LE ROI REJETÉ 15.05.1960 Matin JEFFERSONVILLE, IN, USA

par Prophète William Marrion Branham


1         …à ce que la gloire du Seigneur descende sur nous aujourd’hui par la prédication de la Parole. Et c’est… Cette semaine qui vient de passer, j’étais comme un peu amoché. Disons, pas vraiment amoché, mais c’est un examen il m’a fallu subir, un examen médical; vous avez entendu que j’étais à l’hôpital, c’était à cause de ça. La raison pour laquelle j’étais là, c’était pour m’éviter d’avoir à faire la navette entre ici et là-bas, de l’autre côté de la rivière. Ils vous font subir un examen pour le tube digestif supérieur et un examen pour les intestins, et il faut qu’ils… toutes les cinq minutes, il faut qu’ils reviennent faire une autre radiographie.

2         Mais on est censé subir ces examens-là (si on fait du travail missionnaire à l’étranger) tous les six mois. Frère Roberts et les autres, eux, je pense qu’ils font ça tous les six mois, mais moi, je n’en avais pas subi un depuis quatre ans.

3         Le problème, c’est que je n’aime vraiment pas l’huile de ricin. C’est le seul ennui. Et ils disent qu’ils ne peuvent rien donner en remplacement, alors je… Oh, j’ai été tellement malade quand ils m’ont donné cette chose-là. Vous savez, je vous ai raconté dans l’histoire de ma vie à quel point cette chose-là me rend malade, et–et combien j’ai horreur de prendre ça. Et j’ai dit à mon aimable ami, le médecin “Si… est-ce qu’il n’y aurait pas autre chose?”
Il a dit: “Je ne pense pas, Frère Branham.”

4         Oh, quand la dame est arrivée, on aurait dit qu’elle en avait, j’exagère peut-être, mais on aurait dit qu’elle en avait un litre. C’était… Je n’en avais jamais vu autant; je me pinçais le nez et j’avais des haut-le-cœur, mais j’ai fini par la faire descendre.

5         Mais maintenant, malgré toute cette épreuve et tout ça, ce qui s’est passé, je veux remercier le Seigneur pour un examen parfait. J’ai réussi, avec cent pour cent; je peux aller n’importe où dans le monde, partout où je veux aller. J’ai demandé aux médecins, c’étaient trois des meilleurs spécialistes, je pense, de Louisville, je leur ai demandé, j’ai dit: “Est-ce que j’ai une incapacité d’au moins dix pour cent?”
Il a dit: “Vous n’avez pas la moindre incapacité.” Il a dit “Vous êtes en parfaite santé, sur tous les plans.” Et j’en suis vraiment reconnaissant à Dieu. Qui d’autre que notre Père Céleste aurait pu permettre qu’il en soit ainsi, voyez-vous, que ce soit comme ça. Et il a dit: “Votre… Selon votre diagramme, là, tout ce qu’on peut voir, c’est que vous êtes jeune.” Il a dit: “Il ne s’est même pas encore produit de changement au niveau des cellules sanguines, ni rien.” Il a dit “Vous êtes en grande forme, Frère Branham.”
Et j’ai dit: “Eh bien, je suis vraiment content.”

6         Et j’ai eu le privilège de parler, de rendre témoignage du Royaume de Dieu à toutes les infirmières de l’hôpital et à tous les médecins. Et un certain médecin, je pense qu’il est censé être ici ce matin. Et je–je–je vais… je suis heureux de voir qu’il y a encore des braves hommes dans ce monde, des vrais hommes. Des hommes qui me feraient subir un examen médical complet, pendant cinq jours, – chaque examen aurait probablement coûté deux ou trois cents dollars, – et quand je suis arrivé au bout, ils ont dit: “C’est notre contribution à l’œuvre que vous faites pour le Seigneur.” Pas même… Ils ont dit: “Mais, vous nous mettez mal à l’aise, rien que de nous demander si vous nous devez quelque chose.” Ils ont dit: “Priez pour nous, c’est tout.”

7         “Et, au dedans de vous,” ils ont dit, “nous voyons qu’il y a de l’émotion, quelque chose que nous n’arrivons pas à comprendre.” Ils ont dit: “Ce n’est pas apparent…” Il a dit “Extérieurement, vous n’êtes pas agité, ni troublé, mais”, il a dit, “intérieurement, il y a une émotion que nous n’arrivons pas à comprendre.”

8         J’ai dit: “Si vous voulez seulement vous asseoir ici pendant un petit instant, je vais vous expliquer.” Et je me suis mis à parler des visions. C’était un autre domaine pour eux. Ils ne connaissaient rien là-dessus. Je leur ai parlé de la Bible. Puis je leur ai parlé de la vision que le Seigneur m’a donnée dernièrement, et ils pleuraient comme des bébés, ils étaient assis là, à pleurer. Et je… ils …

9         J’ai dit: “J’espère que vous ne me prenez pas pour un fanatique religieux, ou pour…”
Il a dit: “Absolument pas, Frère Branham. Je crois ça de tout mon cœur.” Il a dit: “Mais je veux seulement dire une chose: on ne va pas à l’école pour apprendre ces choses-là”; il a dit, “je crois qu’elles viennent du Dieu Tout-Puissant.” Et il s’agissait de trois médecins éminents de Louisville, les meilleurs qu’ils ont. Et alors, j’étais vraiment content de ça, et de savoir que le Seigneur m’avait peut-être permis de planter quelques semences là-bas.

10       Toutes les infirmières, je leur ai parlé. Elles… Un matin, je sortais de la salle de radiographie, et j’ai dit à… Je regardais une pauvre vieille femme; elle avait l’air tellement malade. J’avançais, j’avançais, et finalement je suis arrivé jusqu’à elle. Je la pensais mourante, alors j’ai dit: “Je voudrais vous poser une question, sœur.”
Elle a dit: “Oui, monsieur?”
J’ai dit: “Êtes-vous chrétienne?”
Et elle a dit: “Je suis membre de telle église.”

11       J’ai dit: “Je voudrais me faire un peu mieux comprendre.” J’ai dit: “Je–je voudrais savoir si vous êtes chrétienne, vraiment chrétienne. Si vous deviez vous retrouver dans l’autre pays, de l’autre côté de la mer de cette vie, L’aimez-vous?” J’ai dit: “Seriez-vous réellement sauvée?”
Elle a dit: “Oui, monsieur, je le serais.”
J’ai dit: “Que Dieu vous bénisse, alors. Peu importe de quel côté le vent peut souffler, dans ce cas-là vous êtes tranquille. Tant qu’il en est ainsi.” Et, quand on se promène un peu, on voit qu’il reste encore bien des braves gens dans ce monde.

12       Aujourd’hui, là, j’arrive avec une vision, que je vais vous raconter tantôt, mais j’aimerais d’abord prendre une portion de la Parole et en parler, parce que je crois que la Parole est très essentielle, ce qu’il y a de plus essentiel en ce moment.

13       Et je suis content de voir Charlie Cox et Frère… mes amis qui sont debout ensemble, là-bas… Frère… je n’arrive pas à me rappeler… Jefferies (je n’arrive pas à me rappeler son nom); beaucoup d’entre vous, les autres précieux frères, de la Géorgie, de différentes régions du pays; c’est mon vieux copain Bill, qui est assis ici, je crois, ce matin, et–et beaucoup… le frère de la Géorgie, là, les gens qui m’ont offert ce complet. Vous savez, c’est–c’est un des meilleurs complets que j’aie jamais portés. Il est si confortable. Il est vraiment très beau et… Vous comptez tant pour moi. Quand je vais vous raconter ce qui m’est arrivé ces derniers jours, vous verrez pourquoi je trouve que ça compte tellement pour moi.

14       Maintenant, je crois que, si le Seigneur le veut, je veux continuer le combat, avec plus d’acharnement que jamais auparavant dans ma vie, parce que je vois maintenant… Naturellement, je pourrais mourir aujourd’hui. Ça, c’est… on ne sait pas. Les électrocardiogrammes, et tout, seize radiographies différentes, un examen médical complet a montré que j’étais aussi normal qu’une personne peut l’être, un être humain sur cette terre. Alors, j’en suis reconnaissant. Mais toutes ces choses, même avec tout ça, toute ma reconnaissance et ma gratitude envers Dieu de voir qu’Il me garde encore à Son service, ce n’est pas ça qu’Il m’a montré juste avant ça, vous voyez. J’en ai été tellement heureux.

15       Maintenant, je pense que ce soir… Tu es d’accord? [Frère Neville dit: “Oui, monsieur!”–N.D.É.] Notre–notre précieux frère, voilà–voilà vraiment un homme sans aucun égoïsme, c’est–c’est Frère Neville. Et si certains d’entre vous étaient là dimanche passé et ont entendu ce message merveilleux qu’il a apporté, la Cruche d’Huile, c’était un des messages les plus remarquables que j’aie jamais entendus, ce que Frère Neville a apporté, par le Saint-Esprit, dimanche passé, au petit troupeau de brebis que Dieu a rassemblé ici. Et, si c’est d’accord, que cela plaît au Seigneur, et que Frère Neville et l’église sont d’accord, je voudrais parler encore ce soir, et commencer une série pour, disons, lundi soir, je veux dire, dimanche soir, mercredi soir et dimanche prochain, une série sur ce que j’ai étudié…

16       Je n’aurais pas été obligé de rester là-bas, à l’hôpital, mais ils ont été tellement gentils avec moi: ils m’ont fourni la chambre pour environ le tiers du prix. Alors j’ai simplement pris mes Bibles, mes livres, et j’ai remonté la tête du lit, je me suis assis là, bien confortablement, avec toutes mes Bibles et toutes mes choses éparpillées autour de moi; et je passais vraiment des moments bénis, jusqu’à ce qu’ils arrivent avec l’huile de ricin. Les bons moments, pour moi, ça s’est arrêté là; c’était–c’était terminé pour moi, alors. Mais, Frère Pat, j’étais vraiment malade. C’est quelque chose que je ne peux tout simplement pas supporter. Et, mais jusque-là je passais des moments bénis, pendant les trois ou quatre premiers jours là-bas.

17       Je passais des moments bénis, je faisais l’étude de l’Épître aux Éphésiens. Oh, ce placement de l’église, je trouve que c’est quelque chose de très beau. Et–et si vous…

18       Bon, si vous avez une église que vous fréquentez, allez-y, soyez là-bas, à votre poste, mais si vous n’avez pas d’église, et que vous aimeriez revenir ce soir, mercredi soir et dimanche soir, j’aimerais prendre, ce soir le 1er, le Livre des Éphésiens, mercredi soir le chapitre 2 des Éphésiens, et dimanche prochain le chapitre 3 des Éphésiens, pour mettre l’église en ordre. Vous savez ce que je veux dire, il s’agit-il s’agit de la placer dans sa position, et je pense que c’est quelque chose qui édifiera l’église.

19       Je ne… Je–je prêche ceci seulement à ceux qui fréquentent le Branham Tabernacle. Et si quelques-uns d’entre vous, les chers frères… Je pense que certains d’entre vous, je pense, ont leurs réunions. Il y a nos petits frères de Sellersburg, et–et d’autres, qui ont des réunions. Ecoutez, ça, ce sont des réunions de réveil. Assistez-y. Ce sont des serviteurs de Christ, des jeunes hommes qui se tiennent à la brèche, qui sont sortis. Quand leur propre église, même, a rejeté la Vérité, et tout, eux, ils sont sortis de là, et Dieu les a appelés au ministère.

20       Oui monsieur, je–j’admire des hommes… Je n’arrive même pas à me rappeler le nom de cet homme. Mais c’est un jeune homme, quelqu’un de très bien, un bel homme, qui a une charmante épouse et des enfants.

21       Et–et il y a Frère Junie Jackson qui a eu des réunions pas loin, ici, et qui est, lui aussi, un trophée merveilleux, remarquable, de la grâce étonnante de Dieu.

22       Et, quand il y a des réunions de réveil dans vos églises, soyez-y, parce que c’est votre… c’est ça qu’il faut faire, parce que vous ne savez pas: un pécheur pourrait s’avancer à l’autel, et il se pourrait que vous vous sentiez poussé à conduire cette personne-là à Christ, ce qui sera votre grande récompense de l’autre côté. Quant à ceci, ce n’est qu’un enseignement, de mettre l’église en ordre, ici au tabernacle, donner un coup de main en cours de route.

23       Là, je n’ai pas apporté ma montre, alors il faudra que quelqu’un surveille l’heure pour moi. Voilà, Doc vient de me montrer qu’il en a une, alors… mon frère. [Frère Branham a une conversation avec son frère, Edgar “Doc” Branham.–N.D.É.]

24       Maintenant, je ne vais pas parler très longtemps. Et s’il y a des nouveaux venus parmi nous, nous voulons certainement vous souhaiter la bienvenue, de tout notre cœur. Vous êtes vraiment les bienvenus ici, à ce petit tabernacle. Nous n’avons pas un bâtiment extraordinaire. En ce moment, nous projetons de construire, pas un grand bâtiment, mais juste un… Celui-ci est pas mal délabré, alors nous allons essayer de nous construire une belle petite église confortable, ici, dès que nous… que le Seigneur nous le permettra. Beaucoup d’entre vous font des efforts dans ce sens-là, et certainement que nous l’apprécions.

25       Maintenant, je voudrais que vous preniez avec moi, pour notre lecture de ce matin, dans I Samuel, le chapitre 8, et nous allons commencer vers le… commençons vers le verset 19, les versets 19 et 20, peut-être, comme petit texte que nous allons commenter. Et maintenant, pendant que vous prenez ça, avant… Nous, ce que… Nous allons lire, et ensuite nous voulons aller en prière; y aurait-il des demandes ce matin, quelqu’un qui dirait: “Pensez à moi”?

26       À notre dernière… il y a deux semaines, ou trois, quand j’ai eu la réunion… Dites, en passant, pendant que vous cherchez dans vos Bibles, la série de réunions va commencer le six, à Chatauqua, là. Nous nous attendons à passer des moments merveilleux, à Middletown, dans l’Ohio. Ceux d’entre vous qui vont prendre leurs vacances, là, venez; il y a un grand terrain de camping tout près de la rivière, où… de la–de la prédication, vous en aurez à profusion. Ils s’installent un peu partout le long de la rivière, les prédicateurs, ils sont là toute la matinée, toute la journée, et toute la soirée. Alors, tout le monde se rassemble. C’est un grand terrain de camping, beaucoup plus grand que celui de Silver Hills, bien des fois plus grand. Et il y a un grand bâtiment, qui peut contenir de huit à dix mille personnes, et c’est toujours plein. Nous passons des moments merveilleux dans l’Ohio.

27       Et ce vieux Frère Kidd, pour qui je suis allé prier l’autre matin: vous vous souvenez, je vous en ai parlé il y a trois semaines. Le docteur lui donnait vingt-quatre heures à vivre – il est de nouveau sur pied. Il a cité un passage de l’Écriture; un chant qu’il n’arrivait pas à chanter. Et quand je suis arrivé l’autre matin, et que je l’ai vu avec son petit châle. J’avais pris la route trois ou quatre heures avant le lever du jour, pour pouvoir arriver jusqu’à lui, ils disaient qu’il allait mourir ce jour-là, d’un cancer de la prostate.

28       Et sa précieuse petite épouse, qui faisait des lessives pour cinquante cents par jour. Dès avant le lever du jour, et jusqu’au soir, pour cinquante cents, pour que son mari puisse continuer à œuvrer comme prédicateur. Après avoir prêché une série de réunions de réveil de deux semaines, il a ramassé une offrande, et il a récolté quatre-vingts cents. Mais, quand je les ai vus assis là, l’autre matin, ces deux petits couples… ou plutôt ce petit couple, assis là, et lui avec son petit châle sur les épaules. Et il y avait une de ses converties, – quatre-vingt-douze ans, et elle avait encore toute sa capacité, toute sa vivacité d’esprit, et pentecôtiste jusqu’à la moelle, – elle était assise là, vous savez.

29       J’ai dit: “Vous savez, vous les vieux, qu’est-ce que vous faites, assis là?
– Nous attendons que le bateau vienne nous prendre, c’est tout.”

30       Leur travail, tout ce qu’ils ont accompli; leur but, ils l’ont atteint, et maintenant, ils sont prêts à partir vers leur récompense. Et j’ai dit à Frère Chieve ce… à Frère Kidson ce matin-là: “Vous serez à la réunion de Chatauqua.”
Il m’a téléphoné hier, il a dit: “Je suis… J’y serai, Frère Branham.” Il n’y avait pas de problème.

31       Bien des gens à la réunion sont le fruit de mon nouveau ministère. Un frère, un frère baptiste qui est ici, dont la fille, une adolescente, était un peu rebelle, je lui ai dit: “Je vous donne votre fille pour le Seigneur Jésus”, l’autre matin, et quand il est rentré à la maison, elle était sauvée, et l’autre est ici ce matin, pour se faire baptiser, et ça continue.

32       Et un homme, M. Sothmann, un de mes amis du Canada, dont la belle-mère était mourante, j’ai dit: “Quand vous arriverez là-bas, vous trouverez votre belle-mère bien portante, en train de se remettre, rétablie.” Ça s’est passé exactement comme ça. Et juste… des gens qui entrent. C’en est seulement à ses débuts en ce moment, ça commence à agir. Mais, oh, nous nous attendons à infiniment au-delà de tout… Nous sommes dans les jours mauvais, les derniers jours, mais à une heure glorieuse.

33       Maintenant, avez-vous votre Bible, pour la lecture? Le chapitre 8 de Samuel. Et j’ai promis à Gene de rester là pour l’enregistrement du reste de ceci… c’était juste le début de notre réunion.
  Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous,
  Et nous… serons comme la nation, toutes les nations; notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et conduira nos guerres.
  Samuel, après avoir entendu toutes ces paroles du peuple, les redit aux oreilles de l’Éternel.
  Et l’Éternel dit à Samuel: Écoute leur voix, et établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d’Israël: Allez-vous-en chacun dans sa ville.

34       Maintenant, ce matin, si je voulais choisir à partir de cette lecture ce que j’appellerais un sujet, pour les quelques prochaines minutes, je choisirais le sujet suivant: le Roi rejeté.

35       C’était une époque qui était comme toutes les époques, les gens n’ont jamais voulu que Dieu les conduise. Ils veulent être conduits à leur manière à eux. Notre histoire, ce matin… et quand vous rentrerez chez vous, ce serait bien que vous la lisiez d’un bout à l’autre. Ça se passait à l’époque du–du temps de Samuel, l’homme de Dieu, le prophète. Et il avait été un homme juste, et un brave homme, honorable, de bonne réputation, loyal et honnête envers les gens, il ne les avait jamais induits en erreur, il leur avait dit carrément ce qui était “AINSI DIT LE SEIGNEUR”, rien d’autre.

36       Mais les gens en étaient arrivés au point où ils voulaient modifier ce programme-là. Ils avaient observé les Philistins, et les Amalécites, les Amoréens, les Héthiens et les autres nations du monde, et ils avaient vu qu’eux avaient des rois qui régnaient sur eux, qui les gouvernaient, qui les guidaient, qui conduisaient leurs guerres, et ainsi de suite. Et il semblait donc qu’Israël voulait prendre exemple sur ces rois-là et sur ces peuples-là.

37       Mais ça n’a jamais été l’intention de Dieu, à aucune époque, que Son peuple agisse comme les gens du monde, ou qu’il soit gouverné ou dirigé comme les gens du monde. Le peuple de Dieu a toujours été un–un peuple à part, un peuple différent, appelé à sortir, séparé, des gens complètement différents de ceux qu’on trouve parmi les peuples du monde, différents dans leurs actions, dans leurs manières, dans leur façon de vivre. Les choses qui les intéressent et leur nature tout entière ont toujours été contraires aux choses auxquelles aspirent les gens du monde.

38       Le peuple d’Israël est venu voir Samuel, en disant “Maintenant, tu deviens vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces.” En effet, ils n’étaient pas loyaux comme Samuel; ils recevaient des présents, et ils acceptaient de l’argent. Alors ils ont dit: “Samuel, tes fils ne sont pas comme toi, alors nous voulons que tu ailles nous trouver un roi, et que tu l’oignes, et que tu fasses de nous un peuple comme les autres peuples du monde.”

39       Samuel a essayé de leur expliquer que ça ne marcherait pas. Il a dit: “Si vous faites ça, vous verrez, avant longtemps il fera sortir tous vos fils de votre maison, il en fera des soldats, pour qu’ils courent devant son char et qu’ils portent les armes et les lances. Et ce n’est pas tout, il prendra vos filles pour en faire des boulangères, il vous les enlèvera pour nourrir l’armée.” Et il a dit: “En plus de tout ça, il vous fera payer des taxes, sur votre grain et sur tout votre revenu. Il taxera tout ça, ce qui créera des dettes gouvernementales et tout, qu’il faudra rembourser.” Il a dit: “Je pense vraiment que vous faites une erreur.”
Mais, alors les gens ont dit: “Mais nous voulons quand même être comme les autres.”

40       Il y a quelque chose dans les hommes et les femmes qui fait qu’ils veulent ressembler les uns aux autres. Et il n’y a qu’un Homme qui ait jamais vécu sur terre qui a été notre exemple, c’est Celui qui est mort pour nous tous, notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. Il a été l’exemple parfait de ce que nous devrions être: toujours à s’occuper des affaires du Père et à faire le bien.

41       Et Samuel a eu beau chercher à convaincre les gens, ils étaient toujours après lui, jour et nuit: “Nous voulons un roi. Nous voulons un homme. Nous voulons un homme, de qui nous pourrons dire: ‘Voici notre guide.’” Et ça, ça n’a jamais été la volonté de Dieu. Ça n’a jamais été la volonté de Dieu, et ce ne sera jamais la volonté de Dieu, que les hommes règnent les uns sur les autres. C’est Dieu qui règne sur l’homme. C’est Dieu qui est notre Chef, notre Roi. Voilà un tableau vraiment très comparable à celui d’aujourd’hui, puisqu’il semble que l’homme ait encore cette même idée-là. Il semble qu’ils n’arrivent pas à comprendre que c’est encore Dieu qui règne sur l’homme, et non pas l’homme qui règne sur l’homme.

42       Alors, ils se sont choisi un homme du nom de Saül, qui était le fils de Kis. Et c’était un homme de bonne réputation, un homme honorable. Mais, il faisait parfaitement l’affaire des gens, parce que c’était un homme imposant, grand et d’une stature noble. Les Écritures disent qu’il dépassait d’une tête tous les hommes d’Israël. Il avait une allure royale, et il était beau de figure. C’était un homme brillant, un homme extraordinaire.

43       Or, voilà le genre d’homme que les gens aiment choisir aujourd’hui. On dirait que les gens ne sont pas satisfaits de la façon dont Dieu a établi Son Église, pour qu’Elle soit gouvernée et dirigée par le Saint-Esprit. Ils veulent que ce soit quelqu’un, un homme, une dénomination, certaines gens, qui gouvernent l’église; ils n’arrivent pas à s’abandonner entièrement dans les mains de Dieu, pour être spirituels, pour être conduits par le Saint-Esprit. Ils veulent que quelqu’un pratique leur religion à leur place, que quelqu’un leur dise exactement comment la pratiquer et tout le reste. Donc, cet homme-là semblait convenir parfaitement au poste, parce que c’était un homme très intellectuel.

44       Et ça ressemble beaucoup à ce qui se passe aujourd’hui. Nous aimons choisir des gens comme ceux-là, nous aussi, pour qu’ils dirigent nos églises, qu’ils dirigent l’Église de Dieu. Je n’ai rien à dire contre ça, mais je veux simplement faire ressortir ceci: ce n’est pas, ce n’était pas, et ce ne sera jamais la volonté de Dieu que les choses se passent ainsi. C’est Dieu qui doit diriger Son peuple, gouverner chaque individu.

45       Nous voyons donc que ce fils de Kis, cet homme imposant, avec–avec sa stature et… Il semblait faire l’affaire des gens, qui se disaient que le manteau lui irait très bien, et la couronne sur sa tête, qu’il marcherait en dépassant tout le monde, qu’il serait un–un atout précieux pour le royaume d’Israël. En effet, les autres rois allaient… des autres nations, allaient penser “Regardez, quel homme!” Ils pourraient le montrer du doigt, en disant: “Regardez, voyez quel grand roi nous avons! Regardez quel grand homme règne sur nous!”

46       Et c’est triste à dire, mais comme c’est vrai aujourd’hui, l’église est comme ça. Ils aiment dire: “Notre pasteur n’est pas un homme borné; c’est un grand homme. Il est diplômé de Hartford, ou d’une grande école de théologie. Il a quatre diplômes de telle et telle école, et il a beaucoup d’entregent.” Tout ça, c’est peut-être très bien, et ça a sa place, mais la manière de Dieu, c’est que Son Église soit conduite par le Saint-Esprit et par Son Esprit. Mais eux, ils aiment dire: “Nous, nous sommes membres de cette grande dénomination-ci. Nous avons commencé il y a longtemps, du temps des pionniers, quand nous étions une minorité, seulement une toute petite poignée de gens, peu nombreux. Et maintenant, nous nous sommes développés, au point que nous faisons partie des dénominations les plus importantes. Nous avons les meilleures écoles et les prédicateurs les plus instruits. Nos gens sont les mieux habillés, et les plus grands cerveaux de la ville font partie de notre dénomination. Nous donnons aux œuvres de bienfaisance, et nous faisons des bonnes œuvres, et tout ça.” Je n’ai pas un mot à dire, que Dieu me préserve de dire un seul mot contre ces choses, car tout ça, c’est bon; mais n’empêche que ce n’est pas la volonté de Dieu que l’homme règne sur l’homme.

47       Dieu, le Jour de la Pentecôte, Il a envoyé le Saint-Esprit, pour qu’Il règne dans le cœur de l’homme, et qu’Il règne dans sa vie. Il n’a pas été donné à l’homme de régner sur l’homme, mais nous aimons parler comme ça.

48       C’est quelque chose de fantastique pour nous de pouvoir dire que nous sommes membres d’une organisation si imposante: “Êtes-vous chrétien?” C’est de là que m’est venue l’idée de ce sujet. Quand j’étais à l’hôpital, et que je demandais à quelqu’un: “Êtes-vous chrétien? – Je suis membre de telle et telle église.”
“Êtes-vous chrétienne?
– Je suis membre de telle et telle église.”
Une petite infirmière est venue à la tête du lit, pendant que je lisais la Bible; c’était une infirmière nouvellement arrivée à l’étage, elle a dit: “Bonjour.” Elle a dit: “Je crois que vous êtes le révérend Branham, vous êtes ici pour un–un examen médical.”
J’ai dit: “C’est bien ça.”
Elle a dit: “Est-ce que je peux vous frictionner le dos, pour vous rafraîchir un peu, avec de l’alcool?”
Et j’ai dit: “Vous pouvez.”
Alors, pendant qu’elle me frictionnait le dos, elle a dit “De quelle dénomination d’église faites-vous partie?”
Et j’ai dit: “Oh, je fais partie de la dénomination la plus ancienne qu’il y ait.”
Elle a dit: “De quelle dénomination s’agit-il?”
J’ai dit: “C’est celle qui a été fondée avant même que le monde ait été fondé.”
“Oh,” elle a dit, “de quelle… Je ne pense pas que je connaisse cette…” Elle a dit: “Je fais partie de telle église. Est-ce cette organisation-là?”

49       J’ai dit: “Non, madame. Celle-là, cette organisation-là, ça fait seulement environ deux cents ans. Mais l’organisation dont je parle, elle a commencé quand les étoiles du matin chantaient ensemble et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie, “quand ils ont vu qu’un Sauveur allait venir racheter l’humanité”.

50       Là, elle a arrêté de me frictionner le dos, je m’étais tourné un peu comme ceci, pour que la dame puisse frictionner. Elle était de Corydon, pas loin, ici. Nous nous sommes mis à parler; elle a dit: “Monsieur, j’ai toujours cru que si Dieu a jamais été Dieu, Il est encore Dieu aujourd’hui, tout comme Il l’était autrefois.” Elle a dit: “Bien que mon église refuse carrément d’admettre ça, moi, je crois que c’est la Vérité.”
Et j’ai dit: “Vous n’êtes pas loin du Royaume de Dieu, jeune femme.”
Elle a dit: “S’Il a jamais été un Guérisseur, n’est-Il pas encore un Guérisseur?”
J’ai dit: “Il l’est, très certainement, ma sœur.”

51       Mais l’homme veut régner, régner sur l’homme; et l’homme veut que ce soit l’homme qui règne sur lui. Il ne veut pas que Dieu règne.

52       Donc, ce fils de Kis, du nom de Saül, répondait parfaitement à leur attente. Le grand homme imposant et le… oh, il pourrait vraiment être à leur tête dans les combats, et tout. Mais il reste que ce n’était pas la façon de Dieu de faire les choses. Dieu voulait que ce soit Son vieux prophète fidèle qui les dirige et qui leur annonce Ses Paroles.

53       Or, aujourd’hui, dans ce grand âge de l’église où nous vivons, nous avons, c’est ce que je pense et que je crois de tout mon cœur, nous avons fait exactement le contraire de ce que Dieu nous avait prescrit de faire. Les dernières Paroles de notre Sauveur, ce sont celles de Marc 16; Il a dit:
  …allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
  Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé… celui qui ne croira pas sera condamné.
  Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront la nouvelle langue;
  S’ils saisissent des serpents, ou boivent des breuvages mortels, ce ne leur fera point de mal; et s’ils imposent les mains aux malades… les malades seront guéris.

54       Il n’y a aucun homme, il n’y a aucun fils de Kis, ni personne d’autre, qui puisse produire ces choses, sans la conduite du Saint-Esprit. Mais nous, on a construit des écoles, on a construit des séminaires et des organisations, pour–pour se satisfaire et pour ressembler au reste du monde.

55       Avant, là, c’était le Saint-Esprit qui était à la tête de cette nation. Avant, cette nation était gouvernée, quand, à l’époque où… quand ils ont rédigé la Déclaration d’indépendance, et qu’il y avait une chaise de plus là-bas. Il n’y a pas le moindre doute dans mon esprit: le Fils de Dieu était assis à cette table. Quand cette nation a été fondée sur les principes de la liberté de religion, et de la liberté pour tous, et sur la base de la Parole Éternelle de Dieu. Mais on a corrompu ça; la politique. On a élu des hommes, en achetant et en vendant, et en faisant de fausses promesses, si bien que notre nation, notre politique et notre démocratie sont tellement polluées que c’est–c’est tout mélangé, avec le communisme et toutes sortes d’ismes là-dedans.

56       Et très souvent, on ouvre la séance par la prière, quand la Société des Nations se réunit là-bas, ou qu’ils délibèrent. Et voilà que dernièrement, à un moment important, il n’a même pas été question une seule fois de prier! Comment allons-nous jamais régler nos différends sans la prière? Comment pouvons-nous jamais nous attendre à accomplir quoi que ce soit sans la conduite du Saint-Esprit?

57       Mais permettez-moi de dire ceci, avec tout l’amour et le respect que j’ai pour notre nation, et pour son drapeau, et pour la république qu’il représente: nous avons rejeté notre Conducteur, le Saint-Esprit, et, par notre politique corrompue, nous avons élu des hommes à l’esprit pervers. Et, si vous ne faites pas attention, très prochainement ils vont faire une des erreurs les plus fatales qu’ils aient jamais faites; tout ça parce que les gens veulent que ce soit l’homme qui règne.

58       Ce qu’il nous faut, ici, au Capitole des États-Unis, comme Président, ce qu’il nous faut au Congrès, ce qu’il nous faut dans nos tribunaux, ce sont des hommes qui ont consacré leur vie à Dieu, qui sont remplis du Saint-Esprit et qui sont conduits par Sa direction Divine. Mais, au lieu de ça, nous élisons des hommes intellectuels, des hommes qui ont des apparences de piété mais qui renient la puissance de Dieu, des hommes qui sont des athées et parfois même pires que ça, voilà ceux que nous avons placés dans les sphères de notre politique nationale; et pas seulement là, mais aussi dans nos églises.

59       Si nos églises se sont corrompues, c’est essentiellement parce que, quand le moment est venu pour nous de choisir les bergers qui allaient nous conduire, nous nous sommes tournés vers les séminaires, et nous avons opté pour des hommes qui sont de grands géants cérébraux, des hommes à l’intelligence supérieure, des hommes qui ont beaucoup de savoir, et qui ont beaucoup d’entregent, et qui sont des gens importants dans leur quartier, – je n’ai rien à dire contre ces choses, – des hommes qui se conduisent avec bonté, qui surveillent leur façon de vivre, et leur comportement avec les autres hommes et avec les gens; de grands hommes dans leur domaine, et dont je n’ai aucun mal à dire, – que Dieu me préserve d’avoir l’esprit si malveillant, – mais malgré tout ça, ce n’est pas ce que Dieu a choisi pour nous! C’est la conduite du Saint-Esprit: Christ dans le cœur de l’homme.

60       Beaucoup de ces hommes intellectuels qui se tiennent en chaire nient la réelle existence du Saint-Esprit. Beaucoup d’entre eux nient l’existence de la guérison Divine et de la puissance de l’Esprit.

61       Je lisais un article, c’était hier, je pense, une série de coupures de journaux sur Jack Coe, feu Jack Coe, un de mes convertis au Seigneur Jésus, qui a été un vaillant héros à son époque, et qui avait reçu un mandat de comparution, en Floride, pour avoir demandé à un jeune enfant d’enlever l’appareil orthopédique qu’il portait aux jambes et de marcher sur l’estrade. L’enfant l’avait fait, et il avait marché normalement sur l’estrade, puis il est tombé en arrivant à sa mère; tout cela n’étant qu’une machination de l’ennemi de Christ.

62       Cette jeune femme et son mari ont amené notre noble frère devant les tribunaux du pays. Et, alors que toutes les églises auraient dû soutenir Frère Jack, alors que tous les hommes d’églises qui citent le Nom de Jésus-Christ auraient dû se ranger bravement de son côté, que tout homme qui invoque le Nom du Seigneur Jésus aurait dû tomber à genoux pour prier, mais au lieu de ça, ce qui faisait les gros titres dans les journaux: une de nos grandes dénominations disait qu’elle se joignait aux athées pour demander que Frère Jack Coe soit condamné à l’emprisonnement. Pouvez-vous imaginer qu’une église qui se donne le Nom de Christ se joigne à un athée pour condamner un homme rempli de piété, qui essayait de tout son cœur de défendre la Bible? N’empêche qu’ils l’ont fait.

63       Alors Frère Gordon Lindsay est venu à la rescousse, et quand le juge incrédule a dit: “Cet homme est un imposteur, parce qu’il a fait enlever l’appareil orthopédique de cet enfant, et qu’il l’a fait traverser l’estrade, en déclarant qu’il était guéri; il a menti et il est allé à l’encontre des ordres du médecin, en conséquence, il est accusé d’avoir commis une fraude.”

64       M. Coe s’est levé, et il a dit: “Monsieur, je conteste cette déclaration. Dieu a guéri ce garçon.”

65       Le juge a dit: “Je demande à tout homme qui se trouve dans ce tribunal s’il y a une possibilité que la déclaration suivante soit vraie: que Dieu ait pu guérir ce garçon à un bout de l’estrade, et permettre qu’il soit malade à l’autre bout. Si cette déclaration peut être prouvée par la Bible, alors je dirai que M. Coe est en droit d’affirmer cela.”

66       Un prédicateur a levé la main, et il a dit: “Votre Honneur, puis-je présenter cet argument?”
Et le jugea dit: “Présentez-le.”
Le prédicateur s’est levé, et il a dit: “C’était une nuit où, au milieu d’une mer déchaînée, une petite barque était sur le point de couler; il n’y avait plus aucun espoir de survie. Ils ont vu Jésus, le Fils de Dieu, venir en marchant sur les eaux. Et un des apôtres, du nom de Pierre, a dit: ‘Si c’est Toi, Seigneur, ordonne que j’aille vers Toi sur les eaux.’ Il a dit… Le Seigneur a dit à l’apôtre Pierre: ‘Viens’. Alors il est sorti de la barque, monsieur, et il a marché sur les eaux, aussi bien que Jésus. Mais quand il a eu peur, il a commencé à enfoncer, avant d’arriver à Jésus.”
Le juge a dit: “L’affaire est classée.”

67       Ce qu’il nous faut, c’est la conduite du Saint-Esprit, pas des hommes intellectuels.

68       Saül, le fils de Kis, donc, a été établi comme chef sur le peuple. Il a pris avec lui deux mille hommes et Jonathan en a pris mille; et Jonathan est descendu à une garnison, et il a battu tout un groupe d’Amoréens, ou plutôt d’Ammonites. Et quand–quand il les a eu battus, Saül a fait sonner de la trompette, et il a dit: “Voyez ce que Saül a fait.” Il s’est enflé d’orgueil.

69       Aussitôt qu’un homme devient un grand docteur en théologie, ou qu’il a un petit quelque chose d’accroché au bout de son nom, il devient ni plus ni moins qu’un je-sais-tout. Les hommes de Dieu sont des hommes humbles. Les gens de Dieu sont des gens humbles.

70       Quand vous voyez des gens qui prétendent avoir reçu le Saint-Esprit se mettre à se séparer de vous, qu’ils semblent ne pas avoir la Foi, qu’ils cherchent à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, souvenez-vous bien de ceci, ils n’ont pas reçu le Seigneur Jésus.

71       Ensuite, nous voyons que l’ennemi est arrivé, qu’il allait attaquer le peuple de Dieu, un petit groupe d’entre eux, qu’il allait arracher l’œil droit de tous les hommes. Voilà ce que l’ennemi essaie toujours de faire, de leur arracher les deux yeux si possible, pour que les gens ne puissent pas voir ce qu’ils font. Voilà ce que Satan essaie de faire aujourd’hui à chaque chrétien: lui arracher son œil spirituel, pour qu’il puisse seulement marcher selon le sens intellectuel des choses et non le sens du Saint-Esprit qui le conduit.

72       Et, donc, quand ils ont fait ça, qu’ils ont subi cette grande défaite, Saül a coupé deux grands bœufs en morceaux et il en a envoyé à tout le peuple. Et je voudrais vous faire remarquer ceci. Quand Saül a envoyé ces morceaux de bœufs à travers tout Israël, il a dit: “Quiconque ne marchera pas à la suite de Samuel et de Saül, qu’il… ce bœuf… soit comme ceci.” Voyez-vous l’imposture, qu’il a voulu donner l’impression qu’il marchait avec l’homme de Dieu? Ce n’était vraiment–vraiment pas chrétien. La crainte que les gens éprouvaient, c’était à cause de Samuel. Mais Saül les a tous fait marcher à sa suite, parce que les gens craignaient Samuel. “Qu’ils marchent à la suite de Samuel et de Saül.”

73       Et, aujourd’hui, combien de fois nous avons entendu ça “Nous sommes la grande église.” “Nous sommes l’église de Christ.” “Nous sommes l’Église de Dieu.” “Nous sommes telle et telle église.” C’est ce qui inspire de la crainte aux gens, ils sont amenés à penser que c’est vraiment à cet endroit-là que Dieu agit. Et ils ne veulent pas de la conduite du Saint-Esprit; ils préfèrent suivre un homme comme ça, parce qu’ils aiment vivre leur propre vie individuelle. Ils aiment croire ce qu’ils veulent croire.

74       Voyez-vous que c’est le Saint-Esprit qui est notre Juge? Dieu ne nous a jamais donné un pape, ou un évêque, ou qui que ce soit, pour être un juge. C’est le Saint-Esprit, la Personne de Dieu sous la forme du Saint-Esprit, qui est notre Juge et notre Guide. Alors, pourquoi ces choses?

75       Veuillez me pardonner si je m’exprime ici d’une façon tranchante, et même très tranchante. Je ne le dis pas pour être malveillant, je le dis par amour. Mais le Saint-Esprit dit que c’est mal pour nos femmes de se couper les cheveux, que c’est mal pour nos femmes de porter des petits shorts, et des pantalons, et de se mettre de la peinture sur les lèvres et le visage; le Saint-Esprit dit que c’est mal. Mais nous, nous voulons qu’un homme nous dise qu’il n’y a pas de mal à ça!

76       “Tant que nous marchons à ma suite à moi, et à celle de Samuel.” Ils aiment vivre comme ça leur plaît pendant six jours, et aller à l’église le dimanche matin, qu’un homme très intellectuel, qui a fait de grandes études et qui a plein de diplômes, leur prêche un petit sermon qui va… quelques plaisanteries qui soient agréables à leur oreille et qui les divertissent comme de regarder un film ou une émission de télévision, qu’il fasse ensuite une petite prière pour eux, et qu’il les renvoie chacun chez soi avec une espèce de–de sentiment de sécurité, de satisfaction personnelle, comme quoi ils ont pratiqué leur religion.

77       Ça, ce n’est pas la volonté du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit veut que vous viviez pieusement tous les jours de la semaine et toutes les nuits, en vous séparant des choses du monde. Mais 1’église ne veut pas ça. Ils veulent un homme qui puisse–qui puisse interpréter la Bible à la façon dont eux, ils veulent L’entendre. Ils ne veulent pas écouter la Voix du Saint-Esprit, qui parle par la Bible.

78       Beaucoup d’entre eux veulent dire que “les jours des miracles sont passés”. C’est ça qui plaît aux gens. Ils veulent dire que “le baptême du Saint-Esprit, ça n’existe pas”. Les gens ne veulent pas se conduire différemment du reste du monde. Ils ne veulent pas sortir dans la rue avec le visage lavé, et–et les hommes avec une apparence soignée, pas de cigarette au bec, de–de cigare, de pipe, et–et de ces choses que font les hommes; et les femmes, elles, elles veulent avoir les cheveux coupés très courts, et porter des robes courtes, et montrer leurs formes, et tout, c’est ce qu’elles veulent. Elles–elles veulent un homme qui leur dira qu’il n’y a pas de mal à ça.

79       L’autre soir, là, un homme est venu me dire que, parce que j’avais prêché contre ces choses-là, qu’une grande dénomination, environ cinq d’entre elles avaient dit: “Nous allons laisser tomber Frère Branham, et nous n’aurons plus rien à voir avec lui. Ou bien vous retirerez ces bandes de la circulation et vous ferez des excuses, ou bien nous vous laisserons tomber.”
J’ai dit: “Je resterai fidèle à la Parole de Dieu, même si ça me coûte tout ce que j’ai dans cette vie. Je me tiendrai à la Parole, et je…”
Il a dit: “Eh bien, ne devriez-vous pas retirer telle et telle bande de la circulation?”
J’ai dit: “Je n’ai jamais, de toute ma vie, prêché quoi que ce soit dont j’aie eu à avoir honte. Je ne retirerai aucune bande, aucun disque. Je me tiendrai à ce que le Saint-Esprit dit. Pour moi c’est à la vie à la mort.” Je ne cherche à parler de moi, là, mais j’essaie simplement de vous illustrer ce qui se passe, pour que vous puissiez voir et comprendre ce qu’il en est. Ce qu’il y a, c’est que les gens veulent que ce soit l’homme qui les conduise.

80       Ils ne voulaient pas de Samuel. Alors, avant qu’ils oignent Samuel pour roi, ou Saül pour roi, excusez-moi, Samuel est venu encore vers eux. Et je vais m’exprimer un peu comme il l’aurait fait aujourd’hui. Vous pourrez le lire.
Il a dit: “Qu’est-ce que vous avez contre le fait d’avoir Dieu pour votre Roi?
– Eh bien, nous ne voyons pas Dieu.
– Eh bien, je suis Son représentant.” Samuel a dit: “Vous ai-je déjà dit quelque chose de faux? Ai-je déjà prophétisé quelque chose qui ne se soit pas accompli exactement comme je l’avais dit? Ne vous ai-je pas annoncé la Parole du Seigneur? Et je vous demanderai ceci: Suis-je déjà venu vous voir pour vous réclamer de l’argent? Vous ai-je déjà soutiré quoi que ce soit? Vous ai-je déjà apporté autre chose que l‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, clair et net? Et Dieu l’a confirmé chaque fois, que c’était la Vérité.” Et Il a envoyé des tonnerres et de la pluie. Vous connaissez le passage de l’Écriture, vous… aussitôt, pour prouver que Samuel était la bouche de Dieu.

81       Et Samuel représentait parfaitement le Saint-Esprit d’aujourd’hui. Le Saint-Esprit est la Bouche de Dieu. Il dit exactement ce que la Bible dit. Il croit exactement ce que la Bible dit, et Il n’en déviera pas du tout. Mais eux, ils voulaient quelqu’un qui pourrait leur dire autre chose.

82       Et les gens ne pouvaient pas dire que la prophétie de Samuel n’était pas parfaite. Es ont répondu en ces mots “Samuel, tout ce que tu as prononcé au Nom du Seigneur, le Seigneur l’a accompli exactement comme tu l’avais dit. Il n’y a pas une seule tache. Tu n’es jamais venu nous voir pour nous réclamer de l’argent. Tu as subvenu à tes besoins. Tu ne nous as jamais demandé de faire quoi que ce soit d’extraordinaire pour toi. Tu t’es confié en ton Dieu, et Il t’a délivré de toutes choses. Et tes paroles sont vraies: tout ce que tu as prononcé au Nom du Seigneur s’est accompli exactement comme tu l’avais dit, mais nous voulons quand même un roi!”

83       Pouvez-vous voir la contradiction? Pouvez-vous–pouvez-vous voir la–l’astuce du diable, comment il peut agir sur un être humain? Au lieu de s’abandonner lui-même ou elle-même au Saint-Esprit, et d’écouter l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, pour avoir une vie pure, un caractère sans tache, pour avoir une vie différente, être un peuple à part, une nation sainte, un peuple au comportement bizarre, ils préféraient ressembler au monde, agir comme le monde et fréquenter une église où on dit: “Il n’y a pas de mal à ça; agissez comme ça, continuez comme ça.”

84       Pouvez-vous voir ce qu’il y a? Ils disent: “La guérison, ça n’existe pas. Oh, le baptême du Saint-Esprit a été la charpente de l’église.” Autrement dit, ensuite Dieu a pris des hommes, Il a enlevé le Saint-Esprit de l’église et Il a laissé à la dénomination le soin de la bâtir. Jamais, jamais. Ce n’est pas ça du tout. C’est le Saint-Esprit, la Parole de la Vérité, qui devait vous conduire jusqu’à ce que Jésus vienne. Mais c’est comme ça que ça–ça s’est passé.

85       Saül est arrivé au pouvoir. Il a eu de nombreux partisans. Oh, il avait de très belles armures, il avait des chanteurs, il avait des boucliers, et il avait des lances. Oh, il a éclipsé toutes les autres nations. Et il a établi une démocratie qui surpassait tout ce qui s’était vu auparavant.

86       C’est exactement ce que nos dénominations et nos églises ont fait aujourd’hui. Les plus grandes églises du monde, c’est nous qui les avons. Les gens les mieux vêtus du monde, c’est nous qui les avons. Les plus grands diplômes qui peuvent être décernés, c’est nous qui les avons. Exactement comme les hommes de Saül, ils avaient reçu une formation, alors ils pouvaient prendre la lance, ils pouvaient la brandir et la manœuvrer, si bien que les nations les craignaient. C’était un peuple aguerri, et tout.

87       Mais un jour, le moment est venu où quelqu’un s’est présenté pour les défier. Et toute l’armée d’Israël était dans un tel émoi, qu’ils en tremblaient dans leurs souliers. Goliath leur a lancé un défi: “Si votre Dieu est ce que vous prétendez qu’il est, que vous êtes les mieux formés”, et il les a défiés. Ils ne savaient pas quoi faire. Leurs belles armures bien polies, ça ne ferait pas l’affaire. Leurs lances, ça ne ferait pas l’affaire. Il se passait là quelque chose dont ils ne savaient rien. Et c’est avec révérence, respect pieux, honneur, dignité, amour, et dans la communion fraternelle chrétienne, que je dis ceci: L’autre jour, j’ai lu dans un journal d’Afrique que notre fils de Kis, notre challenger de l’évangélisme, quand un musulman l’a défié, – Billy Graham, – qu’il a dit: “Si votre Dieu est Dieu, qu’Il guérisse les malades comme Il a dit qu’Il le ferait!” Et le fils de Kis, avec le reste de l’armée, ils se sont tus et ils ont quitté le pays, vaincus. C’est une honte. Notre Dieu est Dieu!

88       Nous avons nos bonnes églises, nous avons notre bel évangélisme. Nous avons nos chanteurs rémunérés, nous avons les meilleures chorales, les flèches les plus hautes du pays. Nous avons les meilleurs hommes, parmi les plus fortunés. Nous avons les intellectuels, nous sommes à la fine pointe de la théologie, nous pouvons la prêcher, nous pouvons l’annoncer, nous pouvons évangéliser et faire entrer des gens, des millions de convertis tous les ans, dans notre église. Nos chanteurs rémunérés, notre évangélisme intellectuel ne sait pas comment relever un défi comme celui-là. Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils ne connaissent rien de Sa puissance de guérison, du baptême du Saint-Esprit, d’une puissance qui peut s’emparer d’un homme qui se meurt du cancer, qui n’est plus que l’ombre de lui-même, et le libérer. Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils n’ont reçu aucune formation dans ce domaine-là, tout comme Saül et son groupe formé par l’homme.

89       Mais permettez-moi de dire ceci au peuple de Dieu, et à vous, Ses enfants, pour que vous sachiez que Dieu ne vous laisse jamais sans témoin. Saül n’était pas au courant; Saül n’en savait rien. Dieu avait un petit David, quelque part derrière la colline, qui ne nourrissait pas les brebis de mauvaises herbes ecclésiastiques. Il les dirigeait près des eaux paisibles et dans de verts pâturages! Il se souciait des brebis de son père, et s’il arrivait quelque chose tout à coup, qu’un ennemi venait enlever une des brebis de son père, il connaissait la puissance de Dieu, il pouvait délivrer cette brebis!

90       Dieu a encore un David quelque part, qui sait ce que c’est que de délivrer une des brebis de Dieu, par la puissance de Dieu; Il s’y connaît toujours. Il s’était confié… Il ne connaissait rien de l’armure de Saül, et il ne voulait pas l’avoir non plus. Il ne voulait rien avoir de leurs dénominations, il ne voulait pas de cette vieille armure sur lui. Il a dit: “Je ne connais rien de ces choses! Mais que j’y aille avec la Puissance que je connais.”

91       Il avait nourri les brebis de son père. Il s’était occupé des pâturages. Il leur avait donné la nourriture qu’il leur fallait, et elles vivaient, elles se développaient bien. “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais c’est de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu que l’homme vivra.” Le vrai berger les nourrit de “Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. Et si l’ennemi s’empare de l’une d’entre elles par la maladie, il connaît la puissance de Dieu.

92       Regardez le petit David, il s’est tenu là. On lui disait: “Ce gars-là, c’est un guerrier de naissance. Et dès sa jeunesse, tout ce qu’il a connu, c’est une lance et une armure. Il a une solide formation. C’est un théologien. Et toi, tu ne sais rien de ces choses.”

93       Il a dit: “C’est vrai, monsieur. Je ne sais rien de sa formation théologique, mais il y a une chose que je sais, c’est que quand un ennemi est venu enlever une des brebis de mon père, je suis allé après lui avec la puissance de Dieu. Je l’ai délivrée! Je l’ai ramenée en sûreté, elle a retrouvé la santé. Je l’ai ramenée vers les verts pâturages et les eaux paisibles. Le Dieu qui a livré le lion entre mes mains, – je l’ai tué quand il a enlevé une des brebis, – Il m’a aussi permis de tuer l’ours, alors le Dieu du Ciel ira aussi avec moi pour tuer ce Philistin incirconcis!” Nous avons besoin de la conduite du Saint-Esprit.

94       Je ne connais pas le nombre de mes jours. Personne ne le connaît.

95       L’autre matin, j’étais au lit. Et je… J’avais dormi, et j’avais rêvé que Joseph était malade et que je l’avais pris dans mes bras pour prier pour lui. Et quand je me suis réveillé, j’étais tout bouleversé. Je me suis dit: “Eh bien, peut-être que Joseph va être malade.” Alors j’ai vu passer devant moi une petite ombre sombre, d’une couleur qui tirait un peu sur le brun, et il semblait que c’était moi. Je la regardais, et quelqu’un en blanc la suivait, c’était Lui. J’ai tourné la tête vers ma femme pour voir si elle était réveillée, pour lui montrer, au cas où elle aurait pu voir la vision; mais elle dormait. J’ai dit: “Oh, je suis désolé, Seigneur, mais c’est bien ma vie, ça. Il a fallu que Tu me pousses, dans tout ce que j’ai fait. Toutes les fois qu’il arrivait quelque chose, je pensais que ça venait de Toi, mais je me rends compte que c’était Satan qui essayait de m’empêcher d’avancer.” J’ai dit: “Si seulement Tu pouvais me conduire.” Et, en regardant, j’ai vu le plus beau visage que j’aie jamais vu chez un homme. Il était devant moi et regardait derrière Lui, vers moi. Il a levé la main et a pris la mienne, et Il s’est mis à marcher dans cette direction-ci. La vision a disparu.

96       Dimanche matin passé, j’étais… je m’étais réveillé de bonne heure. Celle-là, ça avait été samedi, cette vision-là. Je me suis toujours inquiété; j’ai toujours pensé à la mort. J’ai cinquante ans, alors mon temps n’est pas… je ne pensais pas qu’il m’en restait beaucoup. Je me demandais comment je serais dans cette théophanie, ce corps céleste. Est-ce que je verrais mes précieux amis, que je verrais un petit nuage blanc qui passe, et que je dirais: “Voilà Frère Neville”, ou… et qu’il ne pourrait pas dire: “Bonjour, Frère Branham”? Et, quand Jésus viendrait, alors je redeviendrais un homme. Je pensais souvent comme ça.

97       J’avais rêvé que j’étais dans l’Ouest, et que je… je traversais un petit champ d’armoise, mon épouse était avec moi, nous étions allés pécher la truite. Je me suis arrêté pour ouvrir la barrière, et le ciel était tellement beau. Il n’avait pas le même aspect qu’ici dans la vallée. Il était bleu avec de jolis nuages blancs. Et j’ai dit à mon épouse, j’ai dit: “Nous aurions dû venir ici bien avant aujourd’hui, chérie.”

98       Elle a dit: “Nous aurions dû, pour les enfants, Billy.”

99       J’ai dit: “C’est…” Et je me suis réveillé. Je me suis dit “Je rêve tellement! Je me demande pourquoi.” J’ai baissé les yeux, elle était allongée près de moi. Je me suis assis, adossé à mon oreiller, comme vous l’avez déjà fait, beaucoup d’entre vous. Je me suis appuyé la tête contre la tête de lit, avec les mains derrière moi. Et je restais là, comme ça, je me disais “Eh bien, je me demande comment ce sera de l’autre côté. J’ai déjà cinquante ans, et je n’ai encore rien fait. Si seulement je pouvais faire quelque chose pour aider le Seigneur. Car je sais que je ne serai plus mortel… Au moins la moitié de mon temps est déjà passé, ou plus que la moitié. Même si je vivais aussi vieux que les miens, j’ai quand même la moitié de mon temps de passé.” Je regardais autour de moi, je restais là, je m’apprêtais à me lever. Il était à peu prés sept heures. Je me suis dit: “Je crois que je vais aller à l’église ce matin. Même si je suis enroué, j’aimerais entendre prêcher Frère Neville.”

100     Alors, j’ai dit: “Chérie, es-tu réveillée?” Elle dormait très profondément.

101     Je ne veux pas que vous manquiez ceci. Ça m’a transformé. Je ne peux plus être le même Frère Branham que j’étais.

102     Et j’ai regardé, et j’entendais quelque chose qui répétait constamment: “Tu ne fais que commencer. Continue le combat. Continue seulement à courir vers le but.”
Je me suis secoué la tête un instant. Et je me suis dit: “Eh bien, probablement que c’est moi qui pense ça, tu sais, il peut arriver qu’on s’imagine des choses.” Et je me suis dit “Probablement que je me suis juste imaginé ça.”
Ça disait: “Continue le combat! Continue à avancer! Continue à avancer!”
Et je me suis dit: “C’est peut-être moi qui l’ai dit.”

103     Je me suis mordu les lèvres et je me suis mis la main sur la bouche; et c’est encore revenu. Ça disait: “Continue simplement à courir vers le but. Si seulement tu savais ce qu’il y a au bout de la route.” Et c’était comme si j’entendais Graham Snelling ou quelqu’un chanter ce cantique, comme ceci; ils le chantent ici, Anna Mae et vous tous
J’ai le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux voir;
J’aimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier s’éclairerait, toutes les craintes se dissiperaient;
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du temps.
Vous avez entendu chanter ça ici à l’église.

104     Alors, j’ai entendu une voix qui disait: “Aimerais-tu voir juste au-delà du rideau?”
J’ai dit: “Ça m’aiderait tellement.” Alors j’ai regardé, et au bout d’un instant, je.. d’un souffle, je me suis retrouvé dans un petit endroit en pente. J’ai regardé derrière moi et j’étais là, étendu sur le lit. Je me suis dit: “Ça, c’est bizarre.”

105     Bon, je ne voudrais pas que vous répétiez ceci. Ce que je dis, c’est à mon église, ou à mes brebis, dont je suis le pasteur. Si j’étais dans mon corps ou hors de mon corps, ou si c’était un ravissement… Ce n’était pas comme aucune vision que j’ai déjà eue. Je pouvais regarder là-bas, et je pouvais regarder ici. Et quand je suis arrivé dans ce petit endroit, jamais je n’ai vu autant de gens, ils accouraient vers moi en criant: “Oh, notre précieux frère.” Je regardais, et des jeunes femmes, peut-être au début de la vingtaine (de dix-huit à vingt ans), me sautaient au cou et criaient: “Notre précieux frère.”

106     Et voilà des jeunes hommes qui venaient, dans toute la splendeur virile de la jeunesse, leurs yeux étincelants, semblables à des étoiles au plus sombre de la nuit, leurs dents blanches comme des perles, et ils criaient, ils m’étreignaient en criant: “Oh, notre précieux frère.” Je me suis arrêté, et j’ai regardé: j’étais jeune. Je me suis retourné pour regarder mon vieux corps étendu là, les mains derrière la tête. J’ai dit: “Je ne comprends pas.” Et ces jeunes femmes me sautaient au cou.

107     Or, je me rends bien compte que j’ai un auditoire mixte, et ce que je dis ici, c’est avec la délicatesse et la douceur de l’Esprit. Un homme ne peut pas serrer une femme dans ses bras sans qu’il y ait une sensation humaine. Mais là, il n’y en avait pas. Il n’y avait pas d’hier, pas de demain. Ils ne se fatiguaient pas. Ils étaient… Je n’avais jamais vu d’aussi jolies femmes de toute ma vie. Elles avaient les cheveux qui leur descendaient jusqu’à la ceinture, de longues jupes qui leur arrivaient à la cheville, et elles étaient là à me serrer dans leurs bras. Elles ne me serraient pas comme ma propre sœur qui est assise là, même, m’aurait serré. Elles ne m’embrassaient pas, et je ne les embrassais pas. C’était quelque chose pour lequel je–je n’ai pas le vocabulaire; je n’ai pas de mots pour l’exprimer. Perfection, le mot n’est pas à la hauteur. Superbe, le mot n’est pas à la hauteur, mais pas du tout. C’était quelque chose que je n’ai jamais… Il faut être là, c’est tout.

108     Je regardais dans cette direction-ci et dans cette direction-là, et ils venaient par milliers. Et j’ai dit: “Je–je ne comprends pas.” J’ai dit: “Mais, elles…” Et voilà Hope qui venait; c’est ma première femme. Elle a accouru, et elle n’a pas du tout dit “Mon mari”, elle a dit: “Mon précieux frère.” Elle m’a serré dans ses bras, et après, une autre femme qui m’avait serré dans ses bras était là, et Hope a serré cette femme-là dans ses bras. Et chacune, alors je me suis dit: “Oh, il faut qu’il y ait quelque chose de différent ici; c’est impossible. Il y a quelque chose…” Je me suis dit: “Oh, est-ce que je voudrais jamais retourner vers cette vieille carcasse?” Je regardais de tous les côtés, et je me disais: “Qu’est-ce que c’est que ça?” Je regardais très attentivement, et je–j’ai dit: “Je–je ne comprends vraiment pas.” Mais Hope semblait être une… oh, une invitée d’honneur. Elle n’était pas différente des autres, seulement elle était comme une invitée d’honneur.

109     Et alors j’ai entendu une voix, celle qui m’avait parlé dans la chambre, elle disait: “Ceci, c’est ce que tu as prêché, quand tu parlais du Saint-Esprit. Ceci, c’est l’amour parfait. Et on ne peut pas entrer ici si on ne l’a pas.”

110     Je suis plus convaincu que je l’ai jamais été de toute ma vie: il faut avoir l’amour parfait pour entrer là-bas. Il n’y avait pas de jalousie. Il n’y avait pas de fatigue. Il n’y avait pas de mort. La maladie ne pourrait jamais entrer là. La mortalité ne pourrait jamais vous faire vieillir; et eux, ils ne pouvaient pas pleurer. Il n’y avait que de la joie. “Oh, mon précieux frère.”

111     Et ils mont pris et m’ont placé à un endroit très haut. Et je me suis dit: “Je ne rêve pas. En me retournant, je peux voir mon corps étendu là sur le lit.” Et ils m’ont placé là-haut, et j’ai dit: “Oh, je ne devrais pas être assis ici.”

112     Et voilà que des femmes et des hommes dans la fleur de leur jeunesse arrivaient des deux côtés, en criant. Et une femme qui était là s’est écriée: “Oh, mon précieux frère. Oh, nous sommes tellement heureux de te voir ici.”
J’ai dit: “Je ne comprends pas.”

113     Et alors, cette voix qui parlait au-dessus de moi, a dit: “Tu sais, il est écrit dans la Bible que les prophètes étaient recueillis auprès des leurs.”
Et j’ai dit: “Oui, je me souviens d’avoir vu ça dans les Écritures.
– Mais, ceci, c’est le moment où tu seras recueilli auprès des tiens.”
J’ai dit: “Alors, ils seront réels, et je pourrai les toucher.
– Oh oui.”
J’ai dit: “Mais je… Il y en a des millions. Il n’y a pas autant de Branham que ça.”

114     Et cette voix a dit: “Ce ne sont pas des Branham; ce sont tes convertis. Ce sont ceux que tu as conduits au Seigneur.” Il a dit: “Certaines de ces femmes que tu trouves si ravissantes avaient plus de quatre-vingt-dix ans quand tu les as conduites au Seigneur. Ce n’est pas étonnant qu’elles crient: ‘Notre précieux frère.’”

115     Et tous se sont écriés ensemble, ils ont dit: “Si tu n’avais pas accepté d’y aller, nous ne serions pas ici.”

116     J’ai regardé autour de moi et j’ai pensé: “Mais, je ne saisis pas.” J’ai dit: “Oh, où est Jésus? J’ai tellement envie de Le voir.”
Ils ont dit: “Il est juste un peu plus haut, là, dans cette direction.” Ils ont dit: “Un jour Il viendra à toi.” Voyez? “Tu as été envoyé comme chef, alors Dieu viendra, et quand Il viendra, d’abord il te jugera selon ce que tu leur as enseigné; s’ils entrent ou pas en dépendra. Nous entrerons selon ce que tu auras enseigné.”
J’ai dit: “Oh, que je suis content! Est-ce que Paul, est-ce qu’il devra être jugé comme ça? Est-ce que Pierre devra être jugé comme ça?
– Oui.”

117     J’ai dit: “Alors, j’ai prêché chaque Parole qu’ils ont prêchée. Je n’en ai jamais dévié, ni d’un côté ni de l’autre. Ils baptisaient au Nom de Jésus-Christ, et j’ai fait de même. Ils enseignaient le baptême du Saint-Esprit, et j’ai fait de même. Tout ce qu’ils ont enseigné, moi aussi je l’ai enseigné.”
Et ces gens-là se sont écriés, ils ont dit: “Nous le savons, et nous savons qu’un jour nous retournerons sur terre avec toi.” Ils ont dit: “Jésus viendra, et tu seras jugé selon la Parole que tu nous as prêchée. Après, si tu es accepté à ce moment-là, et tu le seras,” ils ont dit, “après, tu nous présenteras à Lui comme les trophées de ton ministère.” Ils ont dit: “Tu nous conduiras vers Lui et, tous ensemble, nous retournerons sur terre pour y vivre pour toujours.”
J’ai dit: “Est-ce que je dois retourner maintenant?
– Oui, mais continue à courir vers le but.”

118     Je regardais et je pouvais voir les gens, il y en avait à perte de vue, ils continuaient à venir, ils voulaient me serrer dans leurs bras, ils criaient: “Notre précieux frère.”

119     Au même moment, une voix a dit: “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés ici.” Je regardais, et voilà mon brave chien qui est arrivé, voilà mon cheval qui est arrivé, il a appuyé sa tête contre mon épaule, avec un doux hennissement. “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a remis entre les mains, par ton ministère.”

120     Alors j’ai senti que je quittais cet endroit magnifique. J’ai regardé autour de moi. J’ai dit: “Chérie, es-tu réveillée?” Elle dormait toujours. J’ai pensé: “Ô Dieu, oh, aide-moi, ô Dieu. Que je ne fasse jamais de compromis sur une seule Parole. Que je m’en tienne strictement à cette Parole, et que je La prêche. Peu m’importe ce qu’il peut advenir, ce que qui que ce soit peut faire, combien de Saül et de fils de Kis peuvent s’élever, combien de ceci, cela ou autre chose, Seigneur, que je coure vers cet endroit-là.

121     Toute peur de la mort… Je dis ceci avec ma Bible devant moi ce matin. J’ai un petit garçon de quatre ans, là, à élever. J’ai une fille de neuf ans et une adolescente, et je suis reconnaissant qu’elles aient choisi de suivre le Seigneur. Que Dieu me permette de vivre assez longtemps pour les élever en les instruisant selon Dieu. Et surtout, il y a les cris du monde entier qui semblent être dirigés vers moi. Des femmes et des hommes de quatre-vingt-dix ans, et tout: “Si tu n’avais pas accepté d’y aller, nous n’aurions pas été ici.” Que Dieu me permette de continuer le combat. Mais pour ce qui est de la mort, je n’ai plus… Ce serait une joie, ce serait un plaisir de quitter cette corruption et cette honte pour entrer là.

122     Si je pouvais former là-bas, à cent milliards de milles de haut, un bloc carré, et ça, ce serait l’amour parfait. Et à chaque pas dans cette direction-ci il y aurait un rétrécissement, jusqu’à ce que nous arrivions où nous sommes en ce moment. Ce ne serait alors qu’une simple ombre de corruption. Ce petit quelque chose qui nous fait pressentir, entrevoir qu’il y a quelque chose quelque part; nous ne savons pas ce que c’est. Oh, mes précieux amis, mes bien-aimés, mes chéris de l’Évangile, mes enfants que j’ai engendrés pour Dieu, écoutez-moi, votre pasteur. Vous… Si seulement il y avait un moyen pour moi de vous expliquer. Il n’y a pas de mots, je ne pourrais les trouver. Ils ne se trouvent nulle part. Mais juste au-delà du dernier souffle se trouve la chose la plus glorieuse que vous ayez jamais… Il n’y a pas moyen de l’expliquer. Il n’y a pas moyen, je ne peux vraiment pas. Mais quoi que vous fassiez, mon ami, mettez tout le reste de côté jusqu’à ce que vous ayez l’amour parfait. Arrivez-en au point d’aimer tout le monde, tous les ennemis, et tout le reste. Une seule visite là-bas a fait de moi un homme changé. Je ne pourrai jamais, jamais, jamais plus être le même Frère Branham que j’étais.

123     Que les avions soient secoués, qu’il y ait des éclairs, que les espions braquent une arme sur moi, quoi que ce soit, ça n’a aucune importance. Je vais continuer le combat, par la grâce de Dieu, car j’ai prêché l’Évangile à toutes les créatures et à toutes les personnes que je peux, en cherchant à les amener dans ce beau pays là-bas. L’entreprise peut sembler ardue; elle peut demander beaucoup d’efforts.

124     Je ne sais pas combien de temps encore. Nous ne savons pas. Côté physique, d’après mon examen de l’autre jour, on m’a “Il vous reste vingt-cinq bonnes années de vie rude. Vous êtes robuste.” Ça m’a aidé. Mais, oh, ce n’était pas ça. Ce n’est pas ça. C’est quelque chose à l’intérieur, ici. Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, que ce corps mortel revête immortalité.

125     Des fils de Kis auront beau s’élever. J’ai… toutes leurs bonnes actions, je n’ai pas de mal à dire de ça; ils donnent aux pauvres et aux œuvres de bienfaisance. Et, souvenez-vous, eh bien, Samuel a dit à Saül: “Toi aussi, tu prophétiseras.” Et beaucoup de ces hommes-là sont de très puissants prédicateurs, qui peuvent prêcher la Parole comme des archanges, mais il reste que ce n’était pas la volonté de Dieu. C’est Dieu qui devait être leur Roi. Alors, frère, sœur, que ce soit le Saint-Esprit qui vous conduise. Courbons la tête un instant.
J’ai vraiment le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux voir;
J’aimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier s’éclairerait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-nous regarder de l’autre côté du rideau du temps.
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du chagrin et de la crainte;
Fais-moi voir ce pays radieux de soleil éclatant.
Notre foi s’affermirait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-les regarder de l’autre côté du rideau du temps.

126     Je suis convaincu, Seigneur, que si cette petite église, ce matin, pouvait seulement regarder de l’autre côté du rideau. Aucune affliction parmi eux, il ne pourrait jamais y en avoir. Aucune maladie, rien d’autre que la perfection. Et il n’y a qu’un souffle entre ici et là: de la vieillesse à la jeunesse, du temps à l’Éternité. Des tracas de demain et du chagrin d’hier au temps présent de l’Éternité, dans la perfection.

127     Je Te prie, ô Dieu, de bénir toutes les personnes qui sont ici. S’il y en a ici, Seigneur, qui ne Te connaissent pas de cette façon-là, dans l’amour… Et, en vérité, Père, on ne peut pas entrer dans ce Lieu Saint si on n’a pas ce genre d’amour là: le nouvelle Naissance, d’être né de nouveau. Le Saint-Esprit Dieu est amour. Et nous savons que c’est vrai. Nous auront beau transporter des montagnes par notre foi, faire de grande choses, mais si nous n’avons pas ça, nous ne pourrons jamais monter à cette grande échelle, là-bas. Mais si nous l’avons, il nous élèvera au-delà des soucis de ce monde.

128     Je Te prie, Père, de bénir les gens qui sont ici, et que chaque personne qui m’a entendu raconter cette Vérité, ce matin – et Tu m’en es témoin, Seigneur, comme Samuel autrefois: “Leur ai-je déjà dit quelque chose en Ton Nom qui n’ait pas été vrai?” Ils en sont les juges. Et je leur dis maintenant, Seigneur, que Tu m’as emmené dans ce Pays-là. Tu sais que c’est vrai. Et maintenant, Père, s’il y en a qui ne Te connaissent pas, que ce soit maintenant l’heure où ils diront “Seigneur, place en moi la volonté d’être selon Ta volonté.” Accorde-le, Père.

129     Et maintenant, en gardant la tête inclinée, voulez-vous lever la main pour dire: “Priez pour moi, Frère Branham. La volonté de Dieu en moi.”

130     Maintenant, à l’endroit où vous êtes, avec beaucoup de douceur, pourquoi ne pas dire au Père: “Ô Dieu, dans mon cœur, aujourd’hui je renonce à toutes les choses du monde. Je renonce à tout, pour T’aimer et Te servir toute ma vie. Et, à partir d’aujourd’hui, je Te suivrai, en me conformant à chaque verset de Ta Bible.” Si vous n’avez pas été baptisé selon le baptême chrétien: “Je le ferai, Seigneur. Si je n’ai pas encore reçu le Saint-Esprit…” Quand vous L’aurez reçu, vous le saurez. Il vous donnera, Il vous donnera l’assurance et l’amour qu’il vous faut. Oh, vous avez peut-être fait plusieurs… eu des sensations, par exemple, vous avez peut-être crié ou parlé en langues, ce qui est très bien, mais si cet Amour Divin n’est pas là… Croyez-moi maintenant.

131     Dites: “Seigneur, place dans mon cœur et dans mon âme la portée de Ton Esprit, afin que je puisse aimer et honorer, et avoir aujourd’hui dans mon cœur cet Amour Divin, qui m’emportera dans ce pays quand j’exhalerai mon dernier souffle.” Pendant que nous prions, priez, vous aussi, là. À votre manière à vous, priez. Demandez à Dieu de faire cela pour vous. Je vous aime. Je vous aime. Vous, chers hommes aux cheveux gris qui êtes assis ici, vous avez travaillé dur pour nourrir des petits enfants. Vous, les braves vieilles mamans, vous avez essuyé les larmes de leurs yeux. Je vous le certifie, chère sœur, ce n’est pas comme ça de l’autre côté, cet autre souffle, là-bas. Je crois que ça se trouve dans cette pièce, absolument. Ce n’est qu’une dimension dans laquelle nous vivons; ici, c’est seulement la corruption dans laquelle nous vivons maintenant. “Mets en Moi, Seigneur, la volonté d’être selon Ta volonté.” Priez, pendant que nous prions ensemble.

132     Respectueusement, Seigneur, en nous fondant sur Ta Parole et sur Ton Saint-Esprit, nous sommes si heureux de connaître la provenance de notre Naissance. Nous sommes heureux d’être nés, non de la volonté de l’homme, ni de la volonté de la chair, mais de la volonté de Dieu. Et nous prions aujourd’hui, Père, pour ceux qui demandent maintenant la grâce de Ton pardon, que Ton Esprit fasse l’œuvre, Seigneur. Il n’y a aucun moyen pour moi de le faire. Je suis seulement un homme, un autre fils de Kis. Mais nous avons besoin de Toi, le Saint-Esprit. Ô Dieu, que je sois comme Samuel, quelqu’un qui annonce la Vérité de la Parole. Et jusqu’ici Tu as confirmé qu’il en était ainsi, et je crois que Tu continueras à le faire tant que je Te resterai fidèle.

133     Puissent-ils tous recevoir la Vie Éternelle maintenant, Père. Puisse ce jour être ineffaçable pour eux. Et quand viendra leur heure de quitter ce monde, puisse ce que je viens de leur dire ici devenir une réalité. Nous sommes assis ici, en tant que mortels aujourd’hui, à regarder notre montre, à penser à notre dîner, au travail de demain, aux soucis et aux labeurs de cette vie, mais il n’y en aura plus à ce moment-là. Tout cela disparaîtra. Il n’y aura plus de soucis, mais une grande joie pour l’Éternité. Donne-leur ce genre de Vie là, Père, à tous. Et que… Voici ce que je Te demande, Père, c’est que chaque personne qui est ici ce matin qui m’a entendu raconter cette vision, que je puisse rencontrer chacune de l’autre côté. Bien qu’il y ait peut-être des hommes ici qui ne soient pas d’accord avec moi, et des femmes aussi, mais, Père, que cela ne nous fasse jamais obstacle. Puissions-nous les rencontrer là-bas, alors qu’ils courront, eux aussi, et que nous nous étreindrons en criant: “Notre précieux frère.” Que cela se passe tel que montré là, Seigneur, pour chacun. Tous ceux que j’ai aimés et toua ceux qui m’ont aimé. Je prie qu’il en soit ainsi, Seigneur. Et je les aime tous. Qu’ils soient présents, Père. Je leur offre maintenant la Vie Éternelle. Puissent-ils faire leur part afin de l’accepter. Car je le demande au Nom de Jésus. Amen.

134     Il nous reste seulement quelques instants pour prier pour les malades. Je vois qu’il y a une petite fille malade ici, et une dame dans un fauteuil roulant. Maintenant, je m’adresse à mes très précieux frères et sœurs. Je vous en prie, ne me comprenez pas mal. Je–je ne sais pas ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Mais, ô Dieu, quand je mourrai, permets-moi d’y retourner. Permets-moi simplement de retourner à cet endroit-là, c’est là que je veux être, peu importe où c’était. Je ne cherche pas à être un Paul, qui a été ravi jusqu’au Troisième Ciel. Ce n’est pas ce que je dis. Je crois qu’Il a seulement voulu m’encourager, Il a voulu me donner un petit quelque chose pour me pousser à continuer à avancer dans mon nouveau ministère qui vient.

135     Est-ce que vous trouveriez irrespectueux que je lise quelque chose ici un–un petit instant? Est-ce que vous seriez d’accord? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] L’un des plus importants magazines du pays. Billy Graham. “Le Dr Billy Graham reçoit une invitation de l’Islam.” En première page du Afrikaans Times du 15 février 1960. L’auteur de cet article, qui était un musulman, un mahométan, est d’avis que les miracles devraient accompagner la prédication de l’Évangile de Christ – le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Nous citons:
C’est ce que Christ a promis à Ses disciples, quand il a dit: “Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais; il en fera même de plus grandes.” L’église a-t-elle déjà fait les œuvres que… les–les attributs de Christ, de la Bible; le peut-elle aujourd’hui? Se trouve-t-il un personnage de marque de l’église qui puisse accomplir ne serait-ce que la moitié des miracles accomplis par Christ? Sans parler des œuvres plus grandes. Vous, une personnalité, un défenseur du christianisme, pouvez-vous relever… ramener les morts à la vie physique? Pouvez-vous marcher sur les eaux? Pouvez-vous guérir les malades et redonner la vue aux aveugles? Ces choses ne sont elles-pas conformes à l’ère mentionnée plus haut et proposée par les mahométans, ou pro-… ou par ce que Christ …?… les disciples ont donné comme preuve, selon les affirmations qu’on peut trouver dans votre croyance?
Il est clair que l’article de ce musulman est cousu de déclarations inexactes. Ils discréditent ce musulman, seulement il avait raison. Mais voici ce qu’ils ont déclaré:
La meilleure réponse, quand on a lu la Bible et qu’on connaît le Coran: Le Coran ne soutient pas que… n’a pas soutenu la comparaison. La prétention selon laquelle le mahométisme surpasserait et devancerait le christianisme est absolument a-m-p-o-u-l-é-e (ampoulée, je suppose), imaginaire. L’auteur a toutefois abordé un point capital, en mentionnant que les miracles doivent se trouver dans l’église. Mais encore là, nous doutons de la sincérité de l’auteur. En effet, qui pourrait montrer du doigt, qui pourrait contester les miracles qui ont été faits par le révérend William Branham devant les musulmans de l’Afrique du Sud, alors que dix mille d’entre eux ont reçu Christ comme leur Sauveur; sous le ministère de William Branham, à Durban, en Afrique du Sud, et ailleurs à travers le monde, ou de T. L. Osborn, en Afrique orientale. Il va de soi que nous soutenons Billy Graham à cent pour cent. Nous avons discuté le point litigieux, il est sans va-… Ce point litigieux est sans valeur.”

136     Mais malgré tout ça, il m’a dit, il disait que nous étions des fanatiques, que nous ne savions pas ce que nous faisions. Ils ont été forcés d’en témoigner dans leur propre journal, que Dieu l’a fait de toute façon. Dieu est Dieu aujourd’hui, tout autant qu’Il l’a toujours été. Vous ne pensez peut-être pas qu’ils n’y croient pas, qu’ils ne le voient pas. Ce n’est pas quelque chose de caché, ce n’est pas fait dans un coin. Des centaines de milliers de gens étaient là à regarder ça. Quand ils ont vu ce pauvre garçon infirme s’avancer et le Saint-Esprit lui parler de sa vie et tout, et ce qui est arrivé là; de voir dix mille musulmans se prosterner, la face contre terre, et accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel.

137     Nous avons encore des T. L. Osborn et tout, qui donnent encore de la nourriture à brebis. Je pense que Frère Osborn n’est pas encore allé parmi les musulmans. Eux qui prétendent avoir une telle prédominance. Mais nous avons encore un Dieu qui peut délivrer la brebis du lion, qui peut délivrer la brebis de l’ours. Et ça m’a fait du bien de voir qu’ils ont été forcés de l’écrire et de le reconnaître. Ils pensent que non. Ils s’éloignent, ils y tournent le dos en disant: “Oh, ces jours-là, c’est du passé.” Les musulmans disent: “Ah, ils… toute la Bible, là, c’est du passé. Vous êtes complètement dans l’erreur. Vous adorez un Homme. Un Homme qui est mort, dont le Nom était Jésus, et qui est mort il y a bien des années; et qu’Il soit ressuscité, ça, c’est faux.” Mais ils ne pouvaient pas dire ça à la réunion de Durban.

138     Il était là, à faire la même chose que ce qu’Il avait fait, Il leur a prouvé. Maintenant, même les–les dénominations sont forcées de revenir… La personne qui m’avait écrit pour me dire qu’il me faudrait me rétracter sur mon enseignement de la Bible, c’est cette même personne qui a été forcée d’écrire ça dans leur journal. Dieu va les obliger à Le louer quand même, de toute façon. C’est exact. Il va les obliger à Le louer de toute façon.

139     Il y a une petite fille malade assise ici. C’est votre enfant? Quel est son problème, sœur? Pardon? [La sœur dit: “Une hémorragie cérébrale.”–N.D.É.] Une hémorragie cérébrale. [Frère Branham a une conversation avec la mère de l’enfant affligée.] Alors, il n’y a qu’une chose, maman, qui peut… qui va sauver cette petite fille, c’est Dieu. Vous le savez. [La sœur dit: “Elle va beaucoup mieux maintenant.”] Je suis vraiment content de ça. Es-tu allé prier pour elle, Frère Neville? [Frère Neville dit: “Oui, monsieur.”] Depuis que Frère Neville est allé prier pour elle, elle va mieux. Il y a encore des bergers qui savent ce que c’est que de la nourriture de brebis.

140     Quel est votre problème, chère sœur, assise dans le fauteuil roulant là-bas? Le vôtre? Le cancer. Eh bien, si je vous demandais simplement quelque chose, peut-être qu’ici même… Combien de gens ici ont été guéris par… du cancer, levez la main. Regardez, sœur. [La sœur dit quelque chose.–N.D.É.]

141     C’est Dieu qui guérit. Nous savons ça. Si je vous disais que je peux descendre dans l’auditoire et débarrasser cette petite fille de cette hémorragie et la guérir, je vous dirais quelque chose de faux. Ou que je peux débarrasser cette femme du cancer. Mais je sais une chose: un jour, il y avait un ours, un cancer, une tumeur, une cécité, et même la mort, qui avaient enlevé quelques-unes des brebis de Dieu. Je me suis avancé avec la puissance de Dieu, et je l’ai tué, et j’ai ramené cette brebis. C’est exact. Aujourd’hui nous nous avançons, non pas avec telle et telle grande chose, je m’avance avec une petite fronde toute simple, la prière. C’est elle qui va la ramener. Vous croyez ça, n’est-ce pas, sœur? Vous aussi, vous le croyez, n’est-ce pas, sœur? Combien d’entre vous le croient, dans leur cœur, maintenant? Maintenant, courbez la tête pendant que je vais aller prier. [Frère Branham descend de l’estrade pour prier pour les malades.–N.D.É.]

142     Voulez-vous lever la tête juste un instant? Le pasteur vient de me dire que ces gens sont très, très malades. Ils iront bien. Seulement, ne… Ça va bien. La promesse de Dieu ne faillit jamais. Nous allons les chercher.

143     Ils vont faire un service de baptêmes. Certaines personnes doivent partir. Nous aurons une autre réunion ce soir. Y a-t-il quelqu’un ici qui ne peut pas venir ce soir, et vous voudriez qu’on prie pour vous maintenant? Quelqu’un qui ne peut pas être là ce soir. Alors, voulez-vous venir ici? Ceux d’entre vous qui ne peuvent pas venir ce soir. J’aurai plus de temps pour faire une ligne de prière ce soir. Il faut qu’ils baptisent ces gens. [Frère Branham parle avec quelqu’un.–N.D.É.] Il y a votre petit garçon, là… Oui, frère, merci beaucoup. Vous n’avez pas d’objection à ce que je lise ça plus tard, ou s’il faut que ce soit tout de suite? Merci, monsieur.

144     Maintenant, si vous voulez seulement nous donner encore une ou deux minutes, nous… ensuite, nous aurons le–le service pour les–pour les baptêmes. Je sais que vous voudrez voir ça. Et pour ceux qui désirent être baptisés ce matin, eh bien, vous… que les dames aillent se changer de ce côté-ci, et les hommes de ce côté-là. Comme ça, pendant que je prierai pour ces gens qui sont malades, vous pourrez vous préparer pour le service de baptêmes. Et maintenant, pour ceux qui…

145     Maintenant, ce soir, je vais essayer de faire une–une petite ligne de prière, ce soir, tout de suite en commençant. Et nous allons aborder le 1er, le Livre des Éphésiens ce soir. Nous serons très contents, donc, de vous avoir avec nous, si vous n’avez pas d’église où aller. Mais si vous avez votre pasteur et votre église à vous, alors soyez–soyez à votre chère église, celle que vous soutenez. Si vous devez partir, et que vous allez partir maintenant, que Dieu vous bénisse. Revenez nous voir quand vous pourrez. Nous serons contents de vous avoir avec nous. [Frère Branham parle à quelqu’un.–N.D.É.] Maintenant, les autres, si vous voulez courber la tête un instant, nous allons

146     Père, je Te remercie aujourd’hui pour la petite fronde du berger, la prière, qui a fait tomber le lion à genoux, et le petit agneau lui a été arraché et il a été ramené à sa maman et à son papa. Je prie pour notre frère. Je Te demande de le ramener, lui aussi, en sûreté, Seigneur. Puisse la tension artérielle et ses problèmes physiques disparaître. Je vais le chercher, Seigneur, je le ramène. Au Nom de Jésus-Christ, qu’il en soit ainsi. Amen. Que Dieu vous bénisse, frère.

147     Je descends, je vois que vous avez un petit garçon aveugle dans vos bras. Il y a une autre chose que j’aimerais dire. J’étais très malade… je vomissais. Et j’ai pensé… Je voudrais vraiment que vous saisissiez ceci, si vous pouvez. J’ai pensé: “Ô Dieu, qu’est-ce que je donnerais pour entendre quelqu’un s’arrêter dehors.”

148     Mon épouse dirait: “Billy, il y a un monsieur âgé qui veut te voir.” Et un petit homme tout chauve, avec des poils gris sur le visage, arriverait.
Il entrerait, et il dirait: “Vous êtes Frère Branham?”
Je dirais: “Oui, monsieur.
– Je m’appelle Simon.” Il mettrait sa main sur moi, il me regarderait pendant un instant. Il dirait: “Vous êtes un croyant, Frère Branham.
– Oui.
– Tout ira bien.” Le Simon Pierre de la Bible. Combien l’apprécierais ça! Il n’aurait pas à dire grand-chose, il n’aurait qu’à imposer sa main sur moi. Tout irait bien.

149     Et alors, voici ce qui m’est venu à l’esprit: Avec l’aide de Dieu, et par la grâce de Dieu, il y a des dizaines de milliers de gens qui croiraient la même chose si moi, je venais à eux. Alors j’ai pensé: “Seigneur, permets-moi d’aller vers tous ceux que je peux, dans ce cas. Permets-moi seulement–seulement…” Je me disais que si Simon pouvait seulement… si Paul, si quelques-uns de ceux-là, pouvaient seulement entrer, dire “Êtes-vous Frère Branham?
– Oui.”

150     Ils imposeraient leurs mains sur moi, ils me regarderaient et diraient: “Très bien, Frère Branham”, et ils repartiraient, tout simplement. Je serais guéri. Tout irait bien. C’est sûr. Je me suis dit: “Oh! la la! je reprendrais courage tout de suite. Je dirais: ‘Tout ira bien.’” Oui monsieur. Et il y a des gens qui croient exactement la même chose aujourd’hui. Et je descends maintenant pour faire ça: pour vous imposer les mains, à vous, demander à Dieu. [Frère Branham continue à prier pour les malades.–N.D.É.]