, qui mesurait environ quatre pieds [un mètre vingt] de long par quatre pieds [un mètre vingt] de large, il se recroquevillait là-dedans. Et il recevait une livre par mois, ce qui correspond à deux dollars et quatre-vingts cents. Et il n’avait pas le privilège de manger les restes; un seau de farine de maïs : un tiers pour le petit-déjeuner, un tiers pour le repas de midi, et l’autre tiers, le soir, pour son souper. Il travaillait jusqu’à vingt-deux heures, ou vingt-trois heures, minuit; il se relevait le lendemain matin pour prendre soin du bébé, et tout le reste, et faire reluire les marches, et nettoyer la voiture du patron. Et la mère, cette grosse femme assise là, oisive, dont la seule activité est de faire claquer ses ongles et boire du thé – paresseuse, bonne à rien.
199      Ce pauvre garçon, lui, devait se crever au travail. Il traînait une toux, et il semblait avoir un genre de rhume, de “hhâh, hhâh, hhâh”. Un jour, j’ai regardé là-bas, vers lui, j’ai dit : “Ce garçon, vous n’avez jamais... Pourquoi est-ce que vous ne l’emmenez pas à la réunion?”
200      “C’est un Kaffir.” [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Ça veut dire un “voyou”. Ce n’est pas étonnant qu’ils sortent de leurs gonds en entendant ce nom-là. Je ferais pareil. Cet homme-là est mon frère. Et le voilà. Il n’est pas un esclave. Sa couleur n’a rien à y voir. Il est mon frère. Et il était dans cet état-là.
201      Je suis sorti. Je l’appelais “Thomas”. Ce garçon savait parler trois langues. Et j’ai dit : “Thomas?”
202      Il s’est retourné, il est tombé à genoux et il a levé les mains, il a dit : “Oui, maître.”
203      J’ai dit : “Lève-toi. Je ne suis pas ton maître, je suis ton frère.” J’ai passé mon bras autour de ses épaules. Il a regardé vers moi, comme ça, et de grosses larmes coulaient sur ses joues. J’ai dit : “Thomas.”
204      Le Saint-Esprit est venu et il y a eu une vision. Je lui ai dit quelque chose. Et il a dit : “Oui, maître. C’est vrai. C’est exactement ça qui s’est passé.”
205      J’ai dit : “Thomas, la toux est partie, tu ne l’auras plus jamais.” Et il ne l’a plus eue.
206      Des gens glissaient de l’argent dans ma poche, j’avais environ cent quatre-vingts billets d’une livre (ce qui correspond à deux dollars et quatre-vingts cents). Et je craignais de lui donner ça, je craignais que le patron découvre qu’il avait ça – ils allaient croire qu’il l’avait volé, et ils le battraient à mort. Alors, je–j’ai dit au patron, j’ai dit : “Je–j’aime ce garçon. Laissez-moi lui donner de l’argent.
            – Oh, non! Non! Vous le gâteriez.”
207      J’ai dit : “Vous, vous l’êtes, gâté, et pas rien qu’un peu.” Voyez? “Pourquoi est-ce que vous traînez ici? Vous ne faites rien. Ce garçon fait toute la besogne, et vous le laissez quasiment mourir de faim. Il y a sa–sa mère qui est veuve, et sa soeur qui a une infirmité, et vous, vous lui donnez un dollar... deux dollars et quatre-vingts cents par mois.” J’ai dit : “Un jour, vous recueillerez les fruits de cela! Il y a deux millions de blancs et environ cent millions de gens de couleur. Vous aurez un soulèvement.”
            Il a dit : “Ce qui se passe ici, n’allez surtout pas raconter ça en Amérique.”
208      J’ai dit : “Qui va me dire de me taire? Dieu seul.” J’ai dit : “Ce n’est pas étonnant que ces gens soient complexés, après avoir été traités de cette manière.” [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Voilà. Et j’ai pris leur défense.
209      Un jour, quelques ministres, avec le col tourné vers l’arrière et la petite moustache, ils étaient montés en Rhodésie.
210      Un jeune pilote inexpérimenté m’a fait pénétrer dans une tempête tropicale, là, alors l’avion nous a semblé monter à une distance de deux milles [trois kilomètres] dans les airs, agité dans tous les sens. Nous ne savions plus si on était en haut ou en bas; l’avion tournoyait et tournoyait et tournoyait. Et finalement il... Nous ne savions pas s’il descendait ou s’il montait. Et finalement il nous a élevés au-dessus de la tempête. Quand nous sommes descendus, oh, ce que j’avais mal au ventre!
211      Quelques-uns de ces ministres, des ministres pentecôtistes, sont montés dans une voiture, et ils m’emmenaient à Pretoria. J’arrivais de Rhodésie-du-Sud; je me suis rendu là-bas, et, de toute façon, j’étais malade. Et Frère Baxter était assis là, malade, et Billy Paul, malade. Et là nous sommes passés en voiture dans le secteur isolé; ça, c’est l’endroit où se retrouvent les gens de couleur qui sont forcés de quitter leur tribu pour avoir fait quelque chose, selon leur tribu, un péché, et ils vont là-bas. On ne leur permet pas d’entrer dans la ville, alors ils vivent là, sous la tôle ondulée ou ce qu’ils peuvent trouver, c’est très sale et tout, c’est vrai. Et voilà qu’ils sont passés là, et j’ai vu le panneau qui indiquait “vingt milles [trente kilomètres] à l’heure”. Et ces hommes roulaient à soixante-cinq milles [cent cinq kilomètres] à l’heure. Les pauvres mamans qui se précipitaient là pour attraper leurs tout-petits, des bambins nus, là-bas dans la rue, âgés peut-être de deux à cinq ou six ans; elles attrapaient ces petits en criant. À un moment donné, il a failli en tuer quatre.
212      Je lui ai tapé sur l’épaule, j’ai dit : “Hé! Qu’est-ce qui vous prend?”
            Il s’est retourné, il a dit : “Qu’est-ce que vous avez dit?”
213      J’ai dit : “J’ai dit : ‘Qu’est-ce qui vous prend?’ Modérez-moi ça!”
            Il a dit : “Nous avons reçu ordre de vous faire arriver là-bas à l’heure.”
214      J’ai dit : “Moi, je vous donne ordre de mettre les freins.” Et il a dit... J’ai dit : “Vous n’avez donc aucune sympathie pour ces gens?
            – Quels gens?”
            J’ai dit : “Ces tout-petits, là-bas, que vous avez failli écraser.”
            Il a dit : “Ça, c’est des Kaffirs!”
215      J’ai dit : “Honte à vous! Vous prétendez être Chrétien?” J’ai dit : “Vous ne savez donc pas que cette mère se soucie autant de son bébé, si vous l’aviez tué, ça lui aurait fait le même effet qu’à votre mère si ç’avait été vous?” J’ai dit : “Elle est peut-être ignorante et sans instruction, mais l’amour d’une mère crie pour son bébé. Vous n’avez pas le droit de faire une chose pareille. Et vous prétendez être...” J’ai dit : “Et autre chose, ce panneau indique ‘vingt milles [trente kilomètres] à l’heure’, ma Bible déclare : ‘Rendez à César ce qui est à César.’” Il a baissé la tête. J’ai dit : “Réduisez la vitesse à vingt milles [trente kilomètres] à l’heure, et traitez ces gens comme si c’était vos frères.” J’ai dit : “Honte à vous, de faire quelque chose comme ça.” Oh! la la! ils ont explosé comme des grenouilles qui auraient avalé de la chevrotine! Mais qu’importe, j’avais dit ce que j’avais à dire, sans mâcher mes mots.
216      Et quand nous sommes allés là-bas, ces gens savaient que j’étais là pour eux, pour leur apporter le–le Message de l’Évangile. Et Dieu...
217      Ils arrivaient là-bas, et on faisait le mélange; on mettait les blancs d’un côté, et les gens de couleur, là les gens de couleur ne pouvaient même pas leur adresser la parole, ni rien. Le Saint-Esprit descendait au milieu de ceux-là, et désignait les malades et les affligés, et les infirmes, et Il les guérissait, et eux, Il les laissait assis là, développer un grand complexe d’infériorité là-bas. Ça prouve que Dieu traite avec ceux qui sont humbles de cœur!
218      Donc, cette personne n’a pas encore reçu le Message, et il est en train d’écrire ce livre.
219      Maintenant, que dois-je faire? La chose, que dois-je... Est-ce que je dois–dois retourner là-bas? Or, si Dieu m’appelle à l’évangélisation, alors je ne peux pas être Son voyant et être évangéliste en même temps. On, simplement, ce... Ces fonctions ne sont pas compatibles, je–je, vraiment, je lutte contre le vent. Si j’ai à être évangéliste, je devrai être un évangéliste. Si j’ai à être Son voyant, je me retirerai quelque part dans les montagnes, et je resterai éloigné; pas d’église, pas d’assemblée, tant que je n’aurai pas reçu quelque chose du Seigneur; alors je surgirai tout à coup, je prononcerai Cela, et je repartirai aussitôt. Voyez? C’est l’une de ces choses, qui pèsent dans la balance. Ou sinon, c’est terminé. Ça ne peut être qu’une de ces trois choses, à mon avis. Soit que le Message ait été mené à terme, ou que j’aie à faire une de ces deux choses-là. Je ne sais pas quoi faire.
220      La nuit dernière, j’ai fait un rêve, j’ai rêvé que j’allais à une réunion, et jamais je n’ai vu un groupe de gens pareil! Ils étaient rassemblés dans une espèce de grand stade, à perte de vue. Quelqu’un est venu me chercher, et ce n’était pas Billy, il m’a emmené là-bas. J’étais resté dans la chambre, en train de prier, et je venais... sous l’onction; un peu comme ce qu’on appelle, pour vous le faire comprendre, un genre de mouvement qui s’enclenche, là, qui me rend sensible au discernement. Et comme nous faisions route pour nous rendre là-bas, cet homme s’est mis à me parler, et à ce moment-là, le discernement est parti. Je n’y étais plus sensible. Et là, j’ai essayé d’enclencher cela de nouveau, je n’y arrivais pas. Je n’y arrivais vraiment pas. Et j’étais ennuyé.
221      Et je me suis mis à regarder la foule de gens qui arrivaient en voiture. Et à ce moment-là, je me suis dit : “Eh bien, j’ai un sujet dans mon esprit, là, je sais ce qu’il en est de ces organisations et de la manière dont elles ont traité ces gens, alors je vais leur prêcher cet Évangile-là, tel quel, de toutes mes forces.” Et lorsque je me suis avancé vers l’estrade, ça aussi, c’est parti.
222      Aucun discernement, aucun de ces messages; je suis resté là, et pourtant les gens attendaient. Et je me suis dit : “Que vais-je faire?”
223      Et Quelque Chose a dit : “Allez, va. Allez, va, tu vois”, ce me sera donné quand j’arriverai là-bas. “Continue à avancer, c’est tout.” Voyez? Alors je me suis retrouvé là, sur l’estr-... et je me suis réveillé.
224      C’est peut-être parce que j’avais ça dans ma pensée que j’ai fait ce rêve-là. C’est peut-être ça. Peut-être que ce rêve est spirituel. Je ne sais pas. Je n’en ai pas l’interprétation, je–je ne sais pas ce qu’il signifie. Je ne peux vraiment pas vous le dire, et, je–je ne sais pas ce que c’est. Mais, quoi qu’il en soit, je me trouve à un carrefour, quelque part. Voyez? Il y a quelque chose, quelque chose quelque part.
225      Je–je dis une certaine chose, et on me comprend tellement mal. Ou, je dis quelque chose comme ceci, je... c’est comme ceci ou comme cela; quelqu’un le saisit complètement de ce côté-ci. Voici comment ça se passe : on dit quelque chose en allant droit au but, et quelqu’un l’entend comme ceci, alors il le répète à quelqu’un d’autre, il penche un peu plus, et l’autre penche encore un peu plus, l’autre encore un peu plus, et là c’est tout de travers. Quelqu’un l’entend autrement, comme ceci, il part dans cette direction-ci, dans cette direction-là, et dans cette direction-là. Voyez, et vous vous éloignez. Et voilà comment ça se passe, là-bas, dans–dans les réunions et tout, quand on veut faire comprendre un Point précis. Or, les Élus, eux, ils entendront ce Point. Ils saisissent ce Point! Ils savent, parce que j’ai exprimé exactement le sens voulu (Voyez?), comme ça, exactement le Message, parfaitement.
226      Or, et c’est ce que je dis : on dirait qu’il y a toujours plus de malentendus, continuellement. Qu’est-ce qu’il y a? Est-ce que... Aurais-je déjà planté toutes les Semences qui devaient être plantées? Le temps serait-il proche? Ce grand messager serait-il sur le point même de faire son apparition? La venue du Seigneur serait-elle proche? Serait-ce l’appel à passer de ce pays-ci dans l’autre? M’aurait-Il appelé à quitter l’évangélisation?
227      Souvenez-vous, je... Je répétais cela à ma femme. Beaucoup d’entre vous, dans le carnet... Le jour où j’ai posé là cette pierre angulaire, il y a environ trente ans, juste là, au coin, dedans ça disait... Ce matin-là, quand Il m’a réveillé, j’étais là, dans la chambre, je n’étais même pas encore marié ni rien, je n’étais qu’un jeune prédicateur – Il a dit : “Fais l’œuvre d’un évangéliste. Non pas... Tu n’as pas été évangéliste, mais fais l’œuvre d’un évangéliste”, Il m’a cité un passage de l’Écriture. Quand j’ai accouru là-bas, et que j’ai vu ces deux arbres, dont j’ai cassé, de ce côté-ci... les unitaires et les trinitaires. Je n’ai jamais fait de croisement entre eux, je les ai plantés tels quels. Alors Il a vu le fruit qui tombait dans ma main, et là Il m’a mené au Calvaire. Maintenant écoutez, Il a dit : “Quand tu reviendras à toi, lis II Timothée 4, II Timothée 4.”
228      Et cela m’a quitté, j’étais assis dans la chambre. Je ne savais même pas que c’était une vision. À l’époque, je ne savais pas quel nom donner à ça. J’allais poser la pierre angulaire (ce jour-là), de la fondation, là. C’est écrit, juste là dans cette pierre angulaire en ce moment, et ça dit :
...fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère.
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront ensemble une foule de doc–docteurs selon leurs propres désirs,
...et on les détournera de la Vérité vers les fables. (Ça, c’est les deux, les unitaires et les trinitaires, ils n’ont pas reconnu...)
229      Or, Il n’a jamais dit : “Tu es un évangéliste”, Il a dit : “Fais l’œuvre d’un évangéliste.” Voyez? Maintenant, le temps est-il venu? Dois-je continuer à faire cela, ou le temps est-il venu pour quelque chose d’autre? C’est ce que j’ignore.
230      Et voilà, je voulais vous parler à cœur ouvert. Et j’ai maintenant dépassé l’heure où je dois vous laisser partir, je suis désolé de vous retenir si longtemps.
231      Mais, si le Seigneur le veut, juste avant que Frère Boze vienne, dimanche, peut-être que je viendrai dimanche matin, et que je parlerai de ce sujet, L’évangélisation au temps soir, ou quelque chose comme ça, vous voyez – si tu es d’accord, pasteur. [Frère Neville dit : “Parfait! Gloire à Dieu!”–N.D.É.] Si le Seigneur le veut, dimanche matin prochain. J’avais l’intention de parler de ça ce soir, et d’avoir, peut-être à un autre moment, un entretien à cœur ouvert, mais j’ai comme l’impression que c’est mieux comme ça, peut-être, voyez, si telle est la volonté du Seigneur.
232      Je prie pour vous. Priez pour moi. Ne–ne vous contentez pas de dire : “Frère Branham, je le ferai.” Faites-le! Voyez? Je compte là-dessus. Je suis celui qui a besoin de prière : s’Il peut me pousser vers une position, quelque part. Souvenez-vous, je suis un être humain, je ne suis pas Dieu. Je ne suis qu’un être humain comme vous, qui cherche à trouver la volonté de Dieu, afin d’y marcher. Personne ne peut savoir, tant que... “Que celui qui manque de sagesse la demande à Dieu.” Et c’est ce que je fais, je demande à Dieu. Et je vous présente simplement cela à vous, qui êtes mon église, en vous parlant à cœur ouvert. Qu’en est-il, quelle est notre situation? Où en sommes-nous? En quelle heure vivons-nous? Nous sommes au temps de la fin, je crois. Je crois que nous y sommes, tout à la fin.
233      Maintenant, les choses pourraient prendre une tournure ou l’autre. Donc, vous... Ou bien mon travail est terminé, ou je suis appelé à partir sur les champs de mission là-bas, ou bien Il produira un évangéliste ou un voyant. Une de ces choses doit arriver, parce que je suis au bout du chemin. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quelle direction prendre. Même ces réunions, que je vais aborder, j’ai été en prière, j’ai dit : “Seigneur, je ne vais pas faire comme je fais depuis quelque temps. Je vais les aborder comme je le faisais à l’époque, je vais me remettre à l’évangélisation, jusqu’à ce que Tu m’adresses cet appel, m’indiquant ce que je dois faire.”
234      Maintenant, j’ai semé la Semence partout, les bandes sont allées dans le monde entier, mes Messages ont fait le tour du monde, toutes les églises sont au courant, un peu partout, et ceux que le Père a élus, Il les appellera. Voyez?
235      Et maintenant on dirait qu’ils s’En offensent. Oh, ils ne veulent avoir rien à faire avec Cela. Non monsieur. Dois-je simplement sortir prier pour les malades, en apportant un petit message tout simple en rapport avec ça, et–et voir comment le Saint-Esprit me conduira? C’est ce que je pense faire, jusqu’à ce qu’Il m’adresse un autre appel. En effet, l’homme ne sait pas ce qu’il doit faire, tant que Dieu ne lui a pas fait comprendre ce qu’il doit faire, tant qu’il ne connaît pas sa position exacte.
236      Et je–je ne veux pas traîner à la maison. Ce que j’ai à cœur, c’est ce Message. Les gens se meurent, se perdent, s’en vont dans l’Éternité. Qu’est-ce que je peux faire? Que je Le proclame haut et fort, partout où je peux, et que je parle du Seigneur Jésus, jusqu’à ce qu’Il fasse ce changement de position. Priez pour moi, je prierai pour vous. J’espère que vous le ferez.
237      Maintenant, souvenez-vous : mercredi soir, réunion de prière, et vendredi soir, réunion des frères. Est-ce que ce sera ici? Peut-être que je viendrai vous voir, je vous avais dit que je viendrais vous voir un vendredi soir. Très bien, et dimanche matin, si le Seigneur le veut, je vais parler de L’évangélisation au temps du soir, si le Seigneur le veut; ça pourrait changer, je ne sais pas. Mais c’est à ça que je pense en ce moment, au type d’évangélistes qu’il y aura au temps du soir. Et puis dimanche soir, le film de Frère Boze, alors souvenez-vous de ça, là. Et priez pour nous, car la semaine prochaine nous partons pour le champ de la moisson, si le Seigneur le veut.
L’aimez-vous? Amen!
Allez-vous Le servir? Amen!
Allez-vous croire en Lui? Amen!
Amen! amen!
Il est le Père. Amen!
Il est le fils. Amen!
Il est le Saint-Esprit. Amen!
Amen! amen!
Chantant toujours. Amen! Amen! Amen!
Amen! amen!
L’aimez-vous? Amen!
Est-ce qu’Il vient? Amen!
Êtes-vous prêts? Amen!
Amen! amen!
Ce pourrait être ce soir, êtes-vous prêts? Amen!
Demain matin, êtes-vous prêts? Amen!
À tout moment, êtes-vous prêts? Amen!
Amen! amen!
Chantant toujours. Amen!
Et jubilant. Amen!
Et priant. Amen!
Amen! amen!
Viens, Seigneur Jésus. Amen!
Prépare Ton Église. Amen!
Nous nous préparons. Amen!
Amen! amen!
Je veux voir ma mère. Amen!
Je veux voir mon père. Amen!
Je veux voir mon Sauveur. Amen!
Amen! amen!
Oh, L’aimez-vous? Amen!
Allez-vous Le servir? Amen!
L’aimez-vous? Amen!
Amen! amen!
238      Notre Père Céleste, c’est là notre... un petit cantique d’Amen. Nous aimons Ton enseignement, nous disons tous : “Amen!” Nous aimons l’Esprit : “Amen!” Nous croyons qu’Il vient : “Amen!” Chaque Parole que Tu prononces dans Ta Bible, Seigneur, nous La ponctuons d’un “amen!” Nous En croyons chaque Parole, nous L’enseignons vraiment de notre mieux, exactement comme C’est écrit, chaque ponctuation, chaque trait d’union, chaque point, chaque virgule, exactement comme C’est écrit, de notre mieux.
239      Ô Dieu, redonne-nous, Seigneur – donne-nous cette grande satisfaction que nous désirons tant avoir, de savoir qu’un jour nous entendrons les Anges faire retentir un chant d’Alléluia dans les cieux, au moment où Jésus apparaîtra là-bas, et l’Église sera enlevée.
240      Les incroyants se demanderont : “Qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-il arrivé à ces gens? Où sont-ils allés?” Ô Dieu, ils ne comprendront pas, ils ne Le verront même pas. Mais l’Église Le verra : ceux qui ont été appelés à sortir, les Élus, ceux qui sont nés de nouveau, ils disparaîtront, tout simplement. On ne saura pas où ils sont, tout ce qu’on saura, c’est qu’ils ne sont plus là; ils seront avec leur Seigneur.
241      Alors, à ce moment-là, Seigneur, ce serait vraiment affreux, n’est-ce pas, d’être laissés ici, en sachant que le temps du salut est passé? Plus de rédemption! L’Écriture dit : “Que celui qui est souillé se souille encore, que celui qui est impie demeure dans l’impiété.” Oh, quelle heure ce sera!
242      Puissions-nous nous préparer maintenant, Seigneur. Quel moment merveilleux ce sera – pourvu que nous nous préparions à Te rencontrer, Père, et que nous préparions nos cœurs, chaque jour. Et s’il nous arrivait de faire une erreur et de tomber, comme l’a écrit cette pauvre âme dans sa question aujourd’hui, fais-leur savoir que le Sang de Jésus-Christ purifie tout péché. Cette personne ne veut pas faire ça, Seigneur. Ces gens ont faim et soif, ils cherchent à s’élever de nouveau dans cette communion de l’Esprit. Relève-les, Seigneur. Fais-les monter au-dessus de ce monde sombre et nuageux; en haut, là où le Soleil pourra briller de nouveau sur leur âme. Ils sont descendus en dessous du–du–du grand horizon, dans ces–ces nuages, et ils sont enfoncés dans la boue, enfoncés dans ce péché. Mais à un certain moment ils vivaient là-haut, au Soleil. Ils–ils veulent retourner là-bas, Seigneur. Ramène-les à Toi ce soir, Seigneur. Et s’il y a ici des personnes qui n’ont jamais connu ce que c’est que d’être là-haut, et qui savent que...
243      Tous ces missiles, là, et toutes ces choses se déroulent en conformité parfaite avec Ta Parole, c’est précisément ainsi que les choses doivent arriver. Et nous voyons le monde des églises, et ce que celles-ci ont fait. Nous–nous voyons que vraiment–vraiment c’est tout à fait comme aux jours de Noé, tout à fait comme aux jours de Sodome, précisément ce que Jésus avait dit qu’il arriverait : les raz de marée; les femmes, la démarche qu’elles auraient et comment elles s’habilleraient, et qu’elles mettraient leur nez partout, et–et qu’elles marcheraient comme elles le font, à petits pas et en se trémoussant, et qu’elles se conduiraient... très exactement ce que le prophète avait dit. Exactement ce que Daniel avait dit : “Le fer et l’argile ne pourraient pas s’allier.” Et, oh, tout s’est accompli, Seigneur. Nous sommes là, au temps de la fin. Les ombres descendent, Seigneur. Les feux rouges clignotent, les cloches sonnent.
244      Ô Dieu, que Ton peuple prenne conscience que bientôt l’Ange posera le pied sur la terre et sur la mer, lèvera Ses mains, et dira : “Il n’y aura plus de temps!”
Alors, oh, que de pleurs et de gémissements,
Lorsque les perdus recevront leur sentence;
Ils crieront aux rochers et aux montagnes,
Ils prieront, mais la prière est venue trop tard.
245      C’est maintenant le jour du salut. “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux églises.” Accorde-le, Seigneur.
246      Que pas une seule personne ici ne soit absente au jour de l’Enlèvement. Que nous soyons tellement remplis de l’amour de Dieu et de l’Esprit de Dieu que le Saint-Esprit nous enlèvera avec ceux qui sont dans l’attente, ou ce, même si nous devions nous reposer au milieu de notre héritage. Comme Tu l’as dit à Daniel : “Va, Daniel, car tu te reposeras. Mais en ce jour-là, tu seras debout pour ton héritage.”
247      Ô Dieu, Tu as dit : “Ceux qui auront enseigné à la multitude... détourné celle-ci du péché vers la justice, brilleront aux siècles des siècles, avec plus d’éclat que les étoiles.” Quel jour ce sera! Mais les méchants seront rejetés, iront à leur destruction. Ô Dieu, fais que les hommes prennent conscience maintenant même de leur position dans cette vie, afin qu’ils se tournent vers le Juste avant qu’il soit à jamais trop tard. Accorde-le, Père.
248      Maintenant, avec nos têtes inclinées pendant un instant, pour la prière finale, est-ce que quelqu’un aimerait qu’on ait une pensée pour lui, dire : “Frère Branham, je lève ma main, non pas vers vous mais vers Dieu. Que Dieu soit miséricordieux envers moi, et je serai présent ce jour-là, lavé dans le Sang de l’Agneau”? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, et vous, et vous, et vous, et vous, il y a beaucoup de mains.
249      Maintenant, Père Céleste, ô Dieu, bénis chacun sans exception. Tu as vu leurs mains. Tu connais leur cœur.
250      Et nous sommes conscients, Seigneur, que nous, que quelque chose est sur le point d’arriver. Le monde le sait, ils chantent des chansons, et la télévision abonde en chansons et en plaisanteries folles. Qu’est-ce qu’ils font? Comme un petit garçon qui sifflote, dans le noir, en passant près d’un cimetière, il est complètement paniqué, il essaie de calmer ses nerfs en sifflotant. Il se fait des illusions, c’est tout. C’est pareil pour cette nation, elle ne fait que rire, plaisanter,...?...! Exactement ce qui a été dit, qu’il viendrait un temps où ils feraient cela, “qu’ils seraient détournés de la Vérité, et se tourneraient vers les fables”, et que “dans les derniers jours, il viendrait des moqueurs et des rigoleurs”, et que ces choses arriveraient, au temps de la fin, “emportés, enflés d’orgueil, ayant l’apparence de la piété, se détournant de la Vérité”, et c’est ce que nous voyons maintenant même.
251      Ô Dieu, réveille les gens! Fais-leur prendre conscience qu’ils peuvent recevoir maintenant même l’assurance qu’ils sont passés de la mort à la Vie. Lorsque nous recevons Christ, le Saint-Esprit, nous nous élevons au-dessus du monde. Alors nous savons que nous sommes déjà ressuscités avec Lui, et nous attendons seulement ce changement, où la mort cessera dans les sphères mortelles, ces petites roues de la vie mortelle qui tournent en nos sens seront rachetées. Ô Dieu! Et alors nous aurons un corps semblable au Sien, et nous vivrons Éternellement avec Lui – le grand Pays promis, nous en avons la Preuve.
252      Que personne ne manque cela, Seigneur. Ceux qui ont levé la main, puissent-ils entrer rapidement (ce soir) dans le Royaume. Peut-être que lorsqu’ils rentreront, peut-être que l’homme dira à sa femme : “Ma chérie, quelque chose m’a touché ce soir”; ou que la femme dira à son mari : “Chéri, je–je me suis sentie toute drôle.” “Oui, ma chérie, mettons-nous à genoux ici, près du lit. Nous ne l’avons jamais fait auparavant, mais prions ce soir. Demandons à Dieu d’être miséricordieux envers nous, et de nous prendre dans le rassemblement. Je t’aime, mon amour.”
253      Et le–l’autre, l’homme dira à la femme, ils s’aiment tellement : “Je–je–je veux être au Ciel avec toi. Je ne veux pas manquer cela. Et un jour, lorsque nous serons accueillis à la Maison, alors je te prendrai par le bras pour marcher dans les grands corridors et dans les jardins Éternels, là où l’agneau et–et le lion reposeront ensemble, et le loup et la–la vache reposeront ensemble. Et il n’y aura plus ni mort ni chagrin. Et comme nous marcherons là-bas, et que l’air s’emplira des hymnes des Anges chantant en chœur au-dessus de nous, alors les Anges nous accueilleront à la Maison, je veux être avec toi là-bas, ma chérie. Je–je t’aime. Tu avances peut-être en âge, je me rappelle comment tu étais lorsque je t’ai épousée, ton joli petit visage.” “Et–et toi, je me rappelle comment tu étais, mon chéri, quand tu étais un beau jeune homme.”
254      Mais tout cela sera rétabli. Celui qui, un jour, a peint votre beau visage, en a gardé la–l’ébauche dans Sa pensée. Il peut le peindre de nouveau là-bas, où il ne flétrira jamais. Ô Dieu, fais savoir aux gens qu’il ne s’agit pas d’un rêve mythique, mais d’une–d’une Vérité, et Dieu, le Saint-Esprit, est ici pour en rendre témoignage. Sa Parole, tout au long des âges, en a parlé. Revenons sur le passé et voyons, lisons les récits de notre histoire. Tous les hommes qui ont fait quelque chose de leur vie sur la terre ont été des hommes, des hommes qui craignaient Dieu, même nos Présidents, comme Washington, Lincoln, et ainsi de suite, des Josué, et–et ainsi de... des Moïse, et ceux qui... Les grands hommes de ce monde ont été des hommes qui croyaient à cela, et qui ont scellé leur témoignage, et là-bas ils attendent cette résurrection. Nous avons les prémices de cela, le Gage.
255      Je prie maintenant que, par ma prière, Tu accueilles ces gens de même que leur prière, et que Tu les fasses entrer dans le Royaume. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
256      Que Dieu vous bénisse, qu’Il soit riche en miséricorde envers vous, qu’Il fasse luire Sa face sur vous, qu’Il vous garde, et qu’Il vous bénisse de toutes les bénédictions Célestes.
257      Maintenant je dis ceci, non pas par cruauté, mais par amour. Ma prière, c’est que vous qui ne Le connaissez pas, votre oreiller devienne tellement dur que vous n’arriverez plus à trouver le sommeil, que votre nourriture devienne tellement infecte que vous ne pourrez plus manger, jusqu’à ce que vous vous retiriez à l’écart quelque part, et que vous disiez : “Seigneur, sois miséricordieux envers moi.” Ça, ce n’est pas vous vouloir du mal. C’est pour votre bien, mon frère, ma soeur. Ma prière, c’est qu’il en soit ainsi pour vous.
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus; (jusqu’à ce que nous nous revoyions!)
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Dieu soit avec vous jusqu’à ce jour!
Dieu soit avec vous jusqu’à ce que nous nous revoyions!
Que par Son conseil, Il vous guide, vous soutienne,
Qu’Il frappe les flots de la mort devant vous;
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce que nous...
258      Maintenant, comme dans le bon vieux temps, serrons la main à quelqu’un, là [Frère Branham serre la main des gens pendant les trois prochains refrains.–N.D.É.] :
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus; (jusqu’à ce que nous nous revoyions!)
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Dieu soit avec vous jusqu’à ce jour!
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus;
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Dieu soit avec vous jusqu’à ce jour!
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus;
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Dieu soit avec vous jusqu’à ce jour!
259      Vous vous rappelez que nous avions coutume de chanter ces cantiques-là? Nous allons... Et il y a aussi celui-ci que nous avions coutume de chanter, il y a de nombreuses années, je ne sais pas s’il y a ici ou pas des personnes qui y étaient à l’époque où nous nous donnions la main autour d’un vieux poêle, ici, et le sol était boueux. Vous vous rappelez ça? Nous chantions :
Nous marchons vers Sion,
Merveilleuse, merveilleuse Cité;
Nous marchons tout droit vers Sion,
Cette belle Cité de Dieu.
260      Savez-vous comment sera Sion, dans le Millénium? Il y aura une Lumière sur Sion, et elle sera une ombre du soleil pendant le jour, et servira de Lumière la nuit, car là-bas il n’y aura pas de nuit. Oh! la la!
La colline, les champs de Sion produisent
Mille douceurs sacrées,
Avant que nous atteignions le Trône Céleste,
Avant que nous atteignions le Trône Céleste,
Ou que nous marchions dans les rues en or,
Ou que nous marchions dans les rues en or.
Tous en chœur maintenant :
Nous marchons vers Sion,
Merveilleuse, merveilleuse Cité;
Nous marchons tout droit vers Sion,
Cette belle Cité de Dieu.
261      J’aime vraiment ça. Je trouve ça tellement beau. N’est-ce pas que vous aimez ces bons vieux cantiques? Je trouve que c’est beaucoup mieux que ces trucs saccadés d’aujourd’hui, qu’ils appellent des cantiques. J’aime vraiment ça. Et j’avais coutume de chanter un vieux cantique à l’église, vous vous rappelez :
De la place, de la place, oui, il y a de la place,
Il y a de la place à la Source pour toi.
262      Oh! la la! Ces bons vieux cantiques, je crois que c’est le Saint-Esprit qui a guidé la plume de ceux qui ont composé ces cantiques-là.
Mon Dieu, plus près de Toi,
Plus près de Toi!
Même si c’était la croix
Qui m’élevait vers Toi;
263      Et encore Charles Wesley et ces grands écrivains qui ont composé des cantiques comme ceux-là, ces poètes. C’est magnifique, vraiment je les trouve très beaux. Et aussi, nous avions coutume de... Vous vous rappelez ceci :
Ô terre de l’Épouse, douce terre de l’Épouse,
Je me tiens sur la plus haute montagne,
Regardant au-delà de la mer,
Vers ces demeures que Tu m’as préparées,
264      Vous vous rappelez la première fois que l’Ange du Seigneur est apparu, là-bas, à la rivière? Nous chantions :
Au bord du Jourdain je me tiens,
Mes yeux se portent au loin;
Je vois là-bas mon Canaan,
Terre de mon trésor.
Je vais à la terre promise,
Je vais à la terre promise;
Oh! qui veut venir avec moi?
Je vais à la terre promise.
265      Pendant que nous chantions ça, une Voix venant des cieux a crié, et voici, cette grande Colonne de Feu est descendue en tournoyant, et a dit : “Comme Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de Sa première venue, tu as un Message qui sera le précurseur de Sa seconde Venue.” Regardez où il est allé. Il y a trente et un ans de ça. Regardez où C’est allé depuis, partout dans le monde, dans un feu de réveil. Et maintenant nous voyons que ça se refroidit. Le temps est proche.
266      Maintenant inclinons la tête, gardons à l’esprit toutes les annonces qui ont été faites.
267      Grand Berger du troupeau, que nous nous attendons à voir venir un jour, nos cœurs soupirent après cette heure où nous Le verrons. Un jour Tu t’es assis sur la montagne et Tu as enseigné à Ton peuple, Tu as dit : “Voici comment vous devez prier.” [Frère Branham et l’assemblée prient ensemble.–N.D.É.]
...Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;
Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien;
Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;
Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!
268      La Bible dit : “Après avoir chanté un cantique, ils partirent.”
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Ô toi, enfant de tristesse;
Il va te procurer la joie,
Prends-le partout où tu vas.
Précieux Nom, Nom, si doux!
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, Nom si doux! (Nom si doux!)
Espoir de la terre, joie du Ciel.
269      C’est mélodieux, n’est-ce pas? Arrêtez-vous un peu, juste l’instant d’un ici et là, et écoutez ça de nouveau, alors nous le chanterons.
Nous nous courberons devant Lui,
Nous prosternant à Ses pieds, (Voyez?)
Pour Le couronner Roi des rois,
Le voyage terminé.
Oh, que c’est beau, ça, n’est-ce pas? Voyons un peu :
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Comme d’un bouclier puissant;
Quand les tentations surviennent,
Murmure Son Nom en priant. (Voyez?)
Ô précieux Nom! Chantons-le :
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Comme d’un bouclier puissant;
Quand les tentations surviennent,
Murmure Son Nom en priant.
Ô précieux Nom (précieux Nom!), Nom si doux! (Nom si doux!)
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, Nom si doux! (Nom si doux!)
Espoir de la terre, joie du Ciel.
270      Maintenant, si nous voulons bien incliner la tête, notre pasteur va terminer la réunion par la prière. Que Dieu te bénisse, Frère Neville.